La FAA compte imposer à Boeing une amende de plus de 3,9 millions de dollars pour avoir installé des pièces défectueuses dans environ 133 737NG , et a publié le premier signal officiel que la re-certification des 737 MAX avait débuté.
Selon un communiqué publié le 6 décembre 2019 par l’Administration fédérale américaine de l’aviation (FAA), Boeing fait face à une amende de 3.916.871 dollars pour avoir omis de s’assurer qu’un fournisseur livrait des pièces de 737 en bon état de navigabilité, et ne pas les avoir rejetées une fois que le problème avait identifié. Le régulateur allègue que le constructeur n’a « pas supervisé adéquatement ses fournisseurs » pour s’assurer qu’ils se conformaient au système d’assurance qualité de l’entreprise ; cette défaillance a entraîné selon la FAA l’installation de « slat tracks » (sur le bord d’attaque des ailes) « affaiblies par une condition connue sous le nom de fragilisation par l’hydrogène qui s’est produite lors du placage au cadmium-titane ». Et elle accuse Boeing d’avoir « sciemment soumis un aéronef à la certification de navigabilité finale de la FAA après avoir déterminé que les pièces ne pouvaient pas être utilisées en raison d’un test de résistance raté ».
Les slat tracks concernés ont été traités par Southwest United Industries (SUI), un fournisseur de troisième niveau de Boeing, le 29 juin 2018, et expédiées à Spirit AeroSystems, qui a ensuite livré les pièces au constructeur Selon la FAA, SUI avait notifié à Kencoa Aerospace dès juillet 2018 qu’un lot de slat tracks avait échoué à un test de qualité indiquant la présence d’une fragilisation par l’hydrogène ; Kencoa avait transmis ces informations à Spirit « le ou vers le 3 août 2018 », qui aurait à son tour averti Boeing « le ou vers le 11 septembre 2018 » – et lui aurait ensuite proposé d’accepter les pièces telles que livrées. Le 9 octobre suivant, Boeing a rejeté cette proposition et a demandé à Spirit de soumettre une « Notice of Escapement » (déclaration de problème sur des pièces), ce qui a été fait en février dernier.
Mais toujours selon la FAA, Boeing aurait certifié « environ 48 appareils » potentiellement équipés de ces pièces défectueuses du 16 août 2018 au 9 octobre 2018, puis a « sciemment certifié » 85 autres appareils potentiellement affectés comme étant en état de navigabilité entre le 10 octobre 2018 et le 2 mai 2019 (au moins un des 737 aurait été livré à un client militaire selon ATW). Une consigne de navigabilité a été émise par le régulateur en juin dernier, exigeant les inspections proposées dans un bulletin de service de Boeing sur les 737NG. Pour la FAA, l’identification des pièces défectueuses a été « entravée » parce que SUI n’a pas appliqué de revêtement protecteur sur la marque d’identification des pièces qui doit être affichée sur les slat tracks ; en conséquence, ces marques d’identification de pièce sont devenues « soit obscurcies soit invisibles », ce qui rend difficile l’identification des pièces concernées.
Boeing dispose de 30 jours pour répondre à la lettre de la FAA proposant cette sanction civile d’un montant total de 3.916.871 dollars. Le constructeur a déterminé que certaines pièces auraient pu finir dans des 737 MAX assemblés eux aussi à Renton. Tous les 737 concernés ont été inspectés et les pièces en question remplacées, a affirmé Boeing vendredi ; « de plus, nous veillerons à ce que toutes les inspections et tous les remplacements de pièces nécessaires soient effectués sur tous les 737 MAX avant leur remise en service », précise son communiqué.
