Boeing est dans la dernière ligne droite pour finaliser les modifications du système de vol de son monocouloir 737 MAX, cloué au sol depuis près de six mois après les accidents de Lion Air et Ethiopian Airlines qui ont coûté la vie à 346 personnes.
L’avionneur américain a fini de travailler sur le correctif du système anti-décrochage MCAS, mis en cause dans les deux accidents aériens, rapporte l’AFP, citant une source bien informée. Ses ingénieurs continuent en revanche d’effectuer les modifications sur le système de contrôle de vol dont une faille avait été décelée fin juin par l’agence fédérale de l’aviation (FAA), selon une autre source. Ce problème requiert une mise à jour du logiciel du système de contrôle de vol, et non un remplacement de pièces défaillantes, plus long et coûteux.
Lors d’une récente réunion tenue en août à Seattle, Boeing n’a toutefois pas été en mesure de répondre aux questions des régulateurs aériens américain, européen et brésilien sur les modifications techniques apportées au système de contrôle de vol. Le PDG Dennis Muilenburg pourrait fournir des informations plus précises sur le calendrier lors de son intervention prévue à une conférence le 11 septembre prochain.
Mais selon les sources citées par l’AFP, il subsiste deux obstacles majeurs pour permettre au 737 MAX de voler de nouveau à la fin de l’année, comme le prévoit le calendrier de Boeing.
Tout d’abord, la structure regroupant les principales autorités de régulation du trafic aérien, mise en place par la FAA après des critiques sur ses liens étroits avec Boeing, a indiqué le 30 août dernier avoir besoin de beaucoup plus de temps pour finaliser son travail de documentation des modifications apportées sur le 737 MAX. Cette « task force », baptisée JATR (Joint Authorities Technical Review), comprend les autorités d’Australie, du Brésil, du Canada, de la Chine, de l’Indonésie, du Japon, de Singapour et de l’Union européenne via l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA).
Deuxièmement, la formation des pilotes reste une question qui divise, notamment Américains, Européens et Canadiens. Les Européens exigent une formation sur simulateur, selon une source proche du dossier, tout comme les Canadiens. Les Américains eux estiment que les pilotes maîtrisant le 737 NG, version précédant le MAX, n’ont besoin que d’une formation sur ordinateur ou iPad.
Passager a commenté :
4 septembre 2019 - 11 h 56 min
le cynisme américain croit et embellit.
Dans le figaro, beaucoup de lecteurs disent que cet avion revolera MAIS sans eux.
Idem pour moi.
C2J a commenté :
4 septembre 2019 - 11 h 57 min
Une formation sur tablette. Pourquoi pas sur PS4 avec Mario Bros. Décidément ces américains n’ont aucune décence. Et les centaines de morts ? Cet avion ne doit jamais revoler
Franck a commenté :
6 septembre 2019 - 9 h 17 min
Dans le principe je souhaiterais moi meme ne jamais voler sur un 737 MAX, mais dans la pratique ce sera tres difficile voire impossible de le controler avant d’etre deja embarqué. Ryanair a déja annoncé qu’ils allaient renommer les leurs comme 737-8200, etc etc chaque compagnie ira de son astuce. De toute facon au moment de la reservation d’un billet on ne sait pas quel appareil de la compagnie sera assigné a un vol en particulier.
passager a commenté :
6 septembre 2019 - 9 h 25 min
Si vous estimez votre vie à moins de 200 euros, vous devez en effet embarquer !
Moi je prendrai une autre compagnie et je paierai le prix nécessaire !
Le toulousain a commenté :
4 septembre 2019 - 11 h 59 min
Juste un patch informatique….. encore et toujours….,
Sinon,
Par contre faire une conférence sur un problème lié a un crash le « 11 septembre » ca ne choque plus personne aux usa?
Shôgun a commenté :
4 septembre 2019 - 17 h 16 min
Jusqu’à preuve du contraire, le 11 septembre n’est pas un jour férié aux États-Unis. Il y a suffisamment de reproches valables à adresser à Boeing à propos de son lamentable 737 MAX pour ne pas utiliser d’argutIes basées sur le pathos irrationnel.
Le 11 septembre, pour les Chiliens, c’est l’anniversaire d’une sinistre trahison militaire contre la démocratie, encouragée et orchestrée par Richard Nixon et Henry Kissinger.
