Fort d’une croissance soutenue en termes de trafic et du développement de ses infrastructures, Aéroports de Lyon est engagé dans une politique de développement durable et de maîtrise des impacts environnementaux de son activité, conformément à la politique environnementale AirPact initiée par son gestionnaire VINCI Airports en 2015. Avec pour but d’être un acteur majeur du développement économique et touristique.
Au premier trimestre 2019, l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, deuxième aéroport régional français, a vu son trafic progresser de 9,7% par rapport à 2018. Il bénéficie de la « dynamique du réseau VINCI Airports », assure ce dernier, ces aéroports dans le monde observant une hausse de trafic de 6,4% par rapport au premier trimestre 2018, avec un total de 47,6 millions de passagers accueillis au 1er trimestre 2019. La croissance du trafic de l’aéroport Saint Exupéry s’appuie sur « un développement équilibré » entre ouvertures de lignes (27 nouvelles lignes en 2018, et renforcement de fréquences sur les lignes existantes) et excellents coefficients d’occupation ; cette progression est générée par l’augmentation conjointe du trafic low-cost (+11%) et du trafic classique (+9%).
Quatorze nouvelles lignes sont déjà programmées pour la saison Printemps-Eté 2019 dans l’aéroport lyonnais, dont Tanger, Göteborg, Bergerac/Agen, Beyrouth, Valence, Bristol ou encore Belgrade, cette dernière destination « démontrant le potentiel des synergies possibles entre les aéroports du réseau VINCI Airports » (le groupe a repris le 22 décembre dernier la gestion de l’aéroport Nikola Tesla).
Fort de cette croissance soutenue en termes de trafic et du développement de ses infrastructures, Aéroports de Lyon est parallèlement engagé dans une politique de développement durable et de maîtrise des impacts environnementaux de son activité. AirPAct, « démarche globale de maîtrise et de réduction des impacts environnementaux », se démarque selon le communiqué par sa dimension internationale (elle est déployée sur l’ensemble des aéroports VINCI Airports dans le monde) et par son volontarisme autour d’objectifs communs (réduction des consommations d’énergie, réduction de l’empreinte carbone, mise en œuvre d’un système de management environnemental efficace et protection de la biodiversité). En complément de ces quatre priorités, tous les aéroports du réseau VINCI Airports partagent un programme d’amélioration en matière de prévention des pollutions, préservation des ressources en eau, gestion et valorisation des déchets et maîtrise des nuisances sonores.
Aéroports de Lyon enregistre d’excellents résultats en matière de performance environnementale : les émissions par passager (en équivalent Co2) ont été ramenées à 0,42 kg contre 0,65 kg en 2013 sur le périmètre de l’aéroport, soit -35%. Les trois grands domaines dans lesquels un effort important de réduction des émissions de gaz à effet de serre a été porté sont :
* L’énergie et les infrastructures : certification HQE des nouveaux bâtiments, alimentation électrique (et non plus par groupe électrogène) des avions au stationnement, modernisation de la chaufferie, Plan de Déplacement Inter-Entreprises, alimentation à 100% en énergie verte. De 2009 à 2018, avec 52 % de trafic passagers supplémentaire et +46 % de surfaces construites, la consommation d’énergie a été contenue à 14 %.
* Le trafic des avions : travaux sur les pistes pour raccourcir les temps de roulage des avions, mise en place d’un programme Collaborative Decision Making (coordination des opérations entre les compagnies aériennes, le service de la navigation aérienne et les aéroports européens) afin d’éviter les temps d’attentes.
* Les transports au départ et à l’arrivée à l’aéroport : développement de l’accessibilité par transports en commun grâce à la gare TGV (1,8 million de passagers en 2018, 33 villes desservies, et un niveau d’émission de 2,4 g de CO2 par km/passager), la liaison rapide ferrée Rhônexpress avec le centre de Lyon (4 g de CO2 par km/passager), et la gare routière (+ 34% de passagers en 2018, plus de 30 villes desservies, et 30 g de CO2/km/passager). La montée en puissance de ces types de transport, par rapport à la voiture individuelle, est très favorable, puisque leurs émissions moyennes par km/passager sont à mettre en regard d’un niveau de 112 g pour les émissions de véhicules neufs, et plutôt 200 g pour les émissions du parc automobile dans sa composition moyenne réelle. D’autres services de transport tels que Bluely (auto partage électrique), le dispositif de stations de vélos en libre-service ou encore le soutien au covoiturage sont également déployés.