A propos des 737 MAX justement, le premier document public de la FAA sur le processus de certification a été publié, suite à l’immobilisation au sol en mars dernier de tous les monocouloirs remotorisés en service suite à deux accidents qui ont fait 346 victimes en cinq mois chez Lion Air et Ethiopian Airlines. Le régulateur a selon Leeham News ouvert aux commentaires pendant trente jours sur son site une ébauche de la version mise à jour de la MMEL (Master Minimum Equipment List) des MAX 8 et MAX 9. La documentation technique concerne entre autres les interrupteurs de trim manuel, bien sur le MCAS mis en en cause dans les deux crashes, et plus généralement quelles pannes sont « acceptables » pour permettre à l’avion d’effectuer le prochain vol.
passant a commenté :
9 décembre 2019 - 9 h 15 min
3,9 millions de dollars d’amende pour des pièces mettant en jeu la vie de centaines de personnes MAIS la ‘justice’ US condamne à un/des milliards de dollars, des société non américaines pour avoir juste utilisé le dollar ou un serveur américain dans leur business !
ça donne la mesure du protectionnisme américain !
Guin a commenté :
9 décembre 2019 - 22 h 13 min
Tout à fait pertinent comme réflexion…les usa sont vraiment un drôle, pas si drole d’ailleurs, de pays…
Bencello a commenté :
9 décembre 2019 - 9 h 52 min
Donc Boeing notifie à ses fournisseurs la non conformité d’une pièce, mais se permet de certifier ses appareils contenant potentiellement ces pièces (devenues non identifiables)….
On est rassuré, Boeing sait toujours être exigeant avec ses fournisseurs, à défaut de l’être avec lui-même.
Difficile d’arrêter la chaîne de Renton pour une question de sécurité (qui restera toujours la priorité numéro un de Boeing Bla Bla Bla….)
Tim a commenté :
9 décembre 2019 - 10 h 36 min
Le 737max de retour? Je me pose la question: que se passera t’il si un troisième accident se produit après la remis en service?
Et le dossier 737ng prouve un peu plus la faillite de Boeing, mais ça c’est le résultat de plusieurs années de laisser-aller.
Max1 a commenté :
9 décembre 2019 - 11 h 53 min
@TIM
– si ce 37 est validé cela implique qu il est passé à travers le programme et tests imposés , rien de plus !
– un incident ou plus peut arriver à n importe quel avions , même au sol !
– en effet pour le NG , il y a effectivement manquements dans le suivi qualité ( BOEING /fournisseurs etc )
passant a commenté :
9 décembre 2019 - 15 h 44 min
vous êtes quelques lobbyistes à nous ressasser que demain on rase gratis et que tout sera merveilleux.
Néanmoins :
1/ Cet avion est et reste très mal conçu et déséquilibré intrinsèquement.
2/ donc cet avion a toujours besoin d’une béquille électronique pour voler ! (elle sera améliorée .. Voire ..)
3/ Cet avion a DEJA été certifié avec tous les critères …. “cela implique qu il est passé à travers le programme et tests imposés” MAIS cela n’a pas empêché 2 crashes majeurs (quelle est la différence avec aujourd’hui ?)
Thierry A350 a commenté :
9 décembre 2019 - 18 h 19 min
Vous avez raison en fait rien n à change, cet avion est toujours aussi dangereux, une béquille ne permet pas de palier les defauts irrémédiable de cet appareil.
maintenant ; et si ça avait été un airbus ; la FAA n aurait jamais recertifie l appareil donc au régulateur europeen de dire non et autre australien canadien de prendre leur responsabilité.
Aux client aussi de refuser de monter à bord et au bon lobbyist de fairé comprendre surien tous les médias les danger de cet appareil .
On en serait presque à souhaiter après là remise en service un troisième crash qui la serait fatal à la carrière de cete horrible Max.
Shôgun a commenté :
10 décembre 2019 - 7 h 03 min
Tests complaisants effectués par un certificateur complaisant. Zéro crédibilité.
Le 737 MAX restera toujours un avion dangereux tant que sa structure physique n’aura pas été revue radicalement..
