L’aéroport de Marseille-Provence a accueilli l’année dernière 10.151.743 passagers, un trafic en hausse de 8,1% principalement portée par l’international. Il se porte à la troisième place des aéroports régionaux français, derrière Nice et Lyon.
L’année 2019 « confirme la dynamique de croissance » de l’aéroport marseillais, qui dépasse la barre des 10 millions de passagers. Cette croissance est essentiellement liée à l’international (+11,1%), souligne le gestionnaire AMP dans son communiqué, sans fournir d’autres précisions. Les vols vers et depuis l’étranger représentent aujourd’hui 62% du trafic de l’aéroport, et porte environ 80% de sa croissance 2019. « Grâce à son emplacement privilégié et aux investissements réalisés », l’aéroport accueillera cette année 33 compagnies aériennes régulières qui desservent plus de 120 destinations en vols directs dans 33 pays (programme annuel).
- 17,7% de ces passagers (1,8 million) se sont rendus à l’aéroport par les transports en commun, soit une croissance de 13,5% par rapport à l’année 2018. La croissance des transports en commun est ainsi supérieure à celle du trafic aérien.
- L’activité fret est également en progression, avec près de 59 700 tonnes traitées en 2019 (+5,3%). L’aéroport conforte ainsi sa position de premier aéroport régional français et en Méditerranée occidentale pour le fret express.
- Côté résultats financiers, le chiffre d’affaires s’établit à 158,5 M€ (+7%), l’EBE est en croissance d’environ 10% et le ratio EBE/CA est supérieur à 32%. « La progression constante du ratio EBE/CA renforce l’amélioration de la performance de l’entreprise. Elle confirme la capacité de l’aéroport à financer des projets structurants et capacitifs ».
- 39 millions d’euros auront été investis en 2019 afin d’améliorer l’expérience passager et de réaliser de nombreux projets d’avenir tels que la rénovation et l’extension du Terminal 2 ou encore les études préparatoires au lancement du Cœur d’aéroport.
- 4500 collaborateurs se mobilisent chaque jour pour l’amélioration de l’expérience passager et de l’excellence opérationnelle de l’aéroport.
- Enfin, l’aéroport contribue à près d’un milliard d’euros à la création de richesse sur le territoire et génère 13.200 emplois induits.
2020 : les nouveautés tournées vers l’international
« En ligne avec sa stratégie », les ambitions de l’aéroport Marseille Provence sont claires : développer les lignes vers l’Europe et le bassin méditerranéen, améliorer l’accessibilité avec les grands hubs internationaux et ouvrir de nouvelles lignes long-courriers. L’international est « résolument un enjeu de taille » ; accroître le nombre de lignes point à point « contribue au développement de l’activité touristique et économique du territoire et au rayonnement international du territoire ».
Pour l’été 2020, 17 nouvelles lignes sont d’ores et déjà annoncées par rapport à l’été 2019 : Alghero, Antalya, Athènes, Castellon, Catane, Copenhague, Dakar, Dublin, Essaouira, Koutaïssi, La Canée, Londres-Southend, Milan Bergame, Olbia, Sofia, Tel Aviv et Vienne. Au total, ce sont 124 destinations et 158 lignes régulières qui sont prévues à ce jour pour l’année 2020
La feuille de route d’AMP est « ambitieuse : continuer à développer la connectivité aérienne en lien avec l’attractivité du territoire en s’inscrivant résolument dans une démarche de croissance durable ». Augmentation de la part des avions de dernière génération, augmentation de leur capacité, développement des transports en commun, conception éco-responsable des nouvelles infrastructures, ancrage et coopération territoriale… Aéroport Marseille Provence se dit « résolument engagé dans des actions de maîtrise et de réduction de son empreinte environnementale ».
Le développement des transports en commun est l’un des enjeux majeurs démontrant cet engagement. Avec une part toujours en croissance, l’objectif ambitieux des 25% de passagers utilisant les transports en commun à horizon 2025 « est résolument en ligne de mire, en lien avec le plan de déplacements urbains de la Métropole Aix-Marseille-Provence. Un meilleur cadencement ferré, des liaisons efficaces et des voies de circulation dédiées sur l’autoroute contribueront à l’amélioration de l’accessibilité et de l’intermodalité de l’aéroport, et donc du territoire ».
Les nombreux projets d’avenir s’inscrivent également dans cette démarche puisque, parmi ses projets les plus structurants, l’aéroport a d’ores et déjà confirmé l’installation d’ombrières photovoltaïques sur le dernier étage de ses nouveaux parkings (P3 et P4). Ces ombrières produiront plus de 10% de la consommation électrique de l’aéroport et seront utilisées en autoconsommation, directement sur le site. 130 nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques y seront également installées. Enfin, ses nouveaux bâtiments seront labellisés « Bâtiment Basse Consommation ».
