Airbus a présenté au premier jour du Salon aéronautique de Singapour MAVERIC (Model Aircraft for Validation and Experimentation of Robust Innovative Controls), avec un démonstrateur du projet d’avion « blended wing body ».
Le 11 février 2020 lors du Singapore Airshow, l’avionneur européen a présenté les détails du projet « disruptif » d’avion bimoteur, qui a « le potentiel de réduire de 20% la consommation » par rapport aux monocouloirs actuels. La maquette de 2 mètres de long et 3,2 mètres de large, où l’aile et le fuselage se confondent, propose une configuration ouvrant « de nouvelles possibilités pour le type et l’intégration des systèmes de propulsion, ainsi qu’une cabine polyvalente pour une toute nouvelle expérience de passagers à bord », détaille un communiqué d’Airbus. Lancée en 2017, MAVERIC a pris son envol en juin dernier ; depuis, la campagne d’essais en vol est en cours et se poursuivra jusqu’à la fin du deuxième trimestre 2020.
Airbus « tire parti des technologies émergentes pour ouvrir la voie à l’avenir du vol. En testant des configurations d’avions perturbateurs, Airbus est en mesure d’évaluer leur potentiel en tant que futurs produits viables », a déclaré Jean-Brice Dumont, EVP Engineering Airbus. « Bien qu’il n’y ait pas de délai précis pour la mise en service, ce démonstrateur technologique pourrait contribuer à changer les architectures des avions commerciaux pour un avenir écologiquement durable pour l’industrie aéronautique ».
Airbus utilise ses principaux atouts et capacités d’ingénierie et de fabrication, « en étroite collaboration avec un écosystème d’innovation étendu », pour accélérer les cycles traditionnels de recherche et développement. L’avionneur est ce faisant en mesure d’obtenir « des preuves de concepts, à une échelle et à une vitesse convaincantes, faisant ainsi avancer la maturité et augmentant leur valeur ». Grâce à AirbusUpNext, un programme de recherche, Airbus travaille actuellement sur un certain nombre de projets de démonstration en parallèle : E-FAN X (propulsion hybride-électrique), fello’fly (vol en «formation» en forme de V) et ATTOL (décollage et atterrissage d’un taxi autonome).
Checklist a commenté :
11 février 2020 - 14 h 24 min
Ce genre d’oiseau que j’aime bien…
Alibaba a commenté :
11 février 2020 - 14 h 44 min
Ils s’y mettent tous à l’aile volante, pourquoi pas.. ça va demander de changer toutes les infrastructures aéroportuaires, c’est beaucoup d’argent et de modification pour une faible avancée. 20% de reduction c’est bon, mais ça reste faible pour un tel remodelage. Il faut travailler les types de propulsion, c’est la que la technologie doit faire un boom ?. Commençons par l’aérien pour pouvoir transférer cette technologie à l’espace, ou peut être l’inverse ?? Parce que pour le moment on reste sur notre joli caillou.
fayçalair a commenté :
11 février 2020 - 15 h 07 min
pourvu qu’ils arrivent a negocier les problemes lies a l’aile delta comme la qualite des pneus par exemple
I HAD A DREAM... a commenté :
11 février 2020 - 16 h 16 min
…et si en plus d’être assez ” révolutionnaire”, cet engin volait AVANT le NMA??? Là ce serait le pied!
saguet a commenté :
11 février 2020 - 16 h 59 min
La photo de la cabine ne laisse présager aucune amélioration du confort en cabine pour le plus grand nombre . Alors non merci …
EnGreve a commenté :
11 février 2020 - 17 h 35 min
En gros, une bétaillère…
Je pensais qu’Airbus avait compris après son (magnifique) A380.
@engreve a commenté :
11 février 2020 - 19 h 20 min
Genre de commentaire très petit et pas constructif.
Allez prendre le métro à Tokyo aux heures de pointe avec les “pousseurs” payés pour cela ou le RER & métro sur Paris lors des heurs de pointe ou des grèves.
Alors vous emploierez peut être le mot bétaillère à bon escient.
Les avions sont bien plus confortables que nos trains 3ème classe siège en bois d’avant guerre !
C’est à se demander si vous avez déjà pris l’avion !
Vous payez ce que vous choisissez.
Certains se satisfont du low cost.
La plupart des compagnies ont généralement des offres diversifiées : business ou siège éco premium.
J’ai voyagé sur tous types d’avions et jamais vu de bétaillère.
Jojo a commenté :
11 février 2020 - 19 h 35 min
Vous savez, pour la minorite qui pratiquent RER A ou B, prendre ce que vous appelez une betaillere pour pas tres cher qques heures….
GUB a commenté :
12 février 2020 - 9 h 28 min
Le futur de l’aviation, la nouvelle rupture technologique sera effectivement l’aile volante! En revanche, quid du réaménagement des aéroports existants? Si des aéroports comme CDG peuvent encore s’étendre (le choix du site était vraiment visionnaire sans être top loin de Paris), qu’en sera-t-il des aéroports comme LHR?
poseidon a commenté :
12 février 2020 - 10 h 37 min
l’aile volante a plusieurs avantages
la consommation mais surtout avec la portance améliorée.
par rapport à un fuselage classique.
on pourra pour le meme encombrement qu’un 380 emmener 900 personnes.
effectivement ce sera la bétaillére avec une vingtaine de siege par rangée!!!
et çà c’est pas l’avenir.
non l’avenir serait une aile volante de 400 places..
avec l’encombrement et la conso d’un A 321 néo.
et seulement 10 sieges par rangée..
par contre ce qui va freiner la construction de cette aile volante c’est le cout astronomique d’un tel engin..
à rapprocher du cout de l’avion furtif ricain!!
donc pas avant 30 ans ce genre d’avion!!futuriste