Le fait que la nouvelle fraude gravissime de Boeing sur les pièces défectueuses de 737 NG autocertifiées abusivement soit postérieure à l’affaire des 737 MAX mortels démontre clairement qu’aucune leçon n’a été tirée de la crise. Boeing n’a de culture de sécurité que dans ses éléments de langage marketing. On ne peut plus faire confiance à cette société, pas davantage qu’à ses complices de la FAA.
Filoustyle a commenté :
9 décembre 2019 - 17 h 28 min
C’est avion ne revolera jamais je vous rassure sans une profonde remise à niveau à tous les niveaux mais structurelle tout d’abord afin de rééquilibrer tout ça au prix d’une abyssale facture que Boeing ne sera peut être pas prêt de payer ?
De toutes façons le produit 737MAX est quand à lui déjà mort impossible à vendre pour les compagnies aérienne avec à la clé des campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux et certainement une liste noire des compagnies qui oseront le mettre en service.
La propagande US à essayé de tuer concorde en son temps et autre caravelle,
Internet et les réseaux de l’information tueront le 737.
Francesco a commenté :
9 décembre 2019 - 19 h 09 min
Et pourtant Boeing en a vendu 60 à 3 différentes compagnies au dernier salon de Dubaï.
atc.gp a commenté :
10 décembre 2019 - 2 h 36 min
Connait-on le prix de ces ventes au Dubai Airshow ? A savoir si le constructeur aurait octroyé de conséquentes remises par rapport au prix catalogue ?
Tim a commenté :
9 décembre 2019 - 10 h 47 min
Je me rappelle un détail avec le 737:
la première génération date de 1968, à l’époque il était très court avec des moteurs de faible diamètre.
La seconde génération, le 737 classique, introduite en 1984, avait des moteurs beaucoup plus gros, alors Boeing les a placé plus en avant et a aplati les bords inférieurs de ces nouveaux moteurs, de plus ces 737 étaient plus grands, donc nouvelles longueurs de fuselage, il a pu équilibrer l’avion pour garder un bon centrage.
Mais pour le 737max, il a repris les mêmes longueurs de fuselage que le 737NG, pour gagner du temps alors que l’idéal aurait été de proposer une version de 150 sièges, plus petite que le 737-800, et une autre de 180 sièges, un peu plus grande que le 737-900. A la place on a un 737max7 peu demandé,un 737max8 peu fiable, un 737max9 à la traine comparé au 321neo et un 737max10 en roue de secours.
Max1 a commenté :
9 décembre 2019 - 11 h 59 min
@TIM
– également le 37 700 NG est une version courte dont les perfs sont excellentes , très maniable en comparaison au 800 dont le fuselage est plus long !
GVA1112 a commenté :
9 décembre 2019 - 12 h 55 min
Je suis ravi de retrouver nos “je sais tout sur Boeing” sur ce site avec cet article sur le B737Max !!
Messieurs, (ou Dames, peut être), Ayez (étayez) vos arguments à la hauteur de ce site !! Je me réjouis de vous lire.. et d’apprendre quelque chose de nouveau ;-).
passant a commenté :
9 décembre 2019 - 15 h 55 min
@GVA : Quand des “pros” conçoivent un avion si mal foutu qu’il a provoqué 2 accidents en 5 mois, faisant 346 morts, les citoyens de ce monde sont autorisés à avoir des avis, des idées, des conseils à donner ! (leur vie est en jeu)
Je rappelle que la FAA va clouer cet appareil au sol pour un an au moins >> Les “pros” semblent avoir beaucoup de mal à apporter les réponses qui conviennent !! Non ?
Rosenberg a commenté :
9 décembre 2019 - 23 h 34 min
J’adore votre logique. Vous allez au concert, vous entendez une fausse note et au nom du publique offensé, vous vous ruez sur scène et vous expliquez au soliste comment jouer mieux. A la prochaine fausse note, je suppose que vous allez vous assoir au piano…
Thierry a commenté :
9 décembre 2019 - 15 h 16 min
Mais ils espèrent vraiment trouver des idiots pour voler dans ce cercueil volant,mais c est vrai que le niveau des américains n est pas très haut non plus
Thierry A350 a commenté :
10 décembre 2019 - 18 h 46 min
@Thierry
de tromper vos les idiots quil vont monter à bord ne sont les américains, qui sont très connaisseurs en matière de aeronautique et donc auront suivis les differents événements.
