Histoire de l’aviation – 25 février 1965. Le dernier-né du constructeur aéronautique américain McDonnell Douglas, à savoir son appareil inspiré de la Caravelle, d’une envergure de 28,47 mètres, DC-9, réalise en ce jeudi 25 février 1965 son tout premier vol. Un événement dont la presse quotidienne se fera l’écho, cette dernière rendant compte de cette sortie dans les airs avec installé aux commandes de l’avion court-moyen-courrier le pilote George Jansen.
Pour mener à bien ce vol dans le ciel de Long Beach, George Jansen pourra compter sur un autre aviateur : en effet, le pilote Paul Patten étant également du voyage. Les deux hommes seront également accompagnés par George Walker qui est un ingénieur. Ensemble, ils évalueront le comportement de l’appareil en vol, qui officiera sur les lignes de la compagnie Delta Airlines à la fin de l’année 1965.
Le DC-9, doté d’une capacité de transport de 90 passagers, dispose de turbofans JT8D-5 Pratt et Whitney, au nombre de deux, affichant une poussée unitaire de 5 443 kilogrammes. Pouvant évoluer à une vitesse de croisière de 917 kilomètres par heure, il revendique une endurance de 2 631 kilomètres.
Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
GVA1112 a commenté :
25 février 2020 - 7 h 19 min
A cette époque, les USA profitaient du transfert de technologie !!!
Aujourd’hui, .. ils pourraient aussi s’en inspirer :-).
Filoustyle a commenté :
25 février 2020 - 8 h 32 min
Inspiré de la caravelle ? Voila une réflexion poli
Disons qu’ils ont agit comme les chinois aujourd’hui ?
poseidon a commenté :
25 février 2020 - 8 h 59 min
le beoing 717 est un dc 9 modernisé. volotea en utilise encore 3.
sinon c’est exact.
la france a toujours su faire des avions.performants
la caravelle ;le mercure; voir le concorde.
par contre pour les vendre.
avec des usa qui soit vous copie soit vous coule..
et des européens qui achetaient us.. mission impossible.
airbus a permis enfin de vendre des avions en impliquant les pays d’europe..
voir la chine..
le risque effectivement c’est la copie mais c’est la seule façon pour vendre.
sinon ils achetent ricain.
ERIK DE NICE a commenté :
25 février 2020 - 9 h 18 min
Sud Aviation avait commi à l’époque l’énorme erreur de co fier la commercialisation de la Caravelle à Mc Douglas
C’était mal connaitre les,américains qui se sont immédiatement inspirés de cette dernière pour copier la configuration pour sortir le DC9 et par là même bloquer outre atlantique la commercialisation de la Caravelle au plus grand profil du DC9.
Aujourd’hui Mc Donnel Douglas n’existe plus, (absorbé par Boeing) et Airbus est le premier constructeur mondial d’avions civils.
A croire que pour les européens face aux américains, ceux-ci ne perdent jamais, soit ils gagnent, soit ils apprennent..
Just Biou a commenté :
25 février 2020 - 14 h 02 min
Je crois me souvenir que le rapprochement était allé plus loin que prévoir la commercialisation. Il me semble qu’il y avait eu des échanges techniques assez poussés (= remise de dossiers techniques de base, etc.) en vue d’une fabrication sous licence par Douglas. Une fois ces documents à leur disposition, les Américains auraient fait un bras d’honneur à Sud Aviation et auraient lancé la conception du DC9, largement facilitée par la naïveté de la partie française. Ils avaient à leur disposition les conclusions d’années de travail des bureaux d’étude de Sud Aviation – GRATOS !
Ce n’est plus de la copie mais du vol de connaissances.
Parmi les lecteurs, quelqu’un peut-il confirmer ou infirmer ces dires ?
Grinch' a commenté :
25 février 2020 - 17 h 41 min
Bonjour Just Biou.
Effectivement, l’accord signé entre Douglas et Sud Aviation prévoyait que non seulement ” Douglas apporterait son expérience en matière de commercialisation et d’après-vente (sous-entendu de la Caravelle) sur les marchés nord et sud américains “, mais aussi que ” Si le volume des ventes le permettait, Douglas entreprendrait la construction sous licence de la Caravelle ” (source : Docavia n°53 de René Jacquet-Francillon, entre guillemets les extraits tels quel du livre).
J’ignore par contre jusqu’où était allé le transfert de données, le livre de Jacquet-Francillon ne le détaille pas, mais on peut imaginer que pour assurer la construction sous licence d’un avion, il faut quand même posséder pas mal de documents techniques.
Dakota a commenté :
25 février 2020 - 10 h 48 min
Le Mercure un appareil ” performant ” ? J’ai un doute. Il faudrait s’entendre sur le qualificatif ” performant “. La seule performance qu’il ait réalisé c’est qu’aucune compagnie (aucune absolument) n’a eu envie de l’acheter… Le gouvernement de l’époque avait obligé ” Air Inter ” à en acheter une dizaine. La production s’est arrêtée moins d’un an après la mise en service… J’ai voyagé assez souvent sur cet appareil et il était très inconfortable, ce dont témoigne encore maintenant un passage de la fiche Wikipedia : “les moteurs Pratt & Whitney qui l’équipent sont relativement anciens, ils sont bruyants et consomment trop. Enfin, il est handicapé par un mouvement de lacet très sensible aux places arrière, les rendant particulièrement inconfortables. “
Airbid a commenté :
25 février 2020 - 11 h 20 min
Inspiré est un euphémisme, on peut dire carrément copié après l’achat de quelques exemplaires par United.
fanaéro a commenté :
7 juin 2020 - 9 h 38 min
Le MERCURE était plus performant que son concurrent BOEING 737 car plus rapide mais une autonomie dérisoire face à l’américain. L’avion civil Dassault aura une belle carrière, si on peut l’appeler belle, aux couleurs d’AIR INTER, 10 exemplaires + le prototype numéro 1 remis aux normes de sécurité. Total de 11 aéronefs parcourant l’hexagone en moins de 50 mn.