Histoire de l’aviation – 22 octobre 1908. Le pionnier de l’air de nationalité française Louis Blériot n’est pas homme à renoncer et c’est avec détermination qu’il va reprendre le chemin du ciel, après avoir enregistré deux échecs le 21 octobre 1908 à l’occasion de ses essais pour s’attribuer le Prix de hauteur dont est à l’origine l’Aéro-Club de France et qui, pour rappel, met les aviateurs au défi d’atteindre 25 mètres d’altitude.
Un exercice qui n’a pas souri à Louis Blériot jusqu’à présent : victime d’un souci moteur au premier essai, il a dû atterrir et lors du second, il n’est monté qu’à seulement 20 mètres, avant que le vent l’empêche de poursuivre ses tentatives… Malheureusement, le scénario va se répéter ce jeudi 22 octobre 1908 et il n’aura guère plus de succès.
Comment, en effet, monter à une telle hauteur avec un aéroplane dont le moteur refait des siennes après seulement 500 mètres de parcourus ? Il va aller jusqu’à s’arrêter en plein vol, alors que Blériot se trouve à 20 mètres d’altitude et que le vent souffle violemment ! Sans doute mal alimenté en carburant, ce moteur en fait voir à Blériot, qui va devoir se poser tant bien que mal et plutôt mal que bien, puisqu’il va briser l’arrière de son aéroplane lors de cet atterrissage musclé !