Le groupe low cost Ryanair Holdings ne prévoit plus d’ici au mois de juin qu’un trafic inférieur de 99,5% à celui de l’année dernière, avant une remontée à environ 50% entre juillet et septembre. Des détails sur les licenciements et baisses de salaires seront connus d’ici l’été. Mais la reprise sera selon de toute façon lui faussée par les aides d’Etat massives accordées aux compagnies aériennes européennes, qu’il entend porter devant la justice.
La pandémie de Covid-19 et les restrictions de voyage imposées en Europe ont poussé le groupe spécialisé dans le vol pas cher à revoir à la baisse ses prévisions opérationnelles pour le T1 de l’année financière en cours : Ryanair prévoit d’exploiter moins de 1% de son programme de vols réguliers en avril, mai et juin 2020. Le trafic estimé à moins de 150.000 passagers sera « inférieur de 99,5% » à celui de la même période l’année dernière, quand il avait concerné 42,4 millions de passagers. Alors qu’un retour aux services de vol est prévu au T2 (juillet-septembre), Ryanair « ne prévoit pas » de réaliser « plus de 50% « de son objectif de trafic initial de 44,6 millions de passagers. Et pour l’année financière complète, qui se terminera terminée en mars 2021, le groupe low cost prévoit désormais de transporter moins de 100 millions de passagers, soit environ 35% de moins que son objectif initial de 154 millions.
Selon le communiqué de Ryanair, lors de la reprise attendue en juillet du trafic aérien en Europe, « il faudra un certain temps pour que le volume de passagers revienne » : la confiance des consommateurs « sera affectée » par les restrictions de santé publique, telles que les contrôles de température dans les aéroports ou les masques pour les passagers et le personnel à bord des avions. La low cost s’attend d’autre part à ce que le trafic « sur des programmes de vol réduits » soit stimulé par des remises de prix importantes, et par des « ventes à perte des transporteurs aériens dotés d’énormes coffres de guerre (ou nationalisé dans le cas d’Alitalia) ». Ces prix plus bas nécessiteront des « incitations agressives » sur les tarifs des aéroports « pour encourager les passagers à voyager » ; Ryanair continue d’ailleurs d’encourager les gouvernements de l’UE à réduire les taxes sur les passagers, les taxes d’aéroport et les taxes de départ « à l’échelle de l’industrie », considérant cela comme une meilleure alternative « au dopage sélectif des aides d’État » pour leurs compagnies nationales.
Ryanair examine actuellement ses plans de croissance et ses commandes d’avions : des négociations sont en cours avec Boeing et les sociétés de leasing fournissant des Airbus à Lauda en Autriche « pour réduire le nombre de livraisons prévues au cours des 24 prochains mois, ce qui pourrait réduire nos engagements d’investissement, afin de refléter plus précisément un marché du transport aérien de l’UE plus lent et plus faussé ». Ryanair attend durant cette période des dizaines de 737 MAX, tandis que la filiale autrichienne a commandé quatorze A320.
Conséquence directe de la crise sans précédent de Covid-19, de l’échouement de tous les vols de la mi-mars au moins au mois de juillet et du paysage faussé des aides d’État en Europe, Ryanair s’attend désormais à une reprise de la demande et des prix (aux niveaux de 2019) qui prendra au moins 2 ans, jusqu’à l’été 2022 au plus tôt. La compagnie informera « sous peu » les syndicats de son programme de restructuration et de suppression d’emplois, qui débutera à partir de juillet 2020. Ces plans feront l’objet de consultations mais toucheront toutes les compagnies aériennes Ryanair, et « pourraient entraîner la perte d’un maximum de 3000 pilotes, hôtesses de l’air et stewards », ainsi que des congés sans solde ou des réductions de salaire « pouvant aller jusqu’à 20% » – mais aussi la fermeture d’un certain nombre de bases « à travers l’Europe » jusqu’à la reprise du trafic. Les suppressions d’emplois et les réductions de salaire seront également étendues aux équipes du siège social et du back office. Le CEO du groupe Michael O’Leary, dont le salaire a été réduit de 50% en avril et mai, a maintenant « accepté de prolonger cette baisse » pour le reste de l’exercice jusqu’en mars 2021.
