Histoire de l’aviation – 19 janvier 1919. 25 000 francs, voilà la somme mise en jeu par les célèbres Galeries Lafayette qui, en cette année 1919, souhaitent réaliser un beau coup d’éclat en lançant un prix à destination des pionniers de l’air. La direction souhaite, en effet, qu’un aviateur se pose en aéroplane sur le toit du magasin se trouvant à Paris. Ce qui constitue un très gros défi, compte tenu de la taille de la terrasse où aura lieu l’atterrissage.
Effectivement, les aviateurs devront faire preuve d’agilité et de précision s’ils veulent que leur vol soit couronné de succès, car ladite terrasse n’affiche que 28 x 12 mètres et n’est aucunement faite pour cet usage, cela va sans dire, d’autant plus qu’il est formellement interdit de survoler la capitale déjà à cette époque.
Cela dit, ni la dimension du toit ni la menace policière ne vont effrayer le Français Jules Védrines, breveté pilote depuis le 7 décembre 1910, ayant obtenu le fameux sésame à Pau. Il va, en effet, tenter sa chance, alors même que la brume a envahi le ciel. En dépit de ces conditions météo, il va réussir, étant installé aux commandes d’un Caudron G3. Certes, l’appareil sera endommagé lors de l’opération et Védrines verbalisé pour son non-respect de la loi, mais ça valait la peine !
Publié le 1 novembre 2024 à 00h03
Inukshuk a commenté :
19 janvier 2020 - 8 h 40 min
L’histoire ne dit pas comment il est reparti ? Heureusement à cette époque les avions étaient plus faciles à démonter !