Boeing a signé au premier jour du Salon du Bourget une commande supplémentaire de quinze 737-800BCF pour la société de leasing GECAS, et confirmé qu’aucune annonce ne sera faite cette semaine sur le futur NMA. Le vol inaugural du 777X dépendra du temps pris par le motoriste GE Aviation pour valider un nouveau composant de son GE9X ; en l’attendant, IAG a signé deux contrats de service pour British Airways. Sur les vingt prochaines années, le constructeur américain a revu à la hausse de 3% ses prévisions du marché de l’aviation commerciale à 16.000 milliards de dollars, tiré par une hausse de la demande d’avions neufs évaluée à 44.040 nouveaux appareils à laquelle s’ajoutent les services connexes.
GECAS a transformé le 17 juin 2019 en commande ferme des doits d’achat pour dix 737-800BCF (convertis pour le fret), et ajouté quinze droits d’achat pour le même appareil à son carnet de commandes qui compte désormais 65 commandes et engagements. « Nos clients de leasing sont très satisfaits de la polyvalence et de la fiabilité de ces cargos », a déclaré dans un communiqué Richard Greener, vice-président et directeur général de GECAS Cargo ; « il permet aux opérateurs de remplacer les cargos vieillissants et de répondre au marché en forte croissance du fret express ». Le 737-800BCF, qui fait ses débuts au salon du Bourget cette semaine, est le dernier-né de Boeing : il convertit les 737NG en avions cargo capables de transporter plus de charge utile (jusqu’à 23,9 tonnes) et d’aller plus loin (2000 nm, 3750 km) que les avions-cargos standard précédents. Le programme de conversion a été lancé en 2016 ; 14 737-800BCF ont été livrés à ce jour.
Boeing a d’autre part confirmé hier que le futur NMA ne sera pas lancé cette année, les études se poursuivant sur la définition de l’appareil censé occuper le Middle of Market (MoM) à la place de ses 757 et 767. Selon le PDG Kevin McAllister, l’avionneur est trop occupé avec le retour dans les airs du 737 MAX et le développement du 777X. Cela n’empêche toutefois pas les éventuels clients de parler du NMA : selon le président d’Air Lease Corp. Steven Udvar-Hazy, interrogé par Flightglobal, « beaucoup de ressources » sont dépensés par Boeing sur le futur appareil et « des centaines de personnes travaillent à plein temps sur ce projet », pour lequel deux version seraient envisagées : un NMA-6X de 225 sièges et un NMA-7X de 275 sièges. De son côté, le CEO de GE Aviation David Joyce pense que le NMA sera « probablement plus grand » que l’Airbus XLR lancé hier. « Pensez à une taille de 767-300 », explique-t-il, « toutes les études que nous avons effectuées en interne et avec Boeing laissent penser à une première version “-7” de taille moyenne avant un “-6” plus petit ». Il croit aussi avoir que seulement une motorisation sera proposée, CFM international et Pratt & Whitney étant sur les rangs.
Randy Tinseth, VP marketing de Boeing Commercial Airplanes, a déclaré que l’objectif sur le NMA « est d’examiner une entrée en service qui se situerait autour de 2025, ces plans n’ont donc pas changé ». L’avionneur prévoit une demande à long terme d’environ 4000 à 5000 avions pour ce MoM, cette demande venant de « trois endroits différents : passage des monocouloirs à des avions plus grand, passage des bi-couloirs à des avions plus petits, et si le nouvel avion est optimisé pour le marché une nouvelle demande ».
Côté Boeing 777X, GE Aviation a confirmé hier le report du vol inaugural, probablement à la fin de l’année alors que l’appareil était espéré au Bourget. Le CEO David Joyce a expliqué que le motoriste avait constaté l’usure prématurée d’un stator situé à l’avant du compresseur du GE9X, à l’issue d’un essai d’endurance. « « Nous avons décidé d’appuyer sur le bouton pause avec Boeing et de redessiner le composant », a-t-il déclaré, les moteurs existants étant modifiés et retournés en phase de test pour « retrouver les marges prévues initialement ». Aucune date n’est avancée pour les essais en vol du moteur modifié, ni pour le vol inaugural du 777X, même si David Joyce se dit « très confiant pour certifier le moteur et voler avec Boeing d’ici la fin de cette année ».