MERMOZ a commenté :
4 septembre 2019 - 12 h 33 min
Indécence totale de Boeing qui n a pas la présence d esprit de placer sa réunion un autre jour que le 11 Septembre et qui persiste et signe en maintenant contre vents et marées une formation des pilotes sur Ipad pour son enclume volante (parce qu il n a pas assez de simulateurs qui coûtent un bras)…Comment continuer à gagner du temps et faire des économies sur les dos des victimes …Absolument répugnant de cynisme et de rapacité…Jusqu’où ira ce groupe militaro-industriel dénué de la moindre éthique ?
MERMOZ a commenté :
4 septembre 2019 - 12 h 37 min
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/boeing-dans-l-incapacite-de-repondre-aux-regulateurs-sur-le-737-max-20190903
Bref a commenté :
4 septembre 2019 - 13 h 18 min
C’est ce que l’on appelle “être dos au mur”.
Ce brave 737 n’aspirait qu’à une retraite heureuse mais certains ont voulu encore en tirer plus en lui faisant faire à bon compte ce dernier baroud d’honneur.
Une fable dit: “On hazarde de perdre en voulant trop gagner”
Personne ne peut affirmer quand l’appareil sera autorisé à voler et si même il revolera par contre il va avoir du mal à faire oublier ce péché de vieillesse.
Max1 a commenté :
4 septembre 2019 - 14 h 21 min
– L EASA , canadiens et autres exigent un formation de type complète simulateur et vols supervisés comme toutes QT ! A juste titre ! Pour la FAA ce ne sera pas une recommandation mais ( espérons )un point non négociable ! Également plus de transparence et rigueur sur le volet QT . A SUIVRE
Max1 a commenté :
4 septembre 2019 - 15 h 02 min
-programmes QT MAX complets et approuvés par les régulateurs sans dérogations (NG correspond à une QT) ! L EASA ET CANADIENS doivent imposer cette directives ! Ensuite ce seront les DGCA qui seront en charge du suivi au sein des opérateurs de 37 ! Ce point est essentiel ! La FAA devra suivre ! Lors de nombreux post ce point avait été commenté !
ajar a commenté :
4 septembre 2019 - 16 h 44 min
Quel merdier incompétence et sinise cette affaire . Boeing emblème du capitaliste bientôt à terre.
Filoustyle a commenté :
4 septembre 2019 - 18 h 29 min
Et le PHR qui lâche ils en font quoi ?
C’est avion n’a qu’une seule destination… La benne !
Greg765 a commenté :
4 septembre 2019 - 23 h 32 min
PHR qui lâche ? Et puis quoi encore ? Y’a d’autres sites pour les adeptes de théorie du complot !!
XIAN a commenté :
5 septembre 2019 - 7 h 21 min
737 max,,ce sera sans moi à bord
Christophe 77 a commenté :
5 septembre 2019 - 8 h 59 min
On n’est pas au niveau des experts du forum du Figaro, mais on n’en est pas loin quand même.
Franck a commenté :
6 septembre 2019 - 9 h 19 min
En effet 😉 je pensais la meme chose en lisant les commentaires, je pensais que air-journal etait destine a un public un peu averti mais on est sur Internet apres tout !
Eh bien allez-y a commenté :
6 septembre 2019 - 9 h 29 min
profitez donc de cette tribune pour nous faire bénéficier de votre science et votre intelligence au dessus de la moyenne ! (seriez-vous un député REM ?)
Lucien a commenté :
17 septembre 2019 - 11 h 15 min
1- on ne peut pas corriger un pb structure avec un logiciel
2 – le PHR n’est pas conçu pour créer un effort mais pour annuler celui-ci
3 – 2 sondes AOA ne permettent pas de discriminer une fausse info, il en faut 3
4 – Boeing et FAA victimes du syndrome too big to fail entraînant
a) poursuite de la production (plus de 600 appareils au sol à ce jour)
b) refus de formation au simulateur (3 ou 4 dispos pour 7000 pilotes qui devront parcourir des milliers de km)
c) des centaines de milliers d’heures de maintenance pour remise en vol
Ceci dit, jusqu’à quand les régulateurs résisteront-ils aux pressions économiques ?
Quel va être l’impact de la guerre économique notamment avec la Chine ? (par exemple : j’echange la certif de mon avion contre ton téléphone 5G )
Wait and see
Pour ma part, je ne monterai pas à bord