La compagnie aérienne Air Tahiti Nui opèrera le 19 avril 2020 un deuxième vol de continuité territoriale entre Papeete et Paris-CDG (vol TN64), en direct à l’aller et via la Guadeloupe au retour, afin de rapatrier en métropole les Français coincés par la pandémie de Covid-19.
Comme mardi dernier et le 15 mars, la compagnie polynésienne va de nouveau effectuer dimanche prochain le plus long vol domestique de l’histoire de l’aviation, toujours à bord de l’un de ses Boeing 787-9 Dreamliner configurés pour accueillir 20 passagers en classe Affaires, 32 en Premium et 232 en Economie (avec quatre pilotes). Air Tahiti Nui précise dans un communiqué que le départ est programmé le 19 avril à 3h30 heure locale (dans la nuit de samedi à dimanche donc), le vol étant opéré sans escale pour une arrivée prévue à Paris lundi à 7h50.
Air Tahiti Nui invite les voyageurs autorisés à se déplacer entre la Polynésie française et la Métropole à réserver sur son site internet ou à contacter son centre de réservation au 40 47 67 87 pour tout renseignement ou toute réservation. Elle rappelle que l’attestation de déplacement est indispensable pour tous les déplacements vers ou depuis la métropole.
Le vol retour TN67 est programmé au départ de Paris-CDG le mercredi 22 avril à 16h35 et sera opéré avec une escale à Pointe-à-Pitre ; son arrivée à Papeete est prévue le 23 avril à 3h25 heure locale (dans la nuit de mercredi à jeudi). Air Tahiti Nui précise que ce vol est exclusivement dédié au transport de fret « dans le bon respect des restrictions toujours en vigueur en matière de déplacement des passagers aériens entre la métropole et la Polynésie ».
Les prochains vols seront programmés « en concertation avec le Haut-Commissariat de la République en Polynésie française ». Air Tahiti Nui a remporté un appel d’offre pour proposer une rotation tous les dix jours pendant deux mois entre la Polynésie et la métropole ; elle avait suspendu ses vols réguliers le 28 mars.
Alexis a commenté :
13 avril 2020 - 10 h 11 min
Mortelle cette escale à LAX. Il me semble que le vol n’est pas complet auquel cas ce ne serait pas possible.
Est-ce que Tahiti nui et Air France en code sharing certains jours sur cette destination ont vraiment besoin de cette escale à LAX pour remplir ?
Qu’en est-il de la rumeur Vancouver ?
Alexis a commenté :
13 avril 2020 - 13 h 39 min
Merci pour les précisions de chiffres TFFRYYZ.
Je ne dis pas que nous n’avons pas besoin des touristes américains. Je dis qu’on peut envisager deux vols par semaine sans escales depuis la métropole. Avec des avions plus petits que les B777 d’AF mais mieux remplis et plus confortables.
L’expérience serait beaucoup plus agréable.
Le transit n’est un transit que de nom. On sort complètement de la zone internationale.
On se fait scanner les doigts et visages deux à trois fois; renifler par des chiens deux fois. Et confisquer ses boissons Duty Free.
Pour rentrer dans le même avion après avoir perdu 3.5 heures.
Je préférerais payer plus cher mon vol sans l’escale.
ROUPETTES DE LAPINS a commenté :
13 avril 2020 - 10 h 32 min
Restons français, Guadeloupe ou Guyane, il n’y a pas mieux en attendant les lignes directes en ULR.
ajar a commenté :
13 avril 2020 - 11 h 57 min
Oui il nous faut arrêter les escales aux USA . l’A350/1000 ULR ou 787-9 doivent nous le permettre .
TFFRYYZ a commenté :
13 avril 2020 - 12 h 45 min
Le premier marché touristique de la Polynésie française est le marché américain avec un peu moins de 76 000 touristes en 2018 contre un peu moins de 50 000 touristes français selon les données du rapport annuel de l’institut d’émission des outremers (Banque de France). L’anti américanisme primaire a donc ses limites. Ce n’est pas le seul marché français qui va compenser l’arrêt des liaisons aériennes entre Tahiti et la Californie.
GREFF a commenté :
13 avril 2020 - 19 h 32 min
Ce n’est pas de l’anti-américanisme primaire même si cela est plus que salutaire face à un président qui dit haut et fort qu’il est en guerre contre l’Europe. L’escale aux USA freine considérablement les voyages vers Tahiti tant en heure qu’administrativement. Il peut donc y avoir des vols directs depuis les USA opérés par des compagnies américaines, cumulés à des vols directs depuis l’Europe en Airbus ULR qui seront plus que remplis. Ces nouveaux Airbus en direct peuvent justement augmenter significativement le marché français et européen sur Tahiti avec un hub non plus à LAX mais à CDG. Le problème c’est qu’Air Tahiti Nui a fait une boulette en changeant pour Boeing pour brosser les USA dans le sens du poil afin de conserver ses créneaux à LAX. En restant chez Airbus ils auraient pu “upgrater” vers des ULR/XLR à terme face au nouveau besoin de vols directs et sortir de cette dépendance aux USA. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter, les USA, afin de sortir leur pays de l’ornière Covid-19, allant plus que privilégier des créneaux de décollage pour les vols compagnies USA au détriment des autres compagnies.
michael tolini a commenté :
13 avril 2020 - 22 h 54 min
Lescale de LAX est surtout une escale commerciale, cette ligne ne peux pas survivre avec une escale en Guadepoupe qui serait une escale purement technique.
atc.gp a commenté :
15 avril 2020 - 4 h 13 min
Il pourrait bien y avoir quelques candidats à PTP (voir même de FDF) pour aller faire un tour à PPT en vacances. Mais le produit à destination ne correspond pas à la demande antillaise en quantité suffisante pour rentabiliser une escale.
BORNE a commenté :
14 avril 2020 - 10 h 35 min
Je suis passé 4 fois à LAX mais depuis je ne vais plus en Polynésie car le transit
est interminable et gâche le plaisir du voyage .
jacques MATHIEU a commenté :
28 avril 2020 - 14 h 03 min
Nous, c’était en Juillet 2006…que nous avons ( mal)supporté cette escale à Los Angeles.
J’admets que des raisons économiques & techniques s’interposent dans ce processus ?
Peut-être une clientèle serait intéressée par un vol direct “basique”, voire avec une escale aux Antilles ?