En l’état de la crise, Ryanair ne peut toujours pas fournir d’indication pour l’exercice en cours (clos en mars 2021). Le Groupe prévoit de déclarer une perte nette de plus de 100 millions d’euros au premier trimestre, avec des pertes supplémentaires au deuxième trimestre (pic de l’été) en raison de la baisse substantielle du trafic due aux immobilisations de la flotte. Ryanair Holdings précise être « entré dans cette crise sans précédent de Covid-19 avec près de 4 milliards d’euros en cash, et nous continuons à gérer activement ces ressources de trésorerie pour nous assurer de survivre à cette pandémie, et plus important encore, le retour dès que possible à des programmes de vols moins chers » – malgré une concurrence faussée par les aides d’Etat.
Exemples d’aides d’Etat à ce jour selon Ryanair | |||
Lufthansa Group | €12.4 billion plus | ||
AF-KLM Group | €10.1 billion plus | ||
TUI Group | € 1.8 billion plus | ||
Alitalia | € 1.7 billion plus | ||
SAS Scandinavian |
€ 0.8 billion plus | ||
Finnair | € 0.7 billion plus | ||
Norwegian | € 0.3 billion plus |
Et c’est à que le bas blesse pour Ryanair : quand elle reprendra des activités aériennes « significatives » à partir de juillet, le paysage concurrentiel en Europe sera faussé par des volumes sans précédent d’aides d’État de certains gouvernements de l’UE à leurs compagnies aériennes nationales. Actuellement, cela représente plus de 30 milliards d’euros sans compter les aides aux salaires, accordés principalement au Groupe Lufthansa, à Air France-KLM, à Alitalia, à SAS et à Norwegian. Toutes ces aides d’État « contreviennent aux règles de l’UE et fausseront les règles du jeu équitables de l’Europe dans la concurrence des compagnies aériennes pendant de nombreuses années », assure la low cost. Selon qui Lufthansa, Air France-KLM et Alitalia « peuvent désormais financer de nombreuses années de vente à prix réduit », tandis que Ryanair « et d’autres compagnies aériennes bien gérées » ne demanderont pas (et ne recevront pas) de telles aides d’État. Ryanair contestera donc ces renflouements illégaux via des aides d’État devant les tribunaux de l’UE, pour « protéger une concurrence loyale sur le marché de l’aviation en Europe » qui a « tant fait pour réduire les tarifs pour les consommateurs au cours des 20 dernières années ».
Ryanair rappelle avoir demandé à maintes reprises que « toute aide d’État soit transparente et non discriminatoire », expliquant que cela aurait pu impliquer par exemple en France « une réduction des taxes passager ou des taxes d’aéroport en France, ce qui aurait profité à toutes les compagnies aériennes et à tous les passagers et non seulement favorisé le transporteur local » Air France. L’État rembourse selon la low cost les taxes d’aviation uniquement aux compagnies aériennes « françaises », alors que les autres compagnies aériennes européennes volant en France « comme Ryanair, easyJet ou British Airways doivent encore payer ces taxes ». Cette discrimination en matière de renflouement « est clairement contraire aux règles en matière d’aides d’État et de concurrence ».
Coup de gueule contre les 660 millions d’aide à Ryanair a commenté :
1 mai 2020 - 10 h 23 min
Coup de gueule contre l’évasion fiscale, les subventions locales et la fraude sociale.
Les 660 millions de subventions par an extorquées au contribuable depuis plus de 10 ans par Ryanair on en parle?
https://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/que-vaut-ryanair-sans-les-subventions_1348322.html
Grand Sauvetage Aérien General a commenté :
1 mai 2020 - 10 h 44 min
Si pour sauver l’immense majorité du secteur il faut des aides massives généralisées et que cela engendre comme dégât collatéral la disparition( ou à minima, une sévère attrition) de Ryanair, on comprend que MOL ne soit pas content.
Mais entre deux maux il faudra choisir le moindre et le moindre, là, le sauvetage aérien européen généralisé est plus essentiel que la survie de Ryanair.