Au global, grâce à tous les travaux de rénovation effectués ces dernières années et aux efforts d’optimisation de sa consommation, l’aéroport Marseille Provence est « revenu à son niveau de consommation électrique d’il y a 20 ans ». En récompense de ces actions favorisant la réduction de ses émissions de CO2, l’ACI Europe a décerné à l’aéroport le niveau 3 de sa démarche Airport Carbon Accreditation en 2019 (le niveau 3, « Optimisation », est le témoin de l’engagement de tous les acteurs de la plateforme dans la réduction de leur empreinte carbone ; l’aéroport avait en effet réussi à diminuer de 25 % ses émissions de CO2 entre 2013 et 2017, précise le communiqué d’AMP). L’ambition de l’aéroport étant « bien évidemment » de poursuivre son engagement et se diriger vers la neutralité carbone (niveau 3+), où toutes les émissions carboniques de l’aéroport seront compensées, à horizon 2022
Jean-Paul Ourliac, Président du Conseil de surveillance d’Aéroport Marseille Provence, soulignait hier : « Réduire l’impact du transport aérien tout en préservant notre croissance économique, tel est l’équilibre que nous nous attachons à atteindre. La maîtrise de notre empreinte environnementale est aujourd’hui un enjeu prioritaire pour l’aéroport, pour les riverains et pour les générations à venir. Ce n’est pas une soumission à une mode ; c’est un engagement durable ». Philippe Bernand, Président du Directoire d’Aéroport Marseille Provence, poursuit : « cette année est une nouvelle fois marquée par de très belles performances, fruit d’une gestion rigoureuse et du développement de notre activité aérienne. Cette dynamique de croissance s’accompagne d’un engagement fort sur les plans sociétal et environnemental, pour inscrire l’aéroport dans une dynamique de croissance durable. Nous n’entendons pas nous arrêter là, preuve en est la réalisation de différents projets et d’infrastructures éco-responsables. A ne pas en douter : Aéroport Marseille Provence est un
acteur engagé ! »
Le site de l’aéroport Marseille Provence regroupe aujourd’hui plus de 140 entreprises et 4500 salariés, dont 390 salariés d’Aéroport Marseille Provence.
Filoustyle a commenté :
17 janvier 2020 - 9 h 21 min
? hou hou Toulouse tu es ou ?
Ah oui occupé à ouvrir des et s’écharper à qui aura le magot que de faire venir des compagnies aériennes et developper ton traffic ?
Filoustyle a commenté :
17 janvier 2020 - 10 h 22 min
? hou hou Toulouse tu es ou ?
Ah oui occupé à ouvrir des magasins et s’écharper à qui aura le magot que de faire venir des compagnies aériennes et developper ton traffic ?
ARNAUD a commenté :
17 janvier 2020 - 11 h 48 min
On voit mal l objet et l intérêt de ce charabia.
efinlandez a commenté :
17 janvier 2020 - 10 h 30 min
Aéroport propre, bien conçu, beaucoup de travaux urbains très bien penses et réalises. Terminal low cost bien réaménagé par rapport aux autres aéroports….
rv2lyon a commenté :
17 janvier 2020 - 13 h 39 min
Le coup de mou de MRS est passé. Dépassé durant deux années par TLS, la structure a su réagir pour augmenter fortement sa fréquentation. Nous aurons au classement des progressions certainement encore le trio MLH, BOD et NTE au dessus des 10%, suivi par LYS et MRS vers les 8% puis NCE, TLS, ORY et CDG entre 4 et 5%. Ces 9 grands aéroports représentent 95% du trafic passagers en France, dont 50 par les deux plateformes Parisiennes, preuve de notre beau centralisme Français.
Chaque aéroport en France est en train d’investir pour être plus propre, plus efficace et plus rentable. Il faudrait juste désormais une loi Européenne imposant aux avions qui se posent en Europe d’être équipés d’ici 2030 d’un système de roulage électrique pour garantir une qualité de l’air, une diminution du bruit et des conditions de travail de tout le personnel au sol. Cela imposerait de fait les compagnies aeriennes du monde entier à faire le choix d’équiper leurs avions du système SAFRAN qui oeuvre pour la planète.
czl a commenté :
17 janvier 2020 - 14 h 06 min
Les droits d’Aigle Azur à Marseille ont été octroyés comme suit :
Air France
Marseille-Alger
Volotea
Marseille–Annaba,
Marseille–Béjaïa
Marseille–Constantine
Marseille–Oran
Marseille–Sétif
Marseille–Tlemcen
Lucas a commenté :
17 janvier 2020 - 14 h 42 min
Escusez moi, mais où avez eu ces informations?
Merci
SERGE13 a commenté :
17 janvier 2020 - 14 h 51 min
EXACT et vive le retour de Transavia sur le tarmac
pelagornis a commenté :
18 janvier 2020 - 20 h 20 min
En dehors de l’Algérie Aigle Azur assurait Beyrouth. Dommage.
dupont a commenté :
17 janvier 2020 - 17 h 02 min
En 2020 début de construction du hall central “coeur aeroport” entre les halls A et B (je me suis toujours damandé pour quoi il ya avait une dent creuse à cette endroit..)
