Le rapprochement entre Japan Airlines et Malaysia Airlines pourrait impliquer plus que des vols communs entre les deux pays, dans la mesure où le transporteur japonais pourrait acquérir une participation dans la compagnie aérienne nationale en difficulté Malaysia Airlines, rapporte The Edge. Parallèlement, les États-Unis ont infligé une amende de 300 000 $ à Japan Airlines pour de longs retards de vol.

Citant des sources proches du dossier, le journal a indiqué que JAL avait des discussions de haut niveau sur l’acquisition d’une participation dans Malaysia Airlines en raison des liens étroits existant entre Putrajaya et le gouvernement japonais. Dans le même temps, un haut responsable du gouvernement a déclaré à The Edge qu’à ce stade, le partenariat n’est qu’une simple co-entreprise concernant des vols entre Malaisie et Japon. En juin, le président de JAL, Yuji Asaka, avait déclaré qu’il était trop tôt pour envisager une prise de participation dans Malaysia Airlines, mais que de futures discussions étaient possibles. Fin mai de cette année, Japan Airlines avait déjà signé un protocole d’accord avec Malaysia Airlines pour établir un partenariat commercial. 

Par ailleurs, le gouvernement américain a condamné Japan Airlines à une amende de 300 000 dollars pour les retards qui ont bloqué les passagers de deux avions immobilisés au sol pendant des heures. En vertu d’un accord conclu avec le département des Transports (DoT), la compagnie aérienne obtient un crédit de 60 000 dollars pour indemniser les passagers et 120 000 dollars seront annulés si la compagnie évite des incidents similaires pendant un an.

Selon le ministère, après le mauvais temps obligeant un vol du 4 janvier entre Tokyo et New York à atterrir à Chicago, le personnel de la compagnie aérienne nécessaire pour aider les passagers à quitter l’avion ne s’est pas présenté avant plus de quatre heures. Second incident incriminé : le 15 mai, un vol Tokyo-New York a été dérouté sur l’aéroport de Dulles, près de Washington, où les passagers ont été bloqués à bord pendant cinq heures en raison du ravitaillement en carburant et du fait que les membres d’équipage avaient atteint la fin de leur quart. La compagnie aérienne avait imputé ces retards à la congestion aéroportuaire.

©Airbus

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