Le groupe Vinci réclame “plusieurs centaines de millions d’euros” à l’Etat français en guise de compensation à l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes dont il devait être le concessionnaire, a confirmé hier Elisabeth Borne, la ministre des Transports sur la chaîne France 3.
Confirmant que l’Etat négocie avec Vinci une indemnité liée à l’abandon du projet de nouvel aéroport nantais, Elisabeth Borne a déclaré : “Nous ne sommes a priori pas d’accord sur les montants, mais on prendra nos responsabilités sur ce dossier“. “Ils (Vinci, ndlr) ont parlé de quelques centaines de millions d’euros, tandis que nous parlons de quelques dizaines” de millions, a-t-elle précisé.
Interrogée pour savoir si le groupe de BTP, via sa filiale Vinci Airports, serait “un bon candidat” à la reprise d’Aéroports de Paris (ADP), une privatisation vivement contestée par l’opposition, à droite comme à gauche, Elisabeth Borne a estimé : “C’est effectivement un groupe qui a une grande expérience aéroportuaire… Mais il y en a d’autres, et évidemment cela ne va pas se faire comme ça de gré à gré, il y a aura une consultation pour choisir le meilleur candidat“.
Récusant que le choix du groupe de BTP pourrait faire figure de “compensation à l’abandon de Notre-Dame-des-Landes“, comme l’ont affirmé des députés de l’opposition lors de vifs débats sur la privatisation d’ADP à l’Assemblée, la ministre a affirmé: “Cela ne marche pas comme ça ! On a un contrat à Notre-Dame-des-Landes, sur lequel on est en train de travailler à la résiliation, et par ailleurs il y aura une procédure sur Aéroports de Paris, évidemment avec toutes les garanties de transparence“.
Vincent a commenté :
15 avril 2019 - 11 h 12 min
Qui dit rupture du contrat, dit indemnité comme prévu au contrat.
Par contre ce qui est scandaleux, c’est la situation actuelle à l’aéroport de Nantes.
Vinci continue à gérer en encaissant l’argent et en dépensant le moins possible sur la plateforme. En effet, Vinci n’est pas sur de rester…
Le résultat, c’est une saturation à tout les niveaux: parkings voiture, parking avions, contrôles PAF et PIF, manque de kérosène. Des salles d’embarquement vieillotte et trop petite…
Il aurait été logique de faire un appel d’offre directement après l’abandon de NDDL.
Passant a commenté :
16 avril 2019 - 9 h 45 min
Cela démontre encore une fois l’incompétence de nos ‘hauts’ fonctionnaires, incapables de défendre l’intérêt général en imposant une clause de renonciation – d’autant que pas un centime n’a été investi par Vinci dans NDDL.
Le comportement de Vinci sur l’autoroute A6 en dit long sur la rapacité de cette entreprise ! (pannes à répétition des postes de péages, limitation des passages pour imposer son telepeage pourtant si défaillant ..)
Spider a commenté :
16 avril 2019 - 11 h 00 min
Vous dites n’importe quoi. Vinci a dépensé des millions d’euro en études diverses pour monter le projet. Alors il est normal qu’une société qui investit dans un projet suite à un appel d’offres, ait une clause de rupture de contrat dans ce dernier, afin de rembourser à minima les sommes engagées en études et en mobilisation de fonds. Sans cette clauses, personne de sérieux s’intéresserait à ces appels d’offres, les risques financiers étant importants. De plus, pour prendre très régulièrement l’A6 depuis des années, et ayant le badge depuis le début, je n’ai jamais connu un seul problème comme ceux dont vous faites allusion. Vous avez une culture économiques et du monde des affaires digne d’un GJ sur un rond point. Et le pire, c’est que d’autres (les autres du rond point) puissent croire vos dires. Retournez à l’école, et ouvrez des vrais livres plutôt que des pages de réseaux sociaux.
Bertrand a commenté :
15 avril 2019 - 11 h 13 min
Ça coûtera moins chère de relancer le transfert de NDDL et ce sera plus rapide puisque les riverains et tous les démocrates bloqueront les travaux de l’aérodrome de Nantes…
Shôgun a commenté :
15 avril 2019 - 11 h 14 min
Qu’on colle un contrôle fiscal approfondi à cette entité juridique, à ses filiales et à ses dirigeants.
Ça devrait les calmer dans leurs arrogantes prétentions.
+100.000! a commenté :
15 avril 2019 - 11 h 33 min
et sans oublier les 1000 et 1 filiales off-shore, comme on dit en novlangue: c’est à dire dans les paradis fiscaux en bon français compréhensible.
David a commenté :
15 avril 2019 - 13 h 29 min
L’aéroport de Nantes est de pire en pure, les saturations de tous les services comme le dit VINCENT, l’attente des bus en sous nombre quand l’avion est parké au large, hier de nombreux vols déroutés fautes de carburant sur la plateforme… et ça se dit aéroport international…vinci est là juste pour empaucher l’argent des parking qui sont saturés et hors de prix…
Yep a commenté :
15 avril 2019 - 14 h 09 min
Voilà le coup d’un renoncement scandaleux !
Micron a trahit ses électeurs, trahit la justice, trahit l’interêt économique de la nation…
Démission !!!
Krobar88 a commenté :
15 avril 2019 - 14 h 57 min
Peut être que dans une volonté de marquer le coup et prouver qu’il tient compte des opinions locales, Mr Macron va-t-il annoncer la relance du projet NDDL 😉
Rame a commenté :
15 avril 2019 - 17 h 47 min
On leur donne les centaines de millions et on reprend nos autoroutes. À voir qui se gagnant à la fin.
Backdoor a commenté :
15 avril 2019 - 21 h 10 min
Et dans le même temps Vinci fait tout pour faire agoniser l’aéroport actuel. Lamentable
Passant a commenté :
16 avril 2019 - 9 h 47 min
ils pratiquent de même sur les autoroutes dont ils ont la JUTEUSE concession.
JFG 21 a commenté :
16 avril 2019 - 10 h 09 min
Vinci Airports aussi gère la plateforme de Lyon comme celle de Nantes. Le résultat, c’est des parkings voitures plus chers, Des salles d’embarquement au diable Vauvert, des services PMR nuls par contre une com d’enfer ! Vivement que la Chambre de Commerce reprenne la gestion.
Vinci, c’est nul et seul les dividendes les intéressent.
Daniel8-19 a commenté :
16 avril 2019 - 22 h 40 min
Puis il me dit: Je vais t’apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin.
Le gilet de haute visibilité ou gilet de sécurité est un vêtement à haute visibilité considéré comme équipement de protection individuelle (EPI), destiné à améliorer la visibilité d’une personne évoluant en bordure de chaussée en situation dangereuse, sur un chantier, côté piste dans les aéroports . Bien que l’on parle d’un « gilet » ou d’une « chasuble », toutes sortes de vêtements couvrant le haut du corps peuvent remplir la même fonction – en reprenant largement les caractéristiques extérieures d’un vêtement à haute visibilité (couleurs fluorescentes, surfaces rétroréfléchissantes) : chemise, débardeur, tee-shirt, polo, sweat, pull, anorak, blouson, veste, parka, cape de pluie, combinaison – sinon le gilet ou chasuble est à enfiler par-dessus ses autres vêtements.