Un mécanicien d’American Airlines a été arrêté jeudi 5 septembre. Il est accusé d’avoir tenté en juillet dernier de saboter un avion de ligne commercial peu avant son départ de l’aéroport international de Miami pour les Bahamas avec 150 personnes à bord.
Abdul Majeed Marouf Ahmed Alani est accusé d’avoir « délibérément endommagé, détruit, désactivé ou détruit un aéronef et tenté de le faire », selon une plainte pénale déposée devant un tribunal fédéral. Le 17 juillet, Alani aurait tenté d’endommager ou de désactiver le système ADM de l’avion, qui rend compte de la vitesse de l’avion, de son tangage et d’autres données critiques, rapporte le média américain CNN. Selon les enquêteurs, le mécanicien « a admis qu’il avait eu accès à l’ADM » et qu’il « avait inséré un morceau de mousse dans l’entrée de l’ADM où la ligne était connectée et qu’il avait appliqué de la super-colle sur la mousse ». « Alani a déclaré que son intention n’était pas de causer des dommages à l’avion ou à ses passagers », ont déclaré des enquêteurs dans la plainte, mais qu’il l’aurait fait en raison d’un différend contractuel qui lui aurait fait perdre de l’argent. Son geste aurait eu pour but de pouvoir effectuer des heures supplémentaires pour cet avion.
Lorsque l’avion a emprunté la piste et que les pilotes ont augmenté la puissance fournie par les moteurs, une erreur liée au système ADM s’est produite et le décollage a été interrompu. L’appareil est revenu à son point de départ et personne à bord n’a été blessé. Les mécaniciens d’American Airlines ont immédiatement inspecté l’avion et « découvert un tube Pitot mal connecté, directement connecté à l’ADM ». Ils ont déterminé que « l’ADM semblait avoir été délibérément obstrué par ce qui semblait être un matériau sombre du type styromousse ». Les autorités ont utilisé une vidéo de surveillance pour identifier le mécanicien responsable.
Shôgun a commenté :
7 septembre 2019 - 9 h 41 min
Un sabotage potentiellement mortel pour pouvoir faire des heures sup ?… Difficile à avaler !
Vengeance criminelle ou crime terroriste, telle est la question.
Mais dans les deux cas, il s’agit d’un comportement criminel justifiant quelques décennies d’incarcération.
Max1 a commenté :
7 septembre 2019 - 12 h 36 min
– yes , lourd de conséquences un tel employé ! Les règlements et procédures internes ne cessent d évoluer ! Au détriment du respect et fierté !
maverick a commenté :
7 septembre 2019 - 20 h 09 min
“le décollage a été interrompu. L’appareil est revenu à son point de départ et personne à bord n’a été blessé. ”
Mais enfin pourquoi y aurait -il eu des blessés !!!!???? bon sang c’est pas croyable cette manie de toujours chercher s’il y a eu ce genre d’événement . non , dommage, y en a pas eu !
Un petit rappel : lors d’un décollage, tous les passagers sont assis, attachés, les PNC ont vérifié que toute la cabine est sécurisée etc . on n’est pas dans un bus !
realvision a commenté :
7 septembre 2019 - 22 h 14 min
Selon les médias américains, cet individu âgé de 60 ans travaille pour des compagnies aériennes américaines depuis 1988. Il a été renvoyé d’Alaska Airlines en 2008 après commis plusieurs erreurs de maintenance. Il dit être endetté et comptait sur ses heures supplémentaires pour les rembourser. Il est actuellement poursuivi pour avoir endommagé ou désactivé le système de navigation de manière volontaire. Il risque une peine de 20 ans de prison.
Bien qu’AA a actuellement un sérieux différend avec ses mécaniciens pour leur renouvellement de leur contrats, cela ne justifie pas de telles actions qui auraient pu avoir de lourdes conséquences pour les passagers et l’équipage. J’espère que la tentative d’homicide pour chacune des 150 personnes à bord sera aussi retenu.
XIAN a commenté :
8 septembre 2019 - 8 h 27 min
J espère qu’il sera logé et nourri par l état( prison fédérale)assez longtemps..plus près du terrorisme que des heures supplémentaires !c un acte criminel à 100%…
LGP a commenté :
8 septembre 2019 - 20 h 02 min
Ce triste sire ne doit plus jamais approcher un avion…
Passager a commenté :
11 septembre 2019 - 11 h 21 min
l’exigence du politiquement correct impose de .. ne rien dire.