« Fruits de l’implication et de l’engagement de l’ensemble des salariés de l’aéroport et des partenaires de la plateforme », ces résultats concrets ont été confirmés par l’obtention de deux certifications importantes : neutralité carbone ACA 3+ (Airport Carbon Accreditation, seul programme à dimension internationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre spécifique aux aéroports), et gestion énergétique exemplaire (ISO 50001).
Par ailleurs, Aéroports de Lyon « contribue largement » au développement de son territoire et participe de son dynamisme. Sur les 2,35 Md€ de contribution de l’aéroport au PIB généré en France (source : étude d’impact socio-économique réalisée par le cabinet Utopies selon la méthode Local Foot Print, 2017), 1,8 Md€ le sont en région Auvergne Rhône-Alpes. L’activité de l’aéroport impacte directement l’emploi avec à titre d’exemple la création de 36 emplois directs liés au 8ème avion basé de la compagnie aérienne low cost easyJet. Pas moins de 5663 salariés travaillent sur la plateforme aéroportuaire lyonnaise, dont 40% sont des riverains. Satoemplois, structure portée par Aéroports de Lyon en partenariat avec Pôle Emploi pour coordonner l’emploi et promouvoir les métiers de la plateforme dans les communes riveraines, a proposé en 2018 683 postes en priorité aux riverains de l’aéroport (+3% par rapport à 2017 et +40% par rapport à 2016 avant l’ouverture du Terminal 1). Finalement, 484 postes ont été pourvus dont 163 par des riverains.
Tanguy Bertolus, Président du Directoire d’Aéroports de Lyon, déclare : « Un aéroport vit avec et pour son territoire. VINCI Airports et Aéroports de Lyon travaillent au quotidien pour répondre aux attentes fortes du territoire lyonnais : être un acteur majeur du développement économique et touristique, tout en maîtrisant les impacts environnementaux de l’activité aéroportuaire. La croissance très dynamique du trafic ces 3 dernières années et la réalisation de grands projets qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre démontrent notre double engagement ».
Aéroports de Lyon pilote l’exploitation de Lyon–Saint Exupéry, 2ème aéroport régional français pour l’aviation commerciale, et Lyon–Bron, 3ème aéroport français pour l’aviation d’affaires. Premier aéroport du Groupe VINCI Airports en France avec 11 millions de passagers en 2018, Lyon-Saint Exupéry propose 130 destinations directes dont 40 nouvelles lignes lancées ces deux dernières années, et est connecté aux principaux hubs internationaux.
rake a commenté :
8 mai 2019 - 14 h 05 min
A noter également que les transports en commun lyonnais et la Métropole de Lyon lancent les démarches pour négocier l’arrêt du monopole de Rhonexpress (surtout pour augmenter la cadence du tram qui circule en grande partie sur les mêmes voies).
Chereau a commenté :
8 mai 2019 - 22 h 54 min
Bonjour
C’est pour quand un Lyon-Réunion ou u. Lyon-Les Antilles. Toujours allez sur Paris pour rentrer au Pays.. ???
alex a commenté :
9 mai 2019 - 17 h 52 min
ces 2 lignes existes deja, XL airways s’en occupe 😉
LYS a commenté :
9 mai 2019 - 20 h 10 min
La Réunion, c’est toute l’année, les Antilles, pas encore. Il faut que XL soit convaincue par l’existence d’un marché hors-saison sur cette destination…
Un jour peut-être, les écrans de Saint-Exupéry afficheront des Lyon-Pointe-à-Pitre ou Lyon-Fort-de-France en mai.
Quand on sait que quatre compagnies se battent au départ d’Orly et Roissy…
XL se montrera-t-elle un jour plus audacieuse que ses concurrentes qui n’arrivent pas à sortir du périphérique parisien ?
Ayat Ben Abdallah a commenté :
16 juin 2019 - 5 h 15 min
La ligne Lyon fort de France était déjà en fonction exemple la compagnie air France air bourbon et corsair mais elle faisait la réunion comme air austral. Pour info Lyon pointe à pitre se fait avec xl airways le matin comme aussi la réunion. Pour dire que Lyon a du potentiel pour des lignes internationales mais il est très difficile d ouvrir des en France car les politiques s en mêle et sa complique voilà.
ledude a commenté :
9 mai 2019 - 10 h 26 min
“Il bénéficie de la « dynamique du réseau VINCI Airports », assure ce dernier” :
VINCI n’y est pour rien dans ce développement, c’est le dynamisme de la métropole lyonnaise et les infrastructures construites depuis 30 ans sur le site de l’aéroport qui permettent le dynamisme de la plateforme. VINCI n’est là que pour engranger le pognon sans se soucier du développement de la Région, ni des investissements pour les prochaines décennies.
