La compagnie aérienne Qantas va relier Brisbane à San Francisco et Chicago, dans le cadre de sa coentreprise avec American Airlines qui vient de recevoir un feu vert conditionnel aux USA.
Les deux nouvelles liaisons de la compagnie nationale australienne dépendent encore d’une autorisation définitive de la coentreprise avec sa partenaire américaine dans l’alliance Oneworld, après avoir été proposées dans le cadre de la demande déposée au DoT. Qantas « compte annoncer les détails de deux nouvelles routes – Brisbane-Chicago et Brisbane-San Francisco – dès que l’approbation finale aura été reçue », a-t-elle déclaré dans un communiqué. Elle sera sans concurrence dans les deux cas : la route reliant Brisbane à l’aéroport de San Francisco s’ajoutera à celles déjà opérées depuis Sydney et Melbourne, face à United Airlines dans les deux cas (à partir de fin octobre dans le deuxième). Plus intéressante et celle entre Brisbane et Chicago-O’Hare, dont la longueur laisse à penser que Qantas la proposera dans les mêmes conditions que celle reliant Perth à Londres (en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 42 passagers en classe Affaires, 28 en Premium et 166 en Economie. Le CEO de Qantas Alan Joyce a déclaré au New Daily que cette route « apportera des avantages significatifs à des millions de voyageurs et stimulera le tourisme ».
La coentreprise entre Qantas et American Airlines, déjà approuvée par les régulateurs australien et néo-zélandais, avait été refusée en 2016 par les Etats-Unis, qui ont en revanche acceptées celles de Delta Air Lines avec Virgin Australia, et de United Airlines avec Air New Zealand. La nouvelle demande déposée en 2017 réduisait les ambitions du partenariat, sans succès, et la même manœuvre a été répétée au début de l’année. Selon leur communiqué commun, l’approbation finale de la coentreprise espérée dans les prochaines semaines « permettra l’intégration commerciale des deux transporteurs, ce qui permettra d’offrir de nouveaux itinéraires et d’apporter des avantages importants aux clients sans autre forme de coopération, notamment :
*L’opportunité de lancer de nouvelles routes et des vols vers de nouvelles destinations, y compris vers des paires de villes non desservies par l’un ou l’autre des transporteurs.
*Une relation de partage de code élargie et des horaires optimisés sur les services transpacifiques, ouvrant davantage de liaisons vers plus de destinations et réduisant la durée totale du trajet.
*Un meilleur accès aux sièges sur le réseau de chaque transporteur, ce qui entraîne une réduction des tarifs.
*Des avantages supplémentaires pour les voyageurs fréquents en intégrant davantage les programmes du transporteur, notamment des gains plus élevés pour les miles des réseaux des uns et des autres, au-delà de ce qui est possible aujourd’hui grâce à Oneworld, ainsi que des possibilités d’échange accrues et une meilleure reconnaissance réciproque de bout en bout de pour les voyageurs fréquents.
*Une co-implantation dans les aéroports, investissements dans des salons, des systèmes de bagages et d’autres infrastructures conçues pour mieux servir les clients communs des transporteurs.
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