Ce sera la masse inculte d européen incultes qui nest connaissent même pas la différence entre un 320 et un 777 ;ceux qui utilise Ryanair ;,tui etu autre low cost et qui n ont comme seul ambition que de trouver le tarif le plus bas. La démocratisation du transport aérien n à pas que du bon.
Fred a commenté :
9 décembre 2019 - 16 h 32 min
Ces 3,9 millions seraient plus utiles aux proches des victimes des 2 crashs
atplhkt a commenté :
14 décembre 2019 - 16 h 24 min
@ THIERRY A 350
Le fond et la forme de votre commentaire (et des autres sur ce sujet) laisse perplexe et vos allégations péremptoires sont assez puériles autant que pompeusement vindicatives.
Checklist a commenté :
9 décembre 2019 - 16 h 37 min
@Passant
Vous m’avez l’air bien excité
3 messages en l’espace de quelques heures
C’est le retour du MAX et le retour progressif à la normal en 2020, qui vous rend comme ça ?
C’est que toute chose a une fin
Et vous serez TRES bientôt moins vocal!..
Ça va nous faire de longues vacance…
Bams a commenté :
9 décembre 2019 - 18 h 36 min
+1
@checklist a commenté :
9 décembre 2019 - 21 h 35 min
Le retour à la “normale” dépend déjà de la certification de la FAA.
Avant de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, on verra si la FAA certifie bien cet avion.
L’amende est anecdotique mais cela veut dire aussi que la FAA a Boeing sans le collimateur pour diverses malhonnêtetés…
Puis ensuite on verra si le Canada et l’Europe et la Chine certifient à leur tour cet avion et combien de temps cela prendra.
Wait & see !
Dakota a commenté :
9 décembre 2019 - 18 h 04 min
Je profite de cet échange pour remercier (sans aucune ironie) ceux qui m’ont expliqué pourquoi il peut être long et difficile de mettre à jour (ou de revoir de fond en comble ?) un logiciel (en l’occurrence, le fameux MCAS). Mais je continue à être perplexe : d’accord, ce n’est pas n’importe quel logiciel, d’accord il s’agit, désormais, d’être plus que sûr de la réussite du produit, tout de même : c’est long, que c’est long… Boeing ne doit pas manquer d’ingénieurs informaticien… Peut-être “checklist” pourrait-il éclairer ma lanterne…
Rame a commenté :
9 décembre 2019 - 19 h 01 min
Oh si Boeing en manque car ils ont viré à gogo pour sous traiter et faire des économies, résultat c’est un désastre sur toute la chaine…
Max1 a commenté :
9 décembre 2019 - 19 h 31 min
@DAKOTA
– il n y a pas eu que ce logiciel qui a été mis à plat concernant ce 37 , mais tous les systèmes impliqués par exemple : commandes de vols ( chaînes asservies ).et bien.d autres systèmes qui interfèrent !
– ce 37 subira une certification complète couvrant le domene de vol . Exigences des autorités et de Boeing également.
– les délais sont toujours à rallonge .
Bencello a commenté :
9 décembre 2019 - 23 h 54 min
Pour tenter de finir de vous convaincre des conséquences économiques de mauvais déploiements informatiques, sachez que 20% (!!!) des déploiements d’ERP ( ces gros logiciels qui font tourner les grandes et petites entreprise) sont considérées comme des échecs (investissement intégralement inutiles) occasionnant parfois des centaines millions d’euros de dégâts, parce qu’on n’a pas voulu prendre le temps de “déminer” le terrain. J’ai déjà vu des entreprises entières (plusieurs centaines de personnes) disparaître suite à un fiasco logiciel.
