Le syndicat de pilotes SNPL France ALPA a retiré son appel à la grève de six jours à partir du 14 mai, ayant eu gain de cause dans son opposition au projet du gouvernement de créer une branche du transport aérien dans le cadre de la loi sur les mobilités (LOM) qui aurait remis en cause leur représentativité spécifique.
Annoncé le mois dernier pour le 6 mai 2019 puis reporté au 14, toujours avec une durée de six jours (du mardi 14 à 00h01 au dimanche 19 à 23h59), le préavis de grève nationale du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) a été levé jeudi selon les informations de La Tribune. Le syndicat majoritaire aurait obtenu du ministère des Transports l’abandon du projet de branche du transport aérien, qui négocierait tous les sujets spécifiques aux pilotes et donc diluerait leur représentativité ; il « ne sera pas ajouté » dans la LOM, selon les sources du journal économique citant un courrier qui pour autant n’enterre pas le projet. Le ministère a confirmé à La Tribune que le gouvernement « n’introduira pas d’amendement dans la LOM en vue de faire évoluer les règles de la négociation de branche ».
Le mouvement de grève devait affecter toutes les compagnies aériennes basées dans l’hexagone, comme Air France, Aigle Azur, Air Austral, Air Caraïbes, Corsair, XL Airways mais aussi easyJet ou Vueling par exemple.
Le SNPL redoute aussi la disparition de la caisse de retraite des personnels navigants (CRPN) dans le cadre de la réforme des retraites à venir, mais ce dossier a également été reporté.
Air France Air chance a commenté :
10 mai 2019 - 10 h 16 min
Comme prévu, on n’allait pas mécontenter les “premiers de cordée” qui ont voté en majorité pour notre cher et tendre Président Macron.
Une simple menace de grève et on remballe (pour le moment).
Rien de nouveau : “faible avec les forts, fort avec les faibles”
Pour les “sans dents”, ceux “qui ne sont rien”, qui ne “traversent pas la rue pour trouver un job” la menace de grève ne fonctionne pas.
La violence intolérable est malheureusement la seule réponse…
Pas honte du tout a commenté :
10 mai 2019 - 15 h 07 min
Rien ne t’empêche d’être premier de cordée. Pour cela tu bosses, tu te lèves tôt et te couches tard, tu bosses les certificats ATPL tu investis dans ta formation et tu passes les sélections…si tu es capable. Bref tu prends des risques.
Lol a commenté :
11 mai 2019 - 12 h 24 min
Les pilotes en majorité pour Macron, elle est bien bonne celle la
Comme dit par un autre commentaire, aucun de nous ne s’est réveillé un matin dans un cockpit par hasard, et les parcours de pilotes sont, à de rares exception, un succession d’échecs, de sacrifices, et d’investissement personnel et financier.
Allez plutôt jalouser les politiques qui gagnent mieux leur vie et qui n’ont jamais rien fait pour le mériter
Air France Air Chance a commenté :
11 mai 2019 - 17 h 46 min
C’est vrai, j’oubliais que le SNPL était à l’extrême gauche. J’ai toujours le souvenir de l’équipe Evain avec LO et la CGT…???
Justin Fair a commenté :
13 mai 2019 - 8 h 50 min
Ah, la jalousie et la haine ordinaire qui en découle… Si vous considériez les raisons du conflit, vous comprendriez , peut-être, la réaction légitime du (des) syndicat(s)…
18kh a commenté :
13 mai 2019 - 21 h 56 min
Les enjeux de la représentativité sont bien obscurs pour ceux qui sont loin du métier de pilote ou de pnc. Laissons leur le droit a l’ignorance.
Pour le reste, devenir pilote n’est effectivement pas une sinécure et il n’y a qu’une seule qualité qui permet de devenir pilote: l’opiniâtreté et ça non plus ce n’est pas connu de ceux qui ne voient que le résultat final.
Dans ce métier il n’y a que très peu d’échecs mais beaucoup d’abandons. Tout individu qui a un bon niveau bac+2 maths, physique et techniques peut dans les dix années qui suivent débuter une carrière de pilote de ligne pour peu qu’il soit doté de cette opiniâtreté indispensable pour suivre le cursus nécessaire.
Je résume toujours de la même façon, celui qui veut être pilote doit accepter la partie humainement difficile des 3 à 5 premières années qui consistent a accumuler l’expérience de base. Ensuite, il y a toujours une période favorable pour accéder a un avion de transport passagers. L’embauche a Air France n’est pas indispensable pour faire être heureux a gagner sa vie dans un cockpit.