Boeing et International Airlines Group (IAG) ont annoncé lundi la signature de deux accords portant sur la fourniture de services-clés pour le compte de British Airways, portant notamment sur des pièces destinées à la famille d’Airbus A320 et à la flotte Boeing 777 de la compagnie britannique. En ce qui concerne le premier accord, Boeing fournira à British Airways des composants dans le cadre de son programme Component Services, aux termes duquel Boeing et ses partenaires détiendront, géreront et entretiendront un stock mondial de pièces pour les A320 et A320neo de la compagnie. Cet accord — le premier de ce genre signé par Boeing — permettra à British Airways d’accéder plus facilement aux pièces détachées dont la compagnie a besoin pour desservir au mieux son vaste réseau de lignes aériennes. La compagnie britannique a également signé un accord portant sur l’échange de trois trains d’atterrissage pour sa flotte de Boeing 777. Les compagnies ayant souscrit au programme Landing Gear Exchange reçoivent un train d’atterrissage révisé et certifié provenant d’un stock de pièces géré par Boeing ; les composants stockés et les pièces de rechange correspondantes sont expédiés sous 24 heures.
Après avoir signé ces nouveaux accords de services, Boeing et IAG ont procédé à une « cérémonie de signature différée » célébrant la commande en février de 18 777-9 fermes et 24 en option, destinés à British Airways dans le cadre de la modernisation de sa flotte long-courrier. Ils seront configurés pour accueillir 8 passagers en Première, 65 en classe Affaires, 46 en Premium et 206 en Economie, soit 325 sièges au total
Pour les vingt prochaines années, Boeing estime le marché de l’aviation commerciale à 16.000 milliards de dollars, tiré par une hausse de la demande d’avions neufs évaluée à 44.040 nouveaux appareils, à laquelle s’ajoutent les services connexes. Selon cette nouvelle édition du CMO (Commercial Market Outlook), l’augmentation conjuguée du nombre de passagers transportés et du nombre d’avions mis hors service nécessitera l’acquisition de 44 040 appareils neufs d’une valeur de 6800 milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies. Ces chiffres représentent une hausse de 3% par rapport à l’année dernière. La flotte mondiale d’avions commerciaux exigera des prestations de services évaluées à 9100 milliards de dollars, ce qui, au total, représente un marché dépassant 16.000 milliards de dollars d’ici à 2038.
« L’industrie aéronautique commerciale s’est montrée extrêmement résistante à de nombreuses reprises. Malgré un certain ralentissement récemment enregistré dans la croissance du trafic passagers et fret, tout porte à croire que notre industrie va poursuivre son cycle d’expansion rentable sans précédent. En fait, le marché apparaît à la fois plus vaste, plus profond et plus équilibré que par le passé », a déclaré dans un communiqué Randy Tinseth, vice-président du marketing de la division Boeing Aviation Commerciale. « La bonne santé des piliers sur lesquels repose le marché va entraîner le doublement de la flotte commerciale au cours des deux prochaines décennies, alimentant un vaste écosystème de solutions de gestion du cycle de vie indispensables à son support et à sa maintenance ».
S’agissant des livraisons d’avions neufs, les responsables des prévisions de Boeing estiment que 44% des appareils viendront remplacer des avions vieillissants, les autres appareils servant à absorber la croissance du trafic. Ensemble, ces nouveaux avions permettront de satisfaire les exigences d’une industrie marquée par une hausse moyenne du trafic passager de 4,6% et du trafic fret de 4,2%. Si l’on ajoute les nouveaux avions aux appareils qui resteront en service, la flotte mondiale d’avions commerciaux devrait compter 50.660 unités d’ici à 2038 ; c’est la première fois que ces prévisions franchissent la barre des 50 000 avions, souligne Boeing.
