La compagnie aérienne low cost Level annonce Yana, une plateforme permettant aux voyageurs ayant une certaine flexibilité dans leurs déplacements d’être récompensés en choisissant volontairement des vols moins chargés.
Poursuivant ses poursuit ses investissements dans l’amélioration de l’expérience client, la spécialiste espagnole du vol pas cher collabore avec la start-up Volantio pour le déploiement de sa plateforme Yana au service de ses passagers ; elle devrait être lancéee au dernier trimestre 2019. Une fois identifiés, les passagers qui « acceptent d’être flexibles » sur les vols LEVEL les plus chargés peuvent bénéficier d’un surclassement en cabine Premium, ou de bons de voyage en échange d’une modification de leurs dates de vols. Les clients identifiés reçoivent ainsi les offres plusieurs jours avant le départ sur leur mobile, et restent libre d’accepter ou non. Les passagers volontaires sont alors réservés sur d’autres vols, libérant alors des sièges sur les vols à forte demande qui sont alors proposés aux voyageurs devant impérativement voyager à des dates fixes.
La filiale du Groupe IAG devient la première compagnie low-cost long-courrier à récompenser ses clients pour la flexibilité de leurs déplacements. « Depuis toujours, LEVEL s’est appliqué à apporter des évolutions majeures dans l’expérience client », déclare dans un communiqué Aurelius Noell, Directeur commercial de LEVEL. « Nous nous réjouissons à l’idée d’être la première compagnie low-cost long-courrier au monde à récompenser de cette façon les voyageurs pour leur flexibilité, ainsi que de collaborer avec Volantio, leader sur ce secteur ».
Volantio fait partie des start-ups ayant participé au programme Hangar 51, l’accélérateur de start-ups d’International Airlines Group (IAG), qui offre aux jeunes pousses l’opportunité de développer et de tester leurs solutions technologiques à grande échelle, sur les différentes compagnies du Groupe. « LEVEL est l’une des compagnies aériennes les plus innovantes et précurseurs ayant récemment vu le jour », indique Azim Barodawala, Directeur général de Volantio. « Nous avons hâte de collaborer avec LEVEL et de permettre à leurs clients de profiter des avantages qu’offre Yana, la plateforme de Volantio ».
Au départ de Paris-Orly, LEVEL opère à destination de Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, New York (Newark), Montréal (saison été) et Las Vegas à compter du 30 octobre 2019. Depuis Barcelone, elle opère vers San Francisco, Buenos Aires, Boston et Santiago du Chili, et ajoutera New York (JFK) en juillet 2019. Elle propose également des vols moyen-courriers au départ d’Amsterdam et Vienne. LEVEL est la cinquième marque aérienne du groupe IAG, aux côtés de British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus.
Volantio est le leader mondial en solutions pour la génération de revenus post-réservation et l’optimisation d’opérations dans l’industrie du voyage. La société collabore déjà avec Qantas, Iberia, Alaska Airlines, IndiGo, Volaris, et d’autres. Volantio est soutenue financièrement par de nombreux investisseurs du secteur, dont JetBlue Technology Ventures, International Airlines Group, Amadeus, et Qantas.
Level a commenté :
3 octobre 2019 - 11 h 24 min
Dommage qu’elle ne fasse pas partie de Oneworld ou Oneworld connect.
Bencello a commenté :
3 octobre 2019 - 11 h 46 min
Le genre d’innovation qui peut être intéressante pour favoriser les remplissages et le yield des compagnies tout en satisfaisant les pax.
Pourquoi ne pas l’élargir plus tard sur une plateforme multi-transporteurs ? On y viendra surement même si cela sera compliqué
D'abord et avant tout. a commenté :
3 octobre 2019 - 13 h 15 min
C’est d’abord et avant tout l’une des techniques possibles pour minimiser les conséquences commerciales et financières des sur-booking…et de permettre d’accroitre ceux-ci…
LEVEL est une compagnie encore jeune qui n’a pas encore énormément de recul pour les habitudes de ses passagers sur son réseau: ces habitudes sont différentes selon les pays , les lignes, les moments de l’année…Or connaitre ces habitudes est fondamental pour savoir le plus précisément possible quelle dose de surbook vous pouvez vous permettre sur ce vol-ci, sur ce vol-là..à ces dates-ci, à ces dates là… Or ce taux de surbooking est fondamental lui pour pouvoir minimiser les coûts financiers ( et les désagréments commerciaux..) de sa pratique. L’idéal: savoir que ce vol-ci, aujourd’hui génère des no-show et annulations en moyenne de, disons, 15%….si donc vous autorisez un surbook de, disons, 10%, en principe, statistiquement, ça devrait passer et vous remplissez mieux votre avion sans que cela ne nuise à personne…
Maintenant tout cela ne sont que des statistiques…qui se vérifient ou pas à chaque vol et donc vont être suivies jour après jour. Si les no-show ne sont pas anticipables, les annulations le sont, elles, et là on regarde quelle est l’évolution des annulations à J-X jours…J-10jours, à J-9 jours, à J-8 jours…etc…: si ces annulations sont beaucoup plus basses que la moyenne jour après jour, on anticipe que l’on va avoir un problème de capacité le jour du vol, et donc des refus d’embarquement: c’est précisément à ce moment qu’entre en jeu le processus que LEVEL met en place aujourd’hui: afin de réguler en amont et essayer de supprimer la possibilité de refus d’embarquement le jour du départ, on contacte les “passagers flexibles” pour leur changer leur cabine de réservation ( passage en Premium ou Affaire) ou la date de leur vol: tout ceci est marketing-ment parlant présenté comme “un avantage améliorant l’expérience client”, mais il s’agit d’abord et avant tout d’arriver à l’objectif No1: améliorer les revenus de chaque vol, tout en minimisant les coûts financiers pour l’entreprise…
Ceci dit: c’est très bien d’avoir mis cela en place, car il vaut mieux , vu coté client, des dispositions comme cela que de se voir refuser un embarquement quelles que soient les compensations légales ou pas mises en place par ailleurs!
Bencello a commenté :
3 octobre 2019 - 14 h 04 min
+10
Le surbooking n’a pas que des inconvénients:
j’ai souvenir il y a quelques années d’un Beijing-CDG via Moscou avec Aeroflot surbooké, qui s’est transformé en vol direct Air France, ce pour 13 personnes. Pas sûr que les compagnies y aient gagné quelque chose…
Par ailleurs, aujourd’hui les voyageurs sont plus “volages” et les prévisions toujours plus difficiles, même en poussant la gestion des données au plus loin.
Les compagnies seront demandeurs de solutions de repli de Volantio
Leveler a commenté :
3 octobre 2019 - 13 h 24 min
MDR
En même elle ne laisse pas le choix actuellement sur ses vols au depart de Orly: c’est la loterie pour que votre vol soit maintenu a la date choisi
Inukshuk a commenté :
3 octobre 2019 - 15 h 49 min
La vraie flexibilité c’est de ne pas voyager avec Loser Airways!
CHARLES GOMES a commenté :
4 octobre 2019 - 14 h 03 min
No way …