Deux bagagistes de la société sous-traitante Dnata ont été arrêtés lundi dernier dernier à l’aéroport de Genève. Ils ont été pris en flagrant délit avec des objets volés dans les bagages des voyageurs lors d’un contrôle aléatoire des employés du tri par la police aéroportuaire.
Selon le journal suisse Le Temps qui a rapporté ce fait divers, les larcins auraient lieu depuis plusieurs années, malgré la présence de caméras de surveillance au centre de tri, impliquant plusieurs employés de Dnata (filiale du groupe Emirates chargée des services au sol). Plus grave, l’un des deux bagagistes arrêtés n’avait pas un casier vierge comme cela est normalement exigé pour les personnes ayant accès aux zones sensibles de l’aéroport genevois. Mais comme l’explique Le Temps, Dnata n’est pas responsable du contrôle de son personnel, cette tâche incombe strictement à Genève Aéroport, aux compagnies privées de sécurité et à la police aéroportuaire.
«Sur une plateforme comprenant 11 000 employés, nous ne sommes pas à l’abri de comportements illégaux d’individus isolés. Des vols éventuels dans les bagages, aussi regrettables qu’ils puissent être, ne compromettraient en rien la sûreté à l’aéroport», a tenu à souligner une porte-parole de Genève Aéroport, cité par Le Temps. Selon elle, il est impossible de «faire entrer des objets dangereux dans les zones sécurisées».
n’empêhce, ce dernier fait divers met de nouveau en lumière des failles dans la sécurité de l’aéroport genevois. Le mois dernier, Genève Aéroport a licencié le chef de la sûreté et son adjoint pour «actes de corruption» lors de l’attribution de certains marchés publics à une société genevoise de sécurité. Selon la presse suisse, le chef de la sécurité de l’aéroport, un ancien haut cadre de la société privée Securitas, avait accordé en février 2018 deux marchés à son ancien employeur, l’un concernait la gestion de l’accueil et des files d’attente, et l’autre portait sur le contrôle des bagages, alors que ces deux offres étaient plus chères que la concurrence.
encore a commenté :
30 novembre 2019 - 15 h 41 min
tjrs les memes
Backdoor a commenté :
30 novembre 2019 - 18 h 34 min
Moi j’ai connu un marin a qui c’est arrivé plusieurs fois
Mavrick a commenté :
30 novembre 2019 - 21 h 57 min
Sur certains appareils 737, 717, 320, etc, les bagages sont placés en soute à l’aide de bagagistes, à bord de la soute à bagage, donc loin des yeux indiscrets , ou de caméras; il est donc aisé, à l’intérieur de la soute, d’ouvrir des bagages, notamment les sacs et valises en toile , en forçant les fermetures éclairs et se servir à merci . c’est arrivé à Nice, Je n’y ai pas échappé en me faisant voler un appareil photo , mais les margoulins se sont fait prendre la main dans le sac grâce à la police chargée d’une enquête de vol . Cinq à six individus ont été arrêtés . Jamais revu mon appareil photo ..
private equity a commenté :
30 novembre 2019 - 22 h 27 min
ça commence a faire beaucoup. En soit des bagagistes qui volent dans les bagages des passagers ça arrive (malheureusement) dans tous les aéroports.
Que le Chef de la sécurité et que son adjoint soient licenciés pour corruption, c’est malheureux mais vu
Que le Ministre P.Maudet en charge entre autre de l’aéroport, car il appartient à l’Etat, mais aussi de la police, soit poliment mis au placard pour avoir accepté un voyage luxueux famille, conseiller, ami entrepreneur à Abu Dhabi tous frais payés, ça devient compliqué.
Un voyage luxueux offert ça ne vous parait pas si grave, y a pire ailleurs.
Les Emirats = Emirates Airlines , Emirates Airlines = DNATA, pour obtenir une concession à l’aéroport de Genève il faut être validé par le conseil d’administration de Genève-aéroport dont le Président était (mais c’est un hasard évidemment) le même P.Maudet
Mary Juana a commenté :
1 décembre 2019 - 10 h 01 min
Bravo pour le déroulé logique, qui de fil en aiguille montre que le vol ou la corruption existent à chaque niveau. Hélas!
UPBS a commenté :
1 décembre 2019 - 10 h 44 min
Ce n’est pas Dnata qui est responsable de vérifier le casier mais l’aéroport, je rêve ou bien? C’est si compliqué de demander un casier? Toujours mettre la faute sur les autres, faute au foutoir de règlements qui nous étouffe dans l’aviation aujourd’hui. Et le bon sens?
Des vols éventuels dans les bagages, aussi regrettables qu’ils puissent être, ne compromettraient en rien la sûreté à l’aéroport», a tenu à souligner une porte-parole de Genève Aéroport. Non c’est sûr que si t’es capable de voler dans les bagages en étant possesseur d’un badge aéroportuaire et en ayant un casier, tu ne risque pas plus que le gars correct de passer un cran au dessus! Je rêve, la sécurité de cet aéroport laisse lourdement à désirer. En y ayant travaillé plus de vingt ans je le connais très bien.
Il est impossible de «faire entrer des objets dangereux dans les zones sécurisées». Laissez moi rire Mr. l’attaché de presse, vous ne connaissez rien à la sécurité, comme vos chefs d’ailleurs. Pour faire entrer des objets dangereux ce n’est pas par le contrôle sécurité que l’on passe…
Quand je vois comment je suis traité lorsque je passe la sécurité tous les jours et plusieurs fois par jour, tout en étant honnête, sans armes ni casier judiciaire…Vous feriez bien de faire la vérification chez vous d’abord.
Sachez que toute cette masquarade n’est faite que pour remplir une case, oui la sécurité existe mais pas partout de la même manière. Bon vol à tous.
Victor a commenté :
1 décembre 2019 - 16 h 40 min
Pas de Casier vierge pour travailler en Zone Sensible Aéroportuaire = C’EST IMPOSSIBLE!!!!