Dans le cas du 737 vous avez en plus un certificateur dont les compétences en la matière ne sont pas infinies (restrictions budgétaires passées) qui doit vérifier le travail d’un constructeur aéronautique qui a largement menti dans le développement de son logiciel.
Aller chercher et lever les doutes sur chaque ligne de programme est extrêmement fastidieux…
Rv2lyon a commenté :
9 décembre 2019 - 20 h 16 min
A défaut d’être informaticien dans l’aéronautique mais dans d’autres domaines, je peux vous dire qu’un programme informatique c’est un ensemble de milliers ou dizaines de milliers de lignes. Cela fait beaucoup de cas à tester. Maintenant vous mettez des centaines de paramètres qui arrivent en même temps dans ce programme ( vitesse, température, poids, centrage, humidité, roulis, tangage etc…) et vous comprendrez que cela fait des milliards de combinaisons possibles pour tester le programme. Il est impossible de tout tester car cela prendrait trop de temps et coûterait trop d’argent.
Cela n’est pas propre à l’aéronautique mais à tous les programmes informatiques, sauf que là, on est en 3D et que lorsque cela ne marche plus…
Checklist a commenté :
9 décembre 2019 - 21 h 35 min
@Dakota
Franchement, c’est le côté vieil appareil qui peut faire peur je concède.
Je vais y revenir mais j’aimerais développer une petite analyse pour être sûr de ce que je dis
Boeing a été pris dans un vice qui s’est eternisé jusqu’à pousser au MAX-imum (jeu de mot) son 737
Le A320 (la concurrence) +le marché des monocouloirs n’a pas arrangé les choses
J’ai déjà expliqué il y a quelques temps que Boeing a raté 3 occasions pour remplacer son monocouloirs assez mythique
Nous avons déjà observé par le passé un développement conjoint du 757 et du mythique 767
1. La première occasion a été durant le développement du mythique 777 il y a près de 25 ans
2. Durant le développement du 787 il y a près de 10 ans, alors que Boeing fait une “erreurc de stopper le 757, cette machine avait au moins la garde au sol nécessaire pour être remotorisé (CFM Leap-56) sans créer le système MCAS
Il aurait juste fallût développer conjointement 2 ailes CFRP/composite, une pour le Dreamliner et un pour ce 757-X.
Le cockpit aurait été le même que le 787 Dreamliner.
Aujourd’hui nous savons que c’est une erreur car Boeing veut justifier le Business case du New Middle Aircraft (NMA) tandis qu’Airbus développe sa famille A320neo en des versions A321neo / LR/-XLR dont United en a commandé 50 exemplaires alors que celui-ci est un client Boeing.
Donc nous pouvons affirmer facilement aujourd’hui que c’est une erreur
3. En 2011 Boeing était sur le point de lancer un nouveau remplaçant. Il eu un vrai développement en coulisse mais la pression du marché et la concurrence par la voix d’un certain John Leahy qui a usé d’un poker menteur à obligé Boeing de céder à American Airlines (client de lancement si ma mémoire est exactel, de lancer le très controversé 737MAX.
Boeing redoutait que AA et d’autres achètent le A320 Néo qui était bien parti lancer 1 et demi plus tôt…
Pour revenir au MAX.
Comme je le disais il y a bientôt 3 semaines, seuls les regulateurs tel que l’ EASA le certifieront ont pourraient être presque tranquille car il n’y a rien qui fait qu’ils le feront trop facilement, aucun intérêt
Le nouveau MCAS est très sûr d’après Leeham.
Boeing assure quant à lui, que son MCAS 2.0 possède 3 enveloppes de protection
Le logiciel comparera les deux données des AOA’s avant de s’enclancher. Et si il s’enclenche, MCAS le fera qu’une seule fois.
Voilà
Thierry A350 a commenté :
10 décembre 2019 - 19 h 01 min
@checklist
ce qu affirme Boeing en tant que protection du MCAS actuel n à plus de crédibilité,surtout après les nouvelles revelationsont faites ici sur le NG.
