Histoire de l’aviation – 31 mars 1912. Dernier jour de compétition pour les aviateurs engagés dans le Grand Prix de Monaco, qui s’est ainsi tenu dans la principauté monégasque jusqu’à ce dimanche 31 mars 1912, mettant ainsi aux prises pas moins de huit pilotes d’hydroaéroplanes, ce concours destiné à ce type d’appareils étant alors le premier du genre à l’échelle mondiale. C’est sur la victoire de Maurice et Henry, que prend fin le prix, ces derniers montant sur les deux plus hautes marches du podium en ce jour.
Le Grand Prix de Monaco, qui a vu le jour sous l’impulsion de Camille Blanc, appartenant à l’International Sporting Club de la ville, mettra également en valeur les qualités des appareils des frères Farman, c’est aux commandes de deux modèles émanant de leur atelier que le Belge Jules Fischer et le Français Eugène Renaux vont s’imposer comme les deux gagnants au classement général. Le gain du premier s’élevant à 8 000 francs et celui du second à 4 000 francs…
Jules Fischer pilotait pour l’occasion un biplan mis au point par Henry Farman, disposant de flotteurs doubles, motorisé avec un Gnome Gamma capable de fournir une puissance de soixante-dix chevaux, Eugène Renaux optant, pour sa part, pour un modèle mis au point par Maurice Farman, soit un biplan à trois flotteurs, doté d’un moteur signé Renault, à savoir un V8 d’une puissance de soixante-dix chevaux.