Les femmes pilotes de la compagnie aérienne low cost easyJet, marraines de l’association Elles Bougent, partent à la rencontre des collégiennes françaises pour susciter des vocations.
La première étape de “Pilots on Tour“, un programme inédit de rencontres dans les collèges qui vise à informer les élèves sur le métier de pilote et encourager les jeunes filles à envisager une carrière de pilote, s’est tenue à Paris, au collège Evariste Galois dans le 13ème arrondissement. Trois des onze femmes pilotes easyJet marraines du projet (Sapho de Mulder, commandante de bord easyJet basée à Paris-CDG, Marjan de Vroey, commandante de bord easyJet à Orly et Bénédicte Tronquet, copilote senior easyJet à Lyon) ont pu échanger avec les 50 élèves présents, présenter leur métier et répondre aux différentes interrogations des collégiens sur leur formation et leur quotidien. « Un échange informel et riche, afin d’éclairer sur une profession qui fait souvent rêver mais qui n’est pas toujours envisagée, et même souvent considérée inaccessible », selon leur communiqué.
Marie-Sophie Pawlak, Présidente Fondatrice de l’association Elles Bougent, se réjouit d’accueillir easyJet comme partenaire d’Elles Bougent, acteur incontournable du secteur aérien. « Autant de filles que de garçons en Terminale S, il n’y a donc aucune raison pour que l’on ne retrouve pas de nombreuses jeunes femmes parmi les pilotes de ligne », a-t-elle déclaré, saluant l’initiative conjointe Pilots on tour « qui suscitera à n’en pas douter des vocations de futures pilotes, cadettes comme commandantes de bord ». L’ambition portée par Elles Bougent est de faire en sorte que les jeunes filles s’intéressent à ces filières en manque de talents féminins et embrassent ces carrières d’avenir. Parmi les 400 actions annuelles menées par l’association, un « grand évènement » est prévu à l’occasion du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace au Bourget en juin. Cette 7ème édition, baptisée « La passion à portée d’elles », rassemblera 200 jeunes filles, lycéennes et étudiantes, et plus de 100 marraines, ingénieures, techniciennes et pilotes. « Cette année encore, nous allons voir des étoiles briller dans les yeux de centaines de jeunes filles. Et je fais le pari qu’il en sera de même grâce au Pilots on tour d’easyJet, qui devrait inspirer les jeunes filles et leur donner envie de se lancer dans ces fabuleuses carrières », conclut Marie-Sophie Pawlak.
Dès l’automne 2019, easyJet annoncera de nouvelles dates dans les grandes villes françaises où la compagnie orange est basée, à savoir : Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon et Nice. La low cost britannique compte dans ses effectifs l’une des plus jeunes commandantes de bord au monde, Kate McWilliams, qui a obtenu ce grade à 26 ans.
Dipri a commenté :
30 mai 2019 - 23 h 36 min
Le but de tout ceci est de garder le salaire des pilotes au plus bas possible. En effet la demande de pilotes étant croissante d’année en année et le nombre de pilotes étant limité les compagnies devront payer de plus en plus chère afin d’obtenir de la main d’oeuvre qualifiée. L’arrivée de filles sur le marché de l’emploi permettrai de mieux contrôler le coup salarial de pilotes.
Encore une fois derrière des semblants de lutte pour l’egalité entre genre se cache en fait une manipulation pour garder les marges de bénéfices au plus haut possible.
C’est triste de voir autant de gens tomber dans le ce piège.
JVS a commenté :
31 mai 2019 - 10 h 57 min
Bel article mais hélas cette orientation aéronautique reste une voie compliquée, le coût très très important, c’est un métier lié aux crises économiques, instabilité des pays etc.
Commandant de bord si jeune …. Je trouve que c’est un record stupide, il faut un nombre de vol très important et à 26 ans j’en doute.