Livraisons d’avions neufs — 2019-2038, par type d’appareil | |||
Type d’avion | Nb de sièges | Total des livraisons | Valeur en milliards de $ |
Avions régionaux | Moins de 90 | 2 240 | 105 |
Monocouloirs | Plus de 90 | 32 420 | 3 775 |
Gros porteurs | 8 340 | 2 650 | |
Gros porteurs cargo | ——— | 1 040 | 300 |
Total | ——— | 44 040 | 6 800 |
La flotte d’avions mondiale va continuer de générer une demande significative au bénéfice des services aéronautiques : chaîne des fournisseurs (pièces et gestion logistique des pièces), services de maintenance et d’ingénierie, modification d’avions et soutien aux opérations des compagnies aériennes. Au cours des 20 prochaines années, Boeing évalue le marché des services aéronautiques à 9100 milliards de dollars, avec une croissance annuelle de 4,2%.
« Il s’agit d’un marché très dynamique et exaltant, nourri par les nouvelles technologies et la volonté sans faille d’accroître l’efficience, la fiabilité et la sécurité », a ajouté Randy Tinseth. « Sur le plan technologique, nous voyons des compagnies utiliser des drones pour inspecter leurs avions, et des fabricants analyser les données de façon approfondie dans le but d’améliorer la maintenance et les performances des avions. Mais surtout, les exploitants attendent de la part de leurs fournisseurs des solutions qui les aideront à servir leurs clients de manière plus efficace et plus fiable ».
Parmi les principales catégories de services couvertes par ces prévisions figure le marché de la maintenance et de l’ingénierie, évalué à 2400 milliards de dollars. Ce segment inclut les tâches requises pour maintenir ou rétablir la navigabilité d’un avion et de ses systèmes, composants et structures. Autre catégorie importante, le marché des opérations en vol, qui englobe les services associés au poste de pilotage, les services en cabine, la formation et la gestion du personnel navigant, ainsi que les opérations aériennes, est estimé à 1 100 milliards de dollars.
La région Asie-Pacifique, Chine incluse, demeure la locomotive de la croissance future, avec 40% du total des livraisons d’avions et 38% de la valeur totale des services. L’Amérique du Nord et l’Europe complètent le podium.
Prévisions 2019- 2038, par région | ||
Région | Livraisons d’avions | Marché des services (en milliards de dollars) |
Asie-Pacifique | 17 390 | 3 480 |
Amérique du Nord | 9 130 | 1 980 |
Europe | 8 990 | 1 865 |
Moyen-Orient | 3 130 | 790 |
Amérique latine | 2 960 | 500 |
Russie/C.E.I. | 1 280 | 270 |
Afrique | 1 160 | 215 |
Total | 44 040 | 9 100 |
Selon l’édition 2019 de l’étude consacrée par Boeing aux besoins en pilotes et techniciens, l’industrie aéronautique commerciale devra recruter près de 2,5 millions de personnes d’ici à 2038.
NDR a commenté :
18 juin 2019 - 9 h 09 min
Seulement mille avions pour l´Afrique en 2038 et 20 milles pour l’Asie est-ce réaliste ?
Pourtant l’Asie stagnera a 4 milliards d’habitants et l’Afrique passera de 1 a 2 milliards.
NDR Afrique a commenté :
18 juin 2019 - 11 h 45 min
Le marché ne se traduit pas qu’en terme de nombre de population mais en terme de flux et donc de pouvoir d’achat.
A titre de comparaison les flux européens sont LARGEMENT plus importants que ceux d’Afrique actuels avec bien moins d’habitants.
Tout simplement parce que beaucoup d’africains vivent en dessous du seuil de pauvreté et n’auront jamais la chance de voler.
Bencello a commenté :
18 juin 2019 - 9 h 20 min
Boeing continue sa domination sur le segment fret avec ses 737BCF (heureusement sur base de -800)
Par ailleurs Boeing va fournir à BA des pièces pour ses A320 ?
