Le RavnAir Group, première compagnie aérienne régionale en Alaska, a déposé son bilan, cloué au sol sa flotte de 72 avions et mis au chômage partiel les employés encore présents, n’ayant pas pu résister à la chute de la demande entrainée par la pandémie de Covid-19.
Basé à l’aéroport d’Anchorage-Ted Stevens et opérant pour le compte d’Alaska Airlines, Pen Air et RavnAir Connect, le groupe aérien américain a annoncé le 5 avril 2020 s’être mis sous protection contre les créanciers (Chapter 11), « en raison de la pandémie mondiale de COVID-19 et de la perte sans précédent de 90% du chiffre d’affaires passagers de ses trois compagnies aériennes ». RavnAir Group précise dans un communiqué qu’il doit « temporairement » cesser toutes ses opérations et immobiliser au sol ses 72 avions – des appareils de 5 à 37 sièges, allant du Cessna 180 Skywagon au De Havilland DHC-8-100 en passant par les Beechcraft 1900. Ils lui servait à transporter des passagers, du fret et du courrier vers 115 communautés en Alaska.
Tout le « personnel restant » est licencié temporairement, « jusqu’à ce que l’entreprise soit en mesure de couvrir les frais de réembauche, de reprise des vols et d’exploitation pour les nombreuses communautés servies dans tout notre État ».
Cette mise sous Chapter 11 devrait permettre au groupe de « faire une pause » et d’attendre des réactions à ses demandes de subvention « en vertu de la loi fédérale CARES et d’autres sources d’aide financière », qui lui permettront de surmonter la crise du coronavirus et « redémarrer avec succès les opérations ». Ravn souligne avoir été en contact depuis vendredi avec les dirigeants d’autres transporteurs aériens en Alaska, afin de « les aider à établir un service aérien nouveau ou de remplacement partout possible ». Il poursuivra ces efforts pendant cette « période incertaine », jusqu’à ce que l’entreprise puisse reprendre ses propres opérations.
defan a commenté :
7 avril 2020 - 18 h 42 min
Titre incorrect. Un dépôt de bilan sous chapter 11 de la loi de faillite aux USA correspond non à une faillite mais à une procédure de redressement judiciaire qui peut déboucher sur un accord de poursuite d’activité ou sur une liquidation judiciaire, et là il s’agira d’une faillite.
Le toulousain a commenté :
7 avril 2020 - 19 h 09 min
On peut rajouter germanwings depuis aujourd hui
Plus une quarantaine d avion mis au rebut par Lufthansa / eurowings
A380/340-300-600/320 /747……
Ca va faire mal a force
BA qui parque partout en Europe 380 en france -747 en Espagne Et son cimetière de tout le reste en UK…