lignes en projet ‘(pour 2020 ? ? ) Hambourg, Helsinki, Tallin (?) , Erevan…et à l’international comme d’habitude (m^me rengaine depuis 10 ans ) dubai, new york ou shangai…
IL faudrait aussi améliorer les lignes domestiques vers l’ouest (Poitiers/Lorient/ Limoges) vers le bassin méditerranéen (Florence/ Pula/ chypre ?Turin) et la scandinavie (stockholm)
LYS a commenté :
18 janvier 2020 - 2 h 26 min
Les Marseillais rejoignent les Lyonnais sur un point au moins… l’envie de grand air ! Mais si Lyon a réussi à faire venir Emirates en 2012 (Dubaï en 7/7 toute l’année), Air Canada en 2016 (Montréal en 5/7 toute l’année ) et Qatar Airways en juin prochain (Doha en 5/7), il est toujours aussi difficile de faire venir des compagnies aériennes désireuses de relier Marseille, ou Lyon, ou Toulouse, à New-York, Shanghaï, Pékin…
Nice a fait venir Air China l’été dernier, pour une ligne saisonnière (3 mois) vers Pékin. Renouvelable ? On verra début avril à l’ouverture de la saison d’été.
Comme cela ne peut pas être Air France, qui privilégie, et pour longtemps, son hub de Roissy, il faut compter sur l’audace d’autres opérateurs.
Les chiffres peuvent paraître séduisants ou flatteurs pour nos petites métropoles (American Airlines en 1989/1990 sur Lyon-New-York, en vol quotidien : 80.000 passagers… combien en 2020 ?) mais il n’en reste pas moins qu’il faut du trafic toute l’année, donc pas seulement pendant la pointe touristique juin-septembre, plus de deux ou trois vols par semaine pour attirer aussi les hommes d’affaires, qui ont besoin de plus de choix d’horaires, et qui rapportent plus en classe Affaires que les touristes en classe Economique…
Et accessoirement, une gamme de tarifs malgré tout accessibles, au moins pour la partie arrière de l’avion.
Le bassin de clientèle premium que l’on trouve autour de Paris, Munich, Barcelone, Milan, Londres, Francfort, Amsterdam, Zurich, Genève… permet de remplir l’avant de l’appareil, comme disent les experts, et de rentabiliser le vol.
Ce réservoir existe-t-il autour de Lyon ou de Marseille ?
American Airlines l’avait évoqué en 1990 : il y avait plus de passagers dans les avions sur Lyon-New-York que sur Genève-New-York. Mais au départ de Suisse, la classe Affaires et la Première étaient bien plus, et plus souvent, remplies voire complètes.
On dira “Pourquoi pas du long-courrier low-cost ?”
Pour l’instant, aucune compagnie ne semble vouloir parier sur ce type d’exploitation…
pelagornis a commenté :
18 janvier 2020 - 6 h 52 min
Il est possible qu’avec l’allongement de l’autonomie des monocouloirs les choses changent pour les USA voire certains états du Golfe. Pour le moment Montréal marche très fort (2 compagnies à Marseille) et sert de hub, pour tous les grands aéroports régionaux, à toute l’Amérique du nord.
pelagornis a commenté :
18 janvier 2020 - 7 h 16 min
Un commentaire intéressant je trouve. Je pense comme vous que l’augmentation du traffic s’accompagnera nécessairement d’évolutions écologiques. En revanche la progression de Marseille est constante depuis 4 ans. Il n’y a donc pas eu de coup de mou. C’est plutôt Toulouse qui après avoir connu une hausse spectaculaire marque le pas alors que sa gestion est pointée du doigt. Et il faut aussi tenir compte du nombre de destinations. Près de 40% du traffic toulousain se fait avec Paris. A Marseille il y a le TGV ainsi qu’à Lyon, Nantes ou Bordeaux. Le nombre de destinations que propose Marseille (ou Lyon) est bien plus important alors qu’il est comparable à Bordeaux ou à Nantes. MLH c’est où? Près de Bâle?
bobdesmaures a commenté :
20 janvier 2020 - 13 h 55 min
Bon ben c’est bien !! C’est très bien…
Hé maintenant on va les faires ces nouvelles constructions ? Non ?? Ce chantier qui devrait agrandir l’aérogare ? Anne ma sœur Anne … Ne vois tu rien venir ?
Ben non !! Toujours pas !!
En tout cas l’aéroport de Nice est génial lui !!
FRED.F a commenté :
23 janvier 2020 - 17 h 10 min
Je trouve que les améliorations de MRS vont dans le bon sens. Les offres de destinations également. Il faut sans doute poursuivre l’augmentation du nombre de places de parking Eco car cela devient un problème… ou mieux, soyons fou…. Le métro jusqu’à Marseille-Provence !
Je suis satisfait qu’il y ait des offres de destinations qui évitent à un PAX de PACA de devoir “monter” à Paris pour descendre à Athènes ! De monter à Paris pour aller à la Réunion etc etc
Il est probable que l’agrandissement de nos métropoles, le désir de voyager, justifieront de plus en plus le “point-à-point” sur certaines dessertes. Ce serait un gain de temps pour le PAX; probablement un gain en bilan carbone en évitant de faire 700km vers le haut pour les refaire ensuite dans le sens inverse; une meilleure répartition des flux et des encombrements des Hubs parisiens… etc
Bonne continuation