Quant aux personnels travaillant pour Ryanair ( je n’ose pas écrire ” employé par”, car se serait une tromperie!), là aussi le choix serait sauver ceux travaillant pour Ryanair ou sauver d’autres en plus grand nombre, employés dans plein d’autres compagnies: et là aussi, désolé, mais si sacrifice il doit y avoir, je préfère le plus petit d’entre eux ..et c’est Ryanair.
De plus, il me semble qu’il n’y a pas 4 semaines, MOL avait fanfaronné en disant que Ryanair avait assez de liquidités pour tenir 9 mois tous ses avions cloués au sol… C’est l’occasion de le prouver!
+1000 a commenté :
1 mai 2020 - 14 h 10 min
Tout à fait d’accord: faut remettre les priorités dans l’ordre!
IMPAYABLE, le MOL! a commenté :
1 mai 2020 - 10 h 51 min
Alors selon lui, si les clients ne reviennent pas c’est qu’il n’ont pas confiance dans la non-contagiosité des voyages en avion, en particulier à cause “des restrictions de santé publique telles que les contrôles de température dans les aéroports ou les masques pour les passagers et le personnel à bord des avions”…
Est ce à dire que, toujours selon MOL, si on retirait ces contrôles de température, et que personne ne porte de masque ni les passagers, ni les personnels dans les avions…la confiance des clients ne serait plus affectée et ils reviendraient…
Ca laisse rêveur! Y croit-il sincèrement ou cela tient il du MOL-Qui-se-touche?
Greg765 a commenté :
1 mai 2020 - 16 h 47 min
Je pense qu’il veut surtout dire que le climat sera anxiogène. Et que donc les gens auront peur de voyager. Ryanair militait pour le port obligatoire du masque, la prise éventuelle de température dans les aéroports, etc… et il n’y aura certainement pas le choix, ça passera certainement par de nouvelles mesures ! Mais l’ambiance est pesante et refroidira peut être les gens qui voudraient prendre des vacances !
Laurent a commenté :
1 mai 2020 - 11 h 23 min
que Ryanair laisse alors tomber toutes ses “aides à la communication” qui lui permettent de remplir ses avions!
GDS a commenté :
1 mai 2020 - 14 h 13 min
Il suffirait de proposer des aides d’état en fonction du montants des charges sociales et des impôts payés dans chaque état. Avec 3 avions à BOD et MRS 2 avions à TLS tous immatriculés à Malte sous l’AOC Malta AIR ça ne va pas faire beaucoup d’aides pour RYR.
GUB a commenté :
1 mai 2020 - 14 h 37 min
Faites disparaître cette compagnie à JAMAIS, tout le monde s’en portera bien, à commencer par les finances de l’UE!
Bullshit a commenté :
1 mai 2020 - 15 h 26 min
Ryanair va se plaindre de ne pas avoir d’aide de l’UE?
Ouh les jaloux. Il en veulent aussi? Mais pour quoi faire vu qu’ils payent ni impots, ni charge sociales.
D’ailleurs en ce moment ils n’ont aucune charge ‘tout court’ etant donné que tout est sous traité, PN compris…
Ils ont qu’à demander une aide à l’île de Man ou Jersey! Hahaha
Greg765 a commenté :
1 mai 2020 - 16 h 56 min
Aucune charge !? Vous savez combien coûte la maintenance d’un avion ? Et puis j’ai un ami pilote chez eux qui a été payé 2000€ en avril alors qu’il n’a pas du tout volé (0 heure !). Donc si, la compagnie a des charges !
Par ailleurs Ryanair contribue à l’économie française à travers les différentes taxes qu’elle paye (la DGAC peut dire merci !), sans compter les retombées indirectes. Il n’y a pas que les compagnies françaises qui rapportent de l’argent à la France ! Et il n’y a pas de raison que Ryanair paye plus en France que ce que les lois demandent. Que je sache, Aer Lingus, British Airways, Iberia, Vueling, Volotea, easyJet, jet2, Wizz… ils ne donnent pas d’argent à l’état Français pour le plaisir, si ?
L’essence même des compagnies aériennes c’est de faire voyager les gens sur de longues distances. Donc je ne vois pas d’un très bon œil ce nationalisme ! Ça s’oppose un peu à l’idée du voyage !
Red Rog a commenté :
2 mai 2020 - 10 h 44 min
Arreter nationalisme dans l’aérien.
