Histoire de l’aviation – 7 mai 1912. Un beau raid aérien est signé ce mardi 7 mai 1912 par l’aviateur de nationalité française René Vidart, le natif de Divonne-les-Bains, titulaire du brevet de pilote numéro 133, a en effet réussi en empruntant le chemin du ciel à évoluer de l’Ain jusqu’en Seine-et-Marne, partant plus exactement de la ville d’Ambérieu pour rejoindre celle de Nangis. Un petit voyage dont rendra compte la presse quotidienne française.
Il est cinq heures et quart, ce 7 mai 1912, quand René Vidart prend les commandes de son appareil pour prendre son envol, à savoir un monoplan Déperdussin équipé d’un moteur Gnome et de bougies Oléo. Le pilote qui souhaite rejoindre Paris va être contraint de se poser à Nangis, ne pouvant poursuivre son vol en raison de la météo : en effet, les conditions ne sont pas très favorables, il préfère donc faire une pause dans son périple, qui compte déjà deux escales, la première lui ayant permis de faire le plein de carburant.
A noter que Vidart est parvenu jusqu’à Nangis (ce qui est déjà une réussite en soi !) en passant par le champ de manœuvres de la Maladière, situé non loin de Dijon, et par Troyes.