Vu la domination d’Airbus sur ce segment (60% de PDM) c’est assez bien vu. Ce que Boeing ne vend pas en tant que constructeur, il le vend en tant que distributeur.
Le mouvement est général: tout le monde sera susceptible de distribuer partout dans le monde n’importe quelle pièce de n’importe quel fabricant. Airbus et Boeing veulent rattraper les taux de marge de leurs fournisseurs (UTC-Raytheon, Safran…)
Concernant le retard de GE, c’est plutôt rassurant, cela évitera sans doute les déboires de RR sur les 787. C’est un simple rappel de la fonction de base des essais: fiabiliser un produit AVANT sa commercialisation. Vu la puissance considérable de ce moteur et son prix, autant sortir un produit totalement abouti, même quelques mois plus tards.
On comprend mieux le report de la cérémonie de signature, (probablement aussi des dates de livraison)
Passager a commenté :
18 juin 2019 - 9 h 52 min
Pièces d’A320 : Vu les ‘arrangements’ récents de Boeing sur ses propres avions et vu les risques d’introduction de pièces de rechanges contrefaites, à la place d’Airbus je me méfierais – Il me semble qu’une entreprise américaine mettrait un veto sur la commercialisation de ses pièces neuves par des tiers.
ERIK DE NICE a commenté :
18 juin 2019 - 9 h 46 min
@NDR : « l’Asie stagnera à. 4 milliard »
Vous pouvez me citer vos sources SVP ??
Concernant le NMA, Boeing n’ayant pas les moyens de mettre en chantier 2 nouveaux modèles simultanément, dois-je comprendre qu’en faisant le choix de privilégier ce programme à l’avenir il fera l’impasse sur un futur Mono-Couloir dans leur gamme ayant vocation à remplacer (enfin) le 737 ??
Ils vont une fois de plus se tirer une balle dans le pied mais ils n’en sont plus à une balle près.
Et ne venez pas me dire que EMB (Boeing Brésil aujourd’hui) s’en chargera, Airbus se taperai sur le ventre de rire pendant plusieurs années..
NDR a commenté :
18 juin 2019 - 12 h 16 min
https://www.populationpyramid.net/asia/2019/
Elle est a 4,6 Milliards et y restera sensiblement pendant 25 ans avant de commecet a baisser au delà de 2055.
“Tout simplement parce que beaucoup d’africains vivent en dessous du seuil de pauvreté et n’auront jamais la chance de voler”
Grosse erreur si les prix du billet au 100 km baissent au niveau des prix des pays de l’OCDE il y aurait en 2038 plus de passagers aériens africains qu’en hémisphère nord tout simplement par que la moyenne d’âge en Afrique sera acceptable et qu’il est impossible pour une personne invalide de sortir plus de 1 000 m en dehors de sa maison de retraite dans des pays comme le Japon ou l’Allemagne par exemple.
Rv2lyon a commenté :
18 juin 2019 - 9 h 50 min
Je reconnais à Boeing la décence de ne pas faire d’annonces sur le NMA durant le Bourget. D’une part une partie du public pourrait croire que c’est l’annonce de la fin du 737Max avec ce nouvel avion et d’autre part, Boeing doit gérer la sortie du 777X et la remise en service du MAX.
Positionner le 797 au delà du marché du 321 est malin. Le coût de développement va être conséquent et le prix de vente d’un bi couloir supérieur à celui d’un monocouloir. Il va de fait être en concurrence avec le 330 NEO.
La vérité... a commenté :
18 juin 2019 - 14 h 03 min
la vérité est légèrement différente du coté “malin” du positionnement du 797: rappelez vous qu’il s’agissait à l’origine pour Boeing, et nombre de compagnies, de remplacer à l’aide d’une seule machine A LA FOIS les 757ETOPS transatlantiques ET les 767-300ER eux aussi transatlantiques, deux appareils vieillissants et totalement dépassés.
