A l’occasion du Salon du Bourget (17-23 juin 2019), TARMAC Aerosave, filiale des groupes Airbus, Safran Aircraft Engines et SUEZ, présentera en exclusivité mondiale un nouvel outillage pour le démantèlement des avions.
Son nouvel outil, complémentaire au portique de découpe basé sur son site de Tarbes, a pour principal avantage d’être mobile.
Grâce à des techniques de démantèlement uniques au monde et de vastes espaces de stockage répartis sur ses trois sites européens, TARMAC Aerosave est devenu le leader mondial du recyclage d’avions, disposant d’un portique de découpe installé à Tarbes. À Teruel (Espagne), d’autres outillages permettent également de démanteler des avions de façon autonome. Une fois les opérations de dépollution, la dépose des équipements d’après le manuel de maintenance et le tri des matériaux de cabine effectués, le portique permet une découpe maîtrisée des ailes et du fuselage grâce à un câble diamanté, et réalisée à froid dans le respect de l’environnement.
En 12 ans, TARMAC Aerosave a ainsi démantelé et recyclé 150 avions, du monocouloir régional au très gros porteur, et 130 moteurs. Néanmoins, l’activité principale du groupe reste le stockage d’avions en transition, avec plus de 760 avions hébergés en 12 ans, dont les trois quarts sont repartis en vol.
Créée en 2007 à Tarbes (France), TARMAC Aerosave offre la plus grande capacité de stockage d’avions en Europe, appuyée par une expertise en maintenance et en démantèlement. Ses trois sites (Tarbes, Teruel et à Toulouse-Francazal) peuvent accueillir jusqu’à 300 avions et l’activité de maintenance couvre les principales plateformes commerciales (Airbus, Boeing, ATR, Bombardier, Embraer). Un atelier moteurs dédié prend également en charge le démantèlement ou la réparation des CFM56.
passager a commenté :
16 juin 2019 - 15 h 36 min
Je suggère une idée d’article ; Comment un avion qui est resté immobilisé des mois, des années … est-il remis en vol ? Et quelles ont été les précautions prises au moment de son immobilisation.
Bencello a commenté :
16 juin 2019 - 19 h 08 min
150 appareils en 12 ans, soit 12,5 appareils par an.
C’est très peu, sachant que, rien qu’en 2018, Airbus et Boeing ont mis sur le marché plus de 1600 appareils.
Les opérateurs vont devoir effectivement gagner en productivité pour absorber tant en quantité, qu’en qualité les quantités produites. Sans quoi, les surfaces de stockage vont explorer, et l’on risque de voir apparaitre des opérateurs dignes de germinal (voir le démantèlement de certains navires)
Boeing a-t-il également une filière en place? Y a-t-il d’autres acteurs?
GVA1112 a commenté :
16 juin 2019 - 21 h 21 min
Hmm, vous pensez à quel type d’avion, le MAX par exemple ??
Ceux-ci vont rester stockés longtemps !!
Cette idée d’article est intéressante, en considérant tous les types d’avion, civils ou militaires, qui sont entreposés dans des déserts !!