Après si vous faites confiance aux agences de certifications ,c est une erreur ;si la FAA avait un minimum d honnêteté après toutes ces erreurs dans ce projet ,elle devrait confier la certification à un groupement d agence mondiale reconnue l easa ,les canadiens ,les australiens qui n ont aucune pression direct ou indirect politique .
Ce dossier est aussi politique Trump ne supportéra pas que la FAA refuse la certification dont laissant faire des experts internataux indépendant.
Max1 a commenté :
11 décembre 2019 - 13 h 32 min
@THIERRY A350
– vous écrivez très bien !cependant Ce n est pas tout à fait comme cela que cela fonctionne .
1) la FAA en première ligne travaille étroitement avec les autorités EASA et autres , sans doute avec plus de liens !
2) c est assez sérieux une certification .
3) la politique n a pas sa place .
Jacques a commenté :
9 décembre 2019 - 23 h 07 min
Le 737 a initialement été conçu très bas afin de facilité l’accès au compartiment bagage à hauteur d’homme et réduire le nombre de marches lorsque les clients utilisaient les escaliers pour accéder à l’avion. Mais compte tenu de la grosseur des nouveaux moteurs LEAP (GE), cette conception (avion) très basse ne facilitait en rien la mise en place de ses moteurs. Donc le mât moteur est pratiquement inexistant, le devant du moteur dépasse presque le dessus de l’aile ce qui affecte probablement l’aérodynamisme et du fait que ses moteurs sont plus puissants et plus courts… Conclusion, cet appareil a dû être MODIFIÉ avec un logiciel (MCAS) afin de répondre à un besoin du marché et surtout de ne pas se faire dépasser par AIRBUS et BOMBARDIER avec son CSERIES qui a parfaitement été conçu avec des moteurs de nouvelle génération PRATT.. BOEING n’aurait jamais dû cracher sur le CSERIES lorsque Bombardier les a rencontré avant AIRBUS…..
Toukam a commenté :
9 décembre 2019 - 23 h 14 min
Je suis un jeune africain passionner d’areonautique ,elle est ma vie mais je ne sais pas comment faire pour integrer une ecole de formation de ce genre en afrique .aidez moi s’il vous plais
JEAN PAUL SALAÜN a commenté :
10 décembre 2019 - 14 h 22 min
1 erreur peut arrivée , nul n’est à l’abri; 2 c’est trop en aéronautique .3 ON ARRÊTE TOUT et l’on repart de zéro . je pense que Boeing était trop sûr de sa réussite ,” connaissait”t trop bien les circuits de certification américains . Appat du gain était plus important que la SECURITE
Eddy,Donck a commenté :
10 décembre 2019 - 15 h 24 min
Le 737 MAx va bientôt entrer en service et c’est une bonne chose; Ryanair va pouvoir reprendre son expansion et ouvrir de nombreuses nouvelles lignes, et c’est une excellente chose. Vivement mon premier vol en MAX !
atc.gp a commenté :
11 décembre 2019 - 23 h 38 min
Bientôt ?
Peut-être mais pour 2019 faut oublier.
Dickson, le boss de la FAA, a clairement dit ce jour avant son audition au Congrès “Je pense avoir déjà été très clair: les projections de Boeing ne sont pas celles de la FAA” au grand dam du constructeur américain qui avait un temps espéré le faire voler pour Noël.
julien rame a commenté :
10 décembre 2019 - 16 h 24 min
comment Boeing peut continuer à financer la fabrication du MAX sans rentrée….. à 60 millions l’unité ca fait 24 milliards. bonjour la tréso. quelqu’un à t’il l’info
Bencello a commenté :
11 décembre 2019 - 8 h 42 min
La réponse s’appelle, Boeing Defense Space and security, qui grâce aux commandes du Pentagone, affiche plus de la moitié des profits du groupe, via de juteux contrats.
rv2lyon a commenté :
11 décembre 2019 - 9 h 36 min
juteux contrats dont Airbus a été écarté quand il a gagné le contrat ravitailleurs pour finalement le redonner à Boeing en changeant les règles…
Il n’y a qu’en France que le protectionnisme n’existe quasiment pas vu de l’état. On achète Européen, Américain, Asiatique ou plus loin encore. Ah non le contrat de l’agneau Néo Zélandais qui traverse toute la planète alors que nous en avons, c’est pour el Raimbow Warrior!
