Un syndicat de contrôleurs aériens appelle de nouveau à la grève pour le vendredi 24 janvier, toujours dans le cadre des manifestations contre le projet de réforme des retraites.
Déjà à l’origine de plusieurs arrêts de travail chez les aiguilleurs du ciel, dont ceux de la semaine dernière qui ont eu peu d’impact sur le trafic contrairement aux précédents, l’USAC-CGT a de nouveau appelé les employés de la DGAC à faire grève le 24 janvier 2020 « ainsi que les nuits en amont et en aval ».
Deuxième syndicat chez les contrôleurs aériens et premier à la Direction Générale de l’Aviation Civile tous personnels confondus, il précise dans un communiqué se joindre « à l’appel intersyndical » à manifester vendredi, « jour du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi ». « Faisons de cette journée une journée de contestation massive en rejoignant les manifestations interprofessionnelles partout en France », déclare le syndicat
Hormis des retards, la grève de trois jours la semaine dernière a eu peu d’impact dans les aéroports français, contrairement aux précédents mouvements, le 9 janvier et en décembre quand des centaines de vols avaient été annulés. LA DGAC avait alors demandé aux compagnies aériennes de supprimer entre 20% et 25% des vols jusque dans sept aéroports de métropole, la traversée de l’espace aérien français étant également perturbée.
©Eurocontrol
FL360 a commenté :
20 janvier 2020 - 19 h 16 min
Les travailleurs-camarades syndiqués à 12 000 €/mois se réveillent !
PIERRE a commenté :
21 janvier 2020 - 2 h 30 min
Comment peut on supporter la dictature de ces FDP. Un pays qui laisse diriger les staliniens est un pays foutu
T-LFSP1 - t-lfsp1@oulook.fr a commenté :
21 janvier 2020 - 8 h 03 min
Bjr – le soucis aujourd’hui c’est que des syndicats de voyous qui ne représentent qu’un faible pourcentage des salariés, arrivent à imposer leur loi. Cela vaut pour les pilotes, les contrôleurs et d’une manière générale toute la fonction publique. J’ose espérer qu’un tribunal populaire jugera un jour la CGT et son fidèle allié qu’est la France insoumise. Je souhaite également que la SNCF ne verse pas un sou au comité d’entreprise mais ça, ce n’est que du rêve car je ne crois pas que ce soit possible, dommage… Et pendant ce temps-là, les Petits au sens noble du terme, galèrent dans les transports. Ceci dit, comme a fait de Paris le centre du monde, on ne parle que des Parisiens et leurs soucis de Parisiens. Ici, pas de problème hormis pour celles et ceux qui veulent prendre un TGV piloté par un nantis en retrait à 50 piges se palpant 3.500 €/mois en fin de carrière. Ce cette catégorie-là, j’en ai trois dans ma famille, inutile de vous préciser qu’il y a des sujets qu’on n’aborde pas à table…! Au moment où j’écris, encore 710 jours 9heures et 27 minutes avant les vacances éternelles après 47 ans de boulot (moins un an d’armée)