Le Conseil constitutionnel a constaté officiellement jeudi l’échec du projet de référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation du groupe ADP (Aéroports de Paris) qui n’a pas obtenu en neuf mois le soutien de 10% des électeurs exigé pour être validé.
“Le nombre de soutiens (…) à recueillir était de 4.717.396” mais seuls “1.093.030” signatures en faveur du RIP ont été enregistrées et validées, indiquent les “sages” du Conseil constitutionnel dans un communiqué.
“La proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris n’a donc pas obtenu le soutien d’au moins un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales“, constate le Conseil constitutionnel qui publiera cette déclaration au journal officiel.
Pour l’heure, la privatisation du groupe ADP, prévue dans le cadre de loi pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), est repoussée à une date indéterminée par le gouvernement compte tenu de l’effondrement du marché et des difficultés du secteur aérien liés à la crise du coronavirus.
bergeron a commenté :
27 mars 2020 - 14 h 52 min
Dommage que la privatisation soit retardée par le gouvernement qui a bien joué et gagné avec le RIP? Est-ce encore le moment d’acheter?
Wind Surf a commenté :
28 mars 2020 - 16 h 49 min
Un peu tard, mon p’tit gars. L’action a perdu environ 50%. Les fonds vautours et, peut-être aussi, Vinci Vautour ont sans doute raflé ce qui trainait en bourse. Il n’y plus de “papier” pour les mini-vautours.
Vinci pourra prendre comme base de discussion le cours actuel. Ca doit les faire saliver. …….à condition que le bradage au privé revienne à l’ordre du jour, ce qui n’est pas évident. Les privatiseurs de Bercy, Matignon ou plus haut auront pas mal à faire ailleurs dans les mois qui viennent.
Wrangel a commenté :
30 mars 2020 - 15 h 51 min
Bonjour à tous
Plus de quatre millions de soutiens pour pouvoir effectuer un référendum populaire… Est-ce se moquer du monde ?
En Suisse, certes neuf fois moins peuplée, cent mille suffisent.
S’agit d’un référendum virtuel ou réel ?
Qu’en dire alors : achetez du Vinci qui fera aux aéroports parisiens ce qu’il pratique avec les autoroutes : je fais travailler mes filiales de B.T.P. ou autres à des prix peu communs comme le dit la Cour des Comptes française.
De plus, c’est le mooment d’investir.
Belle journée.