Netoul a commenté :
10 décembre 2019 - 16 h 37 min
@EDDY,
“je vais bien, tout va bien” 🙂
CHANTOISEAU Gérard a commenté :
10 décembre 2019 - 16 h 52 min
C’est bien mal connaître RYANAIR la compagnie aérienne qui a certainement la meilleure culture de la sécurité des vols au monde pour croire qu’ils accepteront de faire voler un avion qui présenterait la moindre faille de sécurité!
RYANAIR fera voler cet avion quand il sera correctement certifié et sûr et pas avant.
Voconce a commenté :
10 décembre 2019 - 19 h 51 min
Et comment peut on être sûr que le max sera correctement certifié?
Certainement pas en se fiant à l’agence américaine de certification. Il est impératif que l’Europe exige une certification européenne.
Max1 a commenté :
10 décembre 2019 - 23 h 03 min
– c est certain , il ne peut en être autrement ! Le premier opérateur de ce 37 sera le constructeur ? Oui RYANAIR est bien structurée avec la culture d entreprise concernant la sécurité adaptée à ses opérations ! Comme beaucoup d autres ! Côté relations avec les PAX ! Peut mieux faire comme toutes les low cost ?
rv2lyon a commenté :
11 décembre 2019 - 9 h 41 min
Perso je monterai dans un avion Ryanair le jour où les contribuables Français arrêteront de payer pour que des avions de leur compagnie se posent sur le tarmac de leur aéroport. Cette solution obtenue soit disant pour améliorer le tourisme est révoltante. Comme si la France avait besoin de payer pour que les touristes viennent.
Je préfèrerais cent fois que les pouvoirs publics mettent l’argent dans les aides à l’emploi dans la restauration, l’hotellerie et le tourisme afin que des centaines de milliers de jeunes et moins jeunes trouvent du travail et soient fiers de vendre notre culture aux visiteurs.
atplhkt a commenté :
14 décembre 2019 - 16 h 11 min
@ RV2LYON
En vos différents commentaires vous montrez votre ignorance du monde aéronautique et de bien des réalités. Croyez-vous vraiment que RYANAIR est la seule compagnie à avoir bénéficié de subventions pour utiliser certaines plateformes déficitaires et inutiles (exemple ROUEN VALLEE DE SEINE ou autres). Vous ignorez manifestement qu’un B 737 a quelques 30 % qui proviennent d’Europe (et de France notamment). Quels sont les moteurs à votre avis ? Les subventions injustifiées (RYANAIR a été condamnée) devraient voir votre ire se tourner vers les collectivités locales qui les ont votées (et qui continuent à en voter pour tenter de justifier des investissements absurdes encore) ! Je n’aime pas RYANAIR et n’ai jamais travaillé pour cette compagnie ni n’en ai été client mais il y a des réalités aéronautiques (plus de 400 appareils et 130 000 000 de passagers), techniques, et financières que vous ignorez en un RYANAIR BASHING aussi absurde le plus souvent que le AIR FRANCE BASHING.
Max1 a commenté :
11 décembre 2019 - 6 h 15 min
@VOCONCE
– les autorités FAA EASA , et d autres ,indépendantes, ces régulateurs en charge de la certification travaillent sur des troncs communs ! Les exigences sont communes et prennent en compte les particularités ! Comme par exemple le Canada qui souhaite ( avec raisons )une formation complète simu et vols supervisés associées à une docs operationnelles validées ! La FAA suivra .