Près de 2,5 millions de passagers ont franchi les portes de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem en septembre, une hausse de 1,8%. Le trafic fret est en forte baisse.
En septembre 2019, Brussels Airport a accueilli 2.488.142 passagers, ce qui représente une hausse de fréquentation de 1,8% par rapport au même mois l’année dernière. Le nombre de passagers locaux a augmenté de 1,8%, tandis que le nombre de passagers en transfert a progressé de 1,5% par rapport au même mois de l’année dernière. La croissance en septembre « est malheureusement moins importante qu’attendue », souligne le gestionnaire de l’aéroport belge dans un communiqué, en raison notamment de la faillite du tour opérateur Thomas Cook, avec des conséquences pour Brussels Airlines mais également pour d’autres compagnies aériennes volant vers la Tunisie et la Turquie. La faillite d’Adria Airways et donc l’arrêt des vols de et vers Ljubljana, ainsi que les deux jours de grève chez British Airways, ont également impacté les résultats de septembre.
Les vols long-courrier ont connu une belle croissance de 5,6% grâce principalement à Ethiopian Airlines, United Airlines, Emirates et ANA. Pour les vols court-courrier, les plus fortes croissances sont à noter chez Ryanair, TAP Air Portugal, Vueling, Iberia, Aeroflot, Loganair, Icelandair et Finnair.
Le transport de marchandises à Brussels Airport a connu une baisse de 12,3% en septembre 2019 par rapport à septembre 2018. L’incertitude économique internationale continue de faire baisser le marché du fret en Europe. « Malheureusement, Brussels Airport est plus marqué que les autres aéroports » en raison de la forte baisse au niveau du full cargo (-30,5% par rapport à septembre 2018). De leurs côtés, les services express font face à une baisse moins importante que ces derniers mois pénalisés par des jours de grève, soit 3,3%.
Le fret à bord de vols de passagers a connu une légère hausse de 1,4%, grâce au redressement de Brussels Airlines qui l’année dernière avait connu un mois difficile. De manière générale, le transport de fret à bord d’avions passagers pour le trafic long-courrier « se défend bien, malgré la baisse générale en Europe ». Enfin, le fret camionné est en forte diminution de 18,6%. Tant les importations que les exportations font face à de fortes baisses. Au niveau des régions, des croissances sont uniquement encore constatées de et vers l’Amérique du Sud et l’Afrique.
En raison de la légère hausse de 1% du nombre de vols passagers, le nombre de passagers par vol est passé de 131 passagers à une moyenne de 132 passagers par vol.
On étouffe a commenté :
11 octobre 2019 - 10 h 17 min
Dommage, je suppose que +1.8% s’accompagne de +1.8% minimum sur les emissions de CO2 :’-(
HJKDKL a commenté :
11 octobre 2019 - 14 h 37 min
Essayez de proposer une alternative (et non un retour à l’âge de pierre) !
Le progrès n’est pas incompatible avec la préservation de la planète, ne soyez pas trop pessimiste et cherchez des solutions ambitieuses, sans nivellement par le bas !
Eddy,Donck a commenté :
11 octobre 2019 - 16 h 05 min
Oui, mais le transport marchandises a vu une baisse de 12,3 %, je suppose que ça s’accompagne d’une baisse de 12,3 % des émissions de CO2, donc au total on y gagne (si on veut entrer dans vos petits calculs foireux)
Philippe D. a commenté :
12 octobre 2019 - 14 h 26 min
Il est bon de rappeler que les emissions de CO2 sont faussées par l’erreur instrumentale et que d’après plusieurs études récentes les émissions liées à l’activité humaine seraient absolument négligeables. Le petrol étant un cadeau de dame nature pour permettre à l’homme de s’épanouir en utilisant les ressources disponibles. Il y a fort à parier que plus de consommation permettra de stabiliser la temperature du globe à un niveau très agréable pour l’être humain et lui éviter d’avoir recours à des systèmes de chauffage. Le CO2 permet également aux plantes et arbres de s’alimenter et de croître. Revoyez vos copies Messieurs.