Les 757 equipés transatlantique , c’est environ 160/180 sièges en 2 classes et les 767 sont eux dans la fourchette 240/280 sièges. Le 757 est un mono couloir quand le 767 en a deux…
Il est de notoriété technique publique qu’un avion mono couloir au delà de 240/250 sièges est difficile à concevoir…mais un bi-couloir de 180/200 sièges est juste une ineptie aérodynamique.
Avec sa volonté de remplacer 757/767 avec un seul et même fuselage plus ou moins allongé, Boeing était donc dans une logique de quadrature du cercle dont il ne pouvait sortir…
Avec le 797 tel qu’on nous le présente à ce jour, Boeing en est sorti…au prix de l’abandon de sa volonté de remplacer le 757 ETOPS-Transtlantique, marché qu’il abandonne donc à Airbus avec les 321NEO LR & XLR ( car ces appareils, mis à part pour des low cost, seront aménagés par les compagnies traditionnelles clientes en version 170/190 sièges en 2 ou 3 cabines différentes: vous verrez…), et d’un recentrage sur le seul remplacement des 767-300ER: marché sur lequel il retrouvera la concurrence d’ Airbus avec ses A 330-800/900…et autres versions encore à venir…
Pour les 757 version moyen courrier à cabine plus densifiée, Boeing tablera sur le 737MAX-10 qui pourra emporter 230/240pax…mais ce sera non-économique de faire voler un tel appareil en ETOPS Transat équipé de 130/140 sièges! ( sauf pour d’éventuelles low cost hard qui auront 210/220 sièges)
Et d’un coup le coté ” malin” du placement du 797 entre 321XLR et 330NEO apparait moins ” évident”, je pense.
+1000 a commenté :
18 juin 2019 - 16 h 31 min
Où comment réduire ses ambitions initiales de moitié et se retrouver en face à face avec un concurrent sur l’autre moitié quand on s’imaginait etre seul…
Voilà qui va augmenter d’autant le risque de non rentabilité évidente!
moonmartre a commenté :
18 juin 2019 - 16 h 42 min
@LA VERITE: Je me demande surtout ce que ce NMA bi-couloir pourrait apporter de plus que le 787-8 qui fait déjà très bien le job avec 240/250 sièges.
Je comprends les hésitations de Boeing car à ce jour, personne n’en sait rien.
la verite... a commenté :
18 juin 2019 - 18 h 03 min
Si mes souvenirs sont bons, il me semble qu’au départ de toutes ces cogitations, le MOM/NMA/797 remplaçant les 757&767 devaient se positionner une marche en dessous du programme 787 qui lui, avec des fuselages de diverses capacités avait principalement pour objectif le vrai long/très long courrier, avec en particulier une autonomie très largement supérieure à ce que faisaient les 757/767…Impliquant de fait une non-recherche d’autonomie très longue pour le 797: ce dernier devait servir des marches fins- 220/230 sièges-, voire très fins – 180+/- sièges- sur des vols de 9heures environ maxi…
Mais il est certain qu’avec l’abandon de la partie basse du marché vise ( 757) , Boeing passerait à deux versions 225/275 sièges ( donc une montée en capacité) et il ne resterait plus que la différence d’autonomie? Ca fait effectivement ” un peu léger” pour justifier de dépenser des milliards alors que l’on a dans sa propre gamme un avion de conception moderne et très très économique ( 787), si moderne et si économique qu’il est illusoire de penser qu’un 797 ferait mieux…
Je ne connais pas l’avenir et les décisions que prendra Boeing, mais s’il devait dire halte au feu et abandonner ce projet de 797, je ne serais pas surpris outre mesure! quitte a relancer un petit 787-7, voire-6, à autonomie reduite, pour boucher le trou de gamme .capacitaire
NMA a commenté :
19 juin 2019 - 8 h 04 min
En effet, “l’astuce” serait de ne pas concevoir un nouvel avion mais de produire un 787 plus petit.
Idem chez Airbus qui pourrait sortir à moindre coûts un A357 et aussi l’A358 prévu mais non réalisé. Airbus élargirait du coup sa gamme.
Et Monsieur Qatar serait contant : pourrait y installer sans difficultés sa QSUITE.