Est-ce un article ou une page de pub gratuite pour la propagande de VINCI…?
pepito75020 a commenté :
9 mai 2019 - 14 h 18 min
2eme Aéroport régional?
Vous voulez dire 2eme plateforme après paris? Ou 4eme aéroports français?
Un aéroport régional est une plateforme qui n’a que des dessertes …régionales.
Lys est un aéroport international.
Si vous vouliez dire “aéroport provincial”,changer vos habitudes!
Nous n’avons pas a dissocier Paris du reste du pays.
Jusqu’à preuve du contraire,les aéroports parisiens se trouvent aussi en région.
A moins que l’IDF ne soit une nation?
Merci
Cf69 a commenté :
9 mai 2019 - 20 h 21 min
Voilà une leçon de vocabulaire bien sentie..
A quand un classement des aéroports selon leur trafic, point ?
Et rien d’autre derrière, du genre si bien décrit ci-dessus : 4° régional, 3° national, 2° régional après Paris…… On s’embrouille !
Allez, Air Journal, lancez-vous : une fois par an, ne donnez que des chiffres !
1.Paris-Roissy…
2.Paris-Orly…
3.Nice…
4.Lyon…
5.Toulouse…
Evidemment, dans notre bon vieux pays centralisé, chaque aéroport de “province “essaie de se distinguer en usant de tels artifices, pour faire croire qu’il est mieux classé que ses concurrents.
Qui n’a pas lu dans les communiqués “Deuxième de France pour les longs-courrier”, “Troisième en région pour le fret”, “Deuxième pour le trafic passagers après Paris”, “Premier aéroport de province”…
La France, où chaque ville est la première pour quelque chose… Et pendant ce temps, Paris et Orly regardent de loin ce combat de rivalités régionales…
alex a commenté :
13 mai 2019 - 7 h 56 min
il me semble q’un Lyon-Point à Pitre existe deja (tous les mercredi)?
PAUL Gabriel a commenté :
10 mai 2019 - 12 h 35 min
Pour une bonne croissance de l’aéroport et de la gare de St Ex
Je pense que si Vinci voulait optimiser réellement la liaison Sol/air, il céderait Rhônexpress au SYTRAL.
Vous dites Rhônexpress 30minutes du centre de Lyon mais il faut y ajouter 8minutes de temps d’attente moyen d’une rame à la rame suivante soit total 38 minutes.
Avec la résiliation du contrat Rhônexpress, le tram T3 desservirait St Ex dans des temps équivalents : 26minutes de Part-Dieu à Meyzieu ZI, plus 7minutes de Meyzieu Zi à St Ex plus 3minutes d’attente pour la rame suivante soit total 36minutes.
La capacité d’une rame T3 est de 287personnes dont 71 assises pour Rhônexpress même nombre de places assises quelques places debout.
Le tarif : avec le prix d’un aller simple Rhônexpress ont peut presque acheter 5 aller retour tram T3 (TCL 17.30 pour 10tickets)
Nota : Rhônexpress à une fréquence d’une rame toutes le 15 minutes, la fréquence tram T3 est une rame toutes les 6minutes qui pourrait passer à une rame toutes les 3 minutes avec la suppression de Rhônexpress.
Quelques compléments issus des documents officiels département du Rhône 2010 :
– Budget Investissement global : 121 millions d’euros
– 41,3 millions d’euros « Subventions du Département du Rhône »
– 17,7 millions d’euros « Apport des actionnaires »
– 62 millions d’euros « Emprunts contractés par Rhônexpress »
Composition de la société concessionnaire des 17,7 millions (actionnaires) Caisse des Dépôts et Consignations 36,6 %, Groupe Vinci 35,2 %, Veolia Transport 28,2 %.
3,5 millions versé par an par le département puis la métropole via le SYTRAL pour le remboursement de l’emprunt.
Ses 3,5 millions sont devenu en 2015 et 2016 4,9 millions par an.
Je pense que l’emprunt de 62 millions est un emprunt toxique.
Il reste 20ans de remboursement à 4,9 millions soit 98 millions d’euros.