Plus d’un quart de million de clients de la compagnie aérienne British Airways ont maintenant utilisé leur visage avec succès pour se faire identifier sur des vols en provenance des États-Unis. Ils sont plus de 3 millions à avoir fait de même sur les vols intérieurs au Royaume Uni, la technologie devant maintenant être étendue aux vols internationaux quittant Londres-Heathrow.
British Airways est la première compagnie aérienne britannique à utiliser la technologie biométrique pour embarquer sur des vols au départ des Etats-Unis ; plus de 250 000 passagers ont pu « entrevoir le futur » en utilisant leur visage comme identité pour monter à bord d’un vol en provenance des États-Unis au cours des 18 derniers mois. L’introduction d’une nouvelle technologie de reconnaissance biométrique des visages a « transformé l’expérience » des aéroports au départ d’Orlando, Los Angeles et New York-JFK, en simplifiant le processus d’embarquement et en « divisant par deux » le temps nécessaire pour monter à bord d’un avion. Grâce à cette technologie, les clients n’ont plus besoin de présenter leur passeport ou leur carte d’embarquement à la porte d’embarquement, mais seulement lorsqu’ils s’enregistrent et passent par la sécurité. Au lieu de cela, ils regardent simplement une caméra avant de monter à bord, attendent que leurs données biométriques soient vérifiées, puis montent à bord de l’avion.
L’engagement dans cette technologie biométrique fait partie de l’investissement de 6,5 milliards de livres sterling réalisé par la compagnie de l’alliance Oneworld pour ses clients. Aux USA, elle a travaillé en étroite collaboration avec le Département américain des douanes et de la protection des frontières (CBP) pour mettre en œuvre cette technologie, ce qui lui a permis d’accélérer considérablement son processus d’embarquement. À l’aéroport d’Orlando par exemple, British Airways embarque près de 240 clients en 10 minutes.
British Airways a également été la première compagnie aérienne britannique à utiliser cette technologie sur ses vols intérieurs à l’aéroport de Londres-Heathrow. Ainsi, plus de trois millions de clients sont montés à bord d’un avion ; tous les départs domestiques à partir du hub de la compagnie aérienne situé au Terminal 5 de Heathrow sont désormais embarqués de manière biométrique. Pour les vols internationaux, des terminaux d’embarquement en libre-service sont désormais installés sur le terminal, permettant aux clients de scanner leurs propres cartes d’embarquement pour pouvoir accéder à leur vol. C’est le premier pas vers l’embarquement biométrique sur les vols internationaux au départ du Royaume-Uni.
Raoul Cooper, responsable de la conception numérique chez British Airways, a déclaré dans un communiqué : « Nous continuons de faire œuvre de pionnier dans l’utilisation de la technologie et de l’automatisation pour améliorer l’expérience de l’aéroport, et nous assurer que les vols de nos clients partent à l’heure. L’aéroport du futur sera construit sur la technologie biométrique, des enregistrements aux déposes de bagages, en passant par les contrôles de sécurité et l’embarquement. De nos jours, l’automatisation fait partie de la vie quotidienne, de même que la technologie biométrique via nos téléphones mobiles. Nous travaillons avec nos partenaires technologiques et le gouvernement américain pour déterminer comment utiliser cette technologie de manière nouvelle et innovante, afin d’offrir à nos clients l’expérience aéroportuaire sans stress et facile qu’ils nous disent vouloir, tout en veillant à ce que la sécurité soit toujours au top priorité ».
PE a commenté :
29 avril 2019 - 19 h 46 min
Encore une fois @air journal, confusion entre sécurité et sûreté… Est-il nécessaire de rappeler à des professionnels de l’aérien que le mot anglais “security” se traduit par sûreté en français et “safety” par securité ?
Les passagers sont donc soumis à des contrôles de sûreté visant à limiter les événements d’origine criminelle ; les contrôles de sécurité sont eux notamment effectués par la DGAC pour vérifier par exemple la maintenance adéquate des aéronefs par les compagnies aériennes et donc limiter les événements non souhaitables d’origine accidentelle.