Heureusement Ryanair et Easyjet sont là, sinon on peut compter sur Air France pour massacrer les consommateurs.
Brady a commenté :
2 mai 2020 - 11 h 18 min
J’ai du mal à comprendre que des gens puissent encore prendre la défense de cette compagnie ou plutôt de la politique menée par cet homme d’affaire …
Apparement les gens doivent être assez mal informés ou ont vraiment les yeux encrassés …
Cet individu ne manque franchement pas d’air -ne pas voir de jeu de mot ! ? -, intervenir quand on sait :
– qu’il ne respecte pas le code du travail français (entre autre)… compagnie condamnée à maintes reprises pour le « travail dissimulé » (pour exemple 8,3 million€ en 2014)
– qu’il ne respecte pas les les européennes (CE) 261/2004, concernant le remboursement des billets pour vol non effectués.
– Qu’il ne respecte pas du tout les droits du passager de manière général …
– qu’il touche des subventions ou aides d’aéroports, de régions, ou de collectivités locales …
– Qu’il a fait réaliser de sacrés montages financiers extrêmes afin de ne pas payer d’impôts (ou très peu)
– Que la compagnie a reçu de considérables de procédures à son encontre, de prestataires ou autres …
– Qu’il est tout à fait légal pour un état d’intervenir dans une entreprise dans laquelle elle est déjà actionnaire (sous forme d’augmentation de capital par exemple)
– Que Ryan Air -malgré une pratique de prix très bas – n’a pas bonne réputation et est souvent controversé …
Bref, je conseillerai sérieusement à cet homme d’entreprendre toutes démarches … et serai ravi de le voir débouté de toutes ses revendications et qu’il soit condamné une bonne fois pour toute avec effet exécutoire !
Et si sa compagnie coule, au delà de faire un escroc en moins, cela libéra le ciel de créneaux ! Bon vent !
bullshit a commenté :
2 mai 2020 - 14 h 14 min
+1 Brady
greglenaif rest un troll
Pioneer300 a commenté :
1 mai 2020 - 16 h 16 min
Ryanair qui se plaint des aides reçues par les compagnies nationales On croit rêver quand on sait ce qu elle reçoit en aides des collectivités locales lors de l’exploitation des infrastructures aéroportuaires
On croit rêver quand on sait que les pilotes sont auto entrepreneurs que les hôtesses et stewards sont payés au lance pierre Non Monsieur le directeur arrêtez de vous plaindre et balayez devant votre porte Stop aux négriers de l’aéronautique Ceci dit vous auriez tort de vous en priver vous etes soutenu par les politiques au nom de la libre concurrence ,politiques qui ensuite joueront les vierges effarouchées devant la casse sociale qui se profile dans l’aérien avec les faillites en cascade et l’explosion du chômage qui en découlera
Greg765 a commenté :
1 mai 2020 - 17 h 05 min
Faut arrêter ce fantasme qui veut que seule Ryanair reçoit des aides des collectivités. TOUTES les compagnies touchent des aides pour leurs lignes.
Ce rapport de la cour des comptes pour l’aéroport de Limoges est intéressant. On apprend que le coût (en subvention) d’un passager Ryanair arrivant à l’aéroport est de 14,80€, contre 115€ (Chalair) ou 86€ (Twinjet) !
Par contre Ryanair génère 73% du CA de l’aéroport, contre 4% pour TwinJet et 12% pour Chalair.
https://www.ccomptes.fr/fr/documents/46188
Quand aux salaires du personnel, ils sont globalement mieux pays que chez Chalair ou TwinJet ! Un copi Ryanair doit toucher environ ce que gagne un captain chez ces compagnies.
Et personnellement je préfère encore des aides ciblées et encadrées par des objectifs précis, qu’un chèque en blanc à certaines compagnies nationales, payées par nos impôts. Les pilotes d’Air France augmentés de 1% pendant que la compagnie demande le soutient de l’état, on en parle ? Par principe ils auraient au moins pu geler leurs salaires vu l’impact du Coronavirus sur leur activité. Si encore c’était l’argent de la compagnie…
fayçalair a commenté :
1 mai 2020 - 16 h 22 min
et puis certaines regions vont economiser ces subventions accordees avec l’argent des contribuables!!
