Pour la première fois depuis 2015, deux nouvelles compagnies aériennes vont être certifiées en Thaïlande, Thai Eastar Jet comme filiale locale de la low cost sud-coréenne, et Thai Sumer Airways qui devrait faire ses débuts dans le charter.
Deux ans après le retrait par l’OACI du carton rouge attribué au pays pour défauts de sécurité, deux nouveaux opérateurs vont voir le jour en Thaïlande, leur AOC (certificat d’opérateur) devant être accordés le mois prochain. Thai Eastar Jet, coentreprise entre la low cost sud-coréenne Eastar et des investisseurs locaux, est la plus proche de décoller : basée à l’aéroport de Bangkok-Suvarnabhumi, elle pourrait lancer dès le 20 janvier 2020 un vol quotidien vers Kaohsiung à Taïwan, après avoir envisagé de desservir Malé aux Maldives. Elle dispose pour l’instant d’un Boeing 737-800 de 189 sièges issu de la flotte d’Eastar, l’appareil immatriculé HS-SJB ayant déjà effectué des rotations de test entre Bangkok, Seoul ou U-Tapao ces derniers jours selon Flightradar24.
Thai Eastar Jet ne devrait en tout cas pas proposer de route vers la Corée du Sud, où la Thaïlande est toujours placée en Catégorie II ; sa maison-mère dessert déjà deux fois par jour Bangkok, sa seule destination dans le pays, au départ de Seoul, Cheongju et Busan.
Autre nouvelle venue dans le ciel de Thaïlande, Thai Summer Airways sera elle basée à l’aéroport de Pattaya U-Tapao ; elle compte débuter comme opérateur charter avant d’adopter le modèle low cost, avec la aussi un unique 737-800 initialement. Son site web ne détaille aucune destination en particulier, mais promet un lancement officiel en janvier 2020 ; elle mentionnait début novembre « Macao, Taïwan, l’Inde et de nombreuses routes vers la Chine ».
Le directeur général de l’Autorité de l’aviation civile de Thaïlande (CAAT) Chula Sukmanop a rappelé dans le Bangkok Post que le processus en cours de certification des deux compagnies aériennes implique qu’elles débutent leurs opérations sous douze mois après l’obtention de l’AOC.
T nerife a commenté :
27 décembre 2019 - 12 h 29 min
Ça tombe bien, le secteur aérien local, déjà fort mal en point, avait besoin d’une uberisation encore plus poussée pour casser encore un peu plus ce qui pouvait l’être.