La compagnie aérienne Emirates Airlines s’est posée pour la première fois à Mexico, en provenance de Dubaï via Barcelone.
Depuis le 9 décembre 2019, la compagnie émiratie propose un vol quotidien entre sa base à Dubaï et l’aéroport de Mexico-Benito Juarez, opéré en Boeing 777-200LR pouvant accueillir 38 passagers en classe Affaires et 264 en Economie. Les départs des Emirats Arabes Unis sont programmés à 3h30 pour arriver à 8h00 à Barcelone-El Prat, en repartir à 9h55 et se poser à 16h15 ; les vols retour quittent le Mexique à 19h40 pour atterrir le lendemain à 13h25 en Catalogne, redécoller à 15h10 et arriver le surlendemain à 0h45.
Si Emirates Airlines est la première compagnie du Golfe à desservir la capitale mexicaine, elle est en concurrence directe entre Barcelone et Mexico avec Aeromexico, dont la guérilla juridique contre les droits de cinquième liberté a pris fin le mois dernier, après que les Emirats Arabes Unis et le Mexique ont signé un accord aérien. Elle vient par ailleurs de signer un accord de partage de codes avec la low cost Interjet, donnant à ses passagers la possibilité de continuer leur route vers 12 destinations domestiques et plus de 15 internationales.
Le vol inaugural était « plein avec plus de 300 passagers au départ », et comptait parmi l’équipage le pilote mexicain Gabriel Noltenius Hahnel, atndis qu’en soute se trouvaient 13 tonnes de fret (sur 14 possibles). Interrogé à l’arrivée au Mexique par ArabianBusiness, le VP Opérations commercial, Amériques Salem Obaidallah a soulignait que la demande était déjà forte sur cette nouvelle route, avec des coefficients d’occupation « qui devraient augmenter pendant la période des voyages de Noël à 85% », ce qui indique « que ce sera un excellent itinéraire pour nous, non seulement du côté passager, mais aussi du côté cargo » en particulier pour l’exportation depuis le Mexique d’avocats et autres produits frais. Les problèmes avec Aeromexico et les syndicats de pilotes du pays « ont été réglés », a-t-il assuré
When a rainbow welcomes us in Mexico.🇲🇽 Credit: @tomas_auch #FlyEmiratesFlyBetter #FlyBetterMexico @AICM_mx pic.twitter.com/jPt2XawVzQ
— Emirates (@emirates) December 10, 2019
youpitof a commenté :
11 décembre 2019 - 12 h 33 min
et donc l’Espagne autorise le cabotage ? J’ai un peu l’impression qu’on introduit le loup dans la bergerie.
EK a commenté :
11 décembre 2019 - 20 h 01 min
Cela belle lurette que EY fait des vols Milan-JFK !
Si l’Europe l’a autorisé pour Milan, pourquoi devrait -il en être autrement pour l’Espagne ?
MAJE a commenté :
11 décembre 2019 - 22 h 49 min
Le cabotage concerne les vols domestiques opérés par des compagnies étrangères. Il s’agit ici de la 5e liberté, comme KLM qui commercialise les segments Singapour-Bali ou encore British Airways sur Singapour-Sydney. Emirates est alors soumise aux mêmes contraintes que les compagnies européennes qui font le choix de ne pas se positionner sur des lignes dont la demande est existante. Elle exploite donc ce que toutes les autres compagnies exploitent ailleurs.
Viva Zapata ! a commenté :
11 décembre 2019 - 13 h 07 min
Pas que l’Espagne, c’est l’Europe qui autorise cette pratique alors que Emirates n’est pas soummise aux mêmes contraintes que les compagnies européennes.
Mary Pohl a commenté :
11 décembre 2019 - 16 h 19 min
L’UE autorise ce que tous les autres interdisent et crie au loup si on s’oppose à ces décisions imbéciles.
Soyons précis ! a commenté :
12 décembre 2019 - 10 h 40 min
Les services entre Dubaï et Mexico via Barcelone s’inscrivent dans le cadre des accords aériens entre les EAU et l’Espagne, d’une part, et entre les EAU et le Mexique, d’autre part. L’Espagne et le Mexique ont donc permis à Emirates d’exploiter ses services Dubaï-Mexico avec des droits de 5ème liberté à Barcelone.
L’Union européenne n’a absolument aucune responsabilité dans ce dossier…
GREFF a commenté :
12 décembre 2019 - 10 h 25 min
Dès qu’Air France abandonnera l’A380 sur cette destination, libérant ainsi la porte (très éloignée) d’embarquement n°33 du Terminal 1 dédiée au géant des airs, Emirates y placera évidemment un des siens. Au grand plaisir des passagers européens qui pourront ainsi continuer à aller à Mexico avec un avion récent, au confort plébiscité pour des vols de plus de 12 heures, et non avec AF-KLM depuis Paris en B777 de 20 ans d’âge ou depuis Amsterdam en encore plus vieux B747.