Pioneer300 a commenté :
1 mai 2020 - 16 h 25 min
Ce qui est certain c’est qu’avec les 737 MAX il a fait le bon choix Bon courage messieurs les passagers pour emprunter cet avion qui a n’en pas douter ,au nom de considérations commerciales ,recevra a nouveau une certification en papier mâché comme ce fut le cas lors de sa mise en service avec les compromissions avérées entre Boeing et la FAA
Greg765 a commenté :
1 mai 2020 - 17 h 12 min
Arrêtez de fantasmer. La FAA s’est déjà fait mordre une fois, elle ne se fera pas avoir une seconde fois. Surtout vu la pression internationale. D’ailleurs la lenteur de la nouvelle certification montre bien qu’ils ne laisseront rien passer.
Je me fiche que vous soyez pro-Airbus ou pro-Boeing ou pro-Bidule comme trop de gens sur ce site. Il faut rester un minimum factuel. Cet avion ne revolera pas tant qu’il n’est pas sûr et je n’aurai aucune arrière pensée à monter dedans lorsqu’il sera à nouveau certifié. Le reste c’est juste de la superstition, et ça n’a n’a pas sa place dans un domaine technique comme l’aéronautique. Maintenant si vous faites un rituel vaudou avant de prendre l’avion, c’est votre choix !
Pioneer300 a commenté :
1 mai 2020 - 17 h 52 min
Pour l’heure il n’est pas question de parler d’être pro Airbus ou pro Boeing Il s’agit surtout de faire en sorte que la sécurité des avions soit irréprochable et pour cela il faut déconnecter les avionneurs des validations de certification Ce ne fut pas le cas pour le 737 MAX avion sorti al a hâte pour concurrencer les A320 NEO et rien ne dit que l histoire ne se répète pas pour des considérations uniquement mercantiles De toutes manières les avionneurs peuvent commencer a sérieusement envisager de réduire la voilure Les annulations de commandes vont se multiplier car comment envisager des achats de nouveaux matériels alors que les compagnies vont être sous perfusion et n’auront donc pas les liquidités nécessaires pour renouveler leur flotte
steph a commenté :
1 mai 2020 - 18 h 19 min
”remettre les priorités dans l’ordre….” vous me faites marrer !! allez débiter ça à un patron de pme-tpe (au passage, quelques millions de personnes, environ 50% de LA MASSE SALARIALE NATIONALE dans cette France désindustrialisée…), dont l’avenir est menacé, et dont les aides publiques ressemblent à une aumone grotesque si l’on fait le ratio des milliards accordés à AF pour 80 000 salariés…l’aérien est comme un enfant gaté aux aides publiques, quand on lui retire le biberon, ça pleure…ça trouve normal par contre de sous-tirer le biberon au concurrent, mais pas le sien! et si un jour A.F, puisque c’est le sujet de cette nouvelle distribution d’argent public et des grincements de dents occasionnés, devenait une entreprise comme une autre…de quel droit divin ce qui incombe à quelques millions de salariés par ailleurs, ne s’appliquerait-il pas à A.F?, j’aimerai que l’on m’explique…
poseidon a commenté :
1 mai 2020 - 20 h 25 min
le patron de ryan air a qu’a demander à l’irlande de le financer..
mais bon vu qu’il paye pratiquement aucun impot nulle part..
et l’irlande pays trés liberal..
çà se fera pas!!
sinon les subventions que ryan air a touché des années? on en parle?
ryan air a 4 milliards de liquidité…
la companie peut payer le covid..
il est logique d’aider les companies major .
elles payent énormément d’impot dans leur pays d’origine..
ryan air pendant des années a été une companie border line..
elle le paye aujourd’hui..
là elle se permet de vouloir attaquer la france..
en justice..
j’espere que l’état se laisserra pas faire.
jamais ryan air oserait faire celà au USA..
il est temps aujourd’hui de reréglementer le traffic aérien..
Mikari a commenté :
2 mai 2020 - 7 h 15 min
L’atout premier de Ryanair c’était son prix très bas maintenant elle a plus besoin d’un billet plus chère pour renflouer ses caisses. Quel paradoxe.