Emirates Airlines estime qu’il faudrait au moins 18 mois avant que la demande de voyages ne retrouve “un semblant de normalité“, tout en annonçant un résultat annuel en hausse pour la période d’avant la crise du nouveau coronavirus.
La compagnie de Dubaï a enregistré 288 millions de dollars de bénéfices nets pour l’année fiscale se terminant fin mars 2020, contre 237 millions de dollars l’année précédente, a-t-elle indiqué aujourd’hui dans un communiqué. C’est la 32e année consécutive de bénéfices pour Emirates qui exploite une flotte de 115 Airbus A380 et 155 Boeing 777. La compagnie a suspendu ses vols le 22 mars avant de reprendre progressivement un programme réduit et développer des opérations de fret pour compenser un tant soi peu les pertes du trafic passager.
Ses bénéfices de l’année fiscale avril 2019-mars 2020 ont été stimulés par une baisse de 15% des coûts de carburant, qui ont atteint 7,2 milliards de dollars, soit 31% des coûts d’exploitation. Cependant, Emirates Airlines a vu son revenu annuel diminuer de 6%, à 25,1 milliards de dollars, en raison de la pandémie du coronavirus et de la fermeture, pour entretien, d’une piste de l’aéroport de Dubaï. Au cours de l’année fiscale, elle a transporté 56,2 millions de passagers, soit une baisse de 4% par rapport à la période précédente, et son fret a diminué de 10% à 2,4 millions de tonnes.
Emirates Airlines avait réalisé une forte performance au cours des 11 premiers mois de l’année fiscale. “Toutefois, à partir de la mi-février, les choses ont rapidement changé, la pandémie du covid-19 a déferlé sur le monde entier provoquant une chute soudaine et énorme de la demande de voyages aériens internationaux, les pays ayant fermé leurs frontières et imposé de strictes restrictions aux voyages“, a commenté son président et directeur général, Cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum. “Nous prévoyons qu’il faudra au moins 18 mois avant que la demande de voyages ne revienne à un semblant de normalité”.
EK a commenté :
10 mai 2020 - 20 h 12 min
Au top les boys !!! Comme d’hab
Nico a commenté :
11 mai 2020 - 0 h 42 min
Oui, au top des aides de l’État qui sans eux seraient en faillite.
Joan_Miro a commenté :
11 mai 2020 - 8 h 34 min
Comme Air France, quoi…
Ethiopian a commenté :
11 mai 2020 - 0 h 12 min
ET aussi a augmenté ses activités fret pour compenser ses pertes en trafic passagers.
Anna stazzi a commenté :
11 mai 2020 - 8 h 42 min
18 mois.
Le chef n’a pas dû lire le journal local, ni téléphoné à son banquier.
Il aurait appris que dans la région, les banquiers sont nettement moins optimistes qu’en Europe par ex. Ajoutant que l’économie « fonctionne » artificiellement gonflée par les injections de cash des chefs, que le gaz et le pétrole atteignent des records à la baisse, que leur consommation s’est écroulée etc..
C’est « écrit sur de l’eau » comme disent les Polonais, et n’a aucun crédit.
@ EK : au top du pipeau, comme d’hab ! Ha ha ha