Le trafic de l’aéroport de Toulouse-Blagnac a progressé de 5,5% en mars 2019, avec un total de 810.224 passagers accueillis. Le trafic national progresse de 6,8%, l’international affichant une hausse de 4,8%. Avec 328.140 passagers, la part du trafic low cost atteint 40,6% du trafic total.
Le trafic national dans l’aéroport toulousain a enregistré le mois dernier 430.622 passagers, une hausse de 6,8% par rapport à mars 2018. Le trafic sur Paris est en hausse (+4,7%), avec une progression significative observée sur Paris-Orly (+3,4%, 212.631 passagers) et sur Paris-CDG (+8,3%, 82.647 passagers). En région, le trafic affiche un bon niveau de croissance (+11,7%, 135.344 passagers) avec des résultats positifs sur la majorité des destinations selon le communiqué du gestionnaire ATB. Les croissances les plus importantes sont relevées sur Nice (+35%, 13.822 passagers), Rennes (+26,9%, 8862 passagers) et Nantes (+17,3%, 28.259 passagers).
Toulouse-Blagnac affiche en mars un trafic international de 378.108 passagers (+4,8%). L’espace Schengen (63,6% de ce trafic) est en croissance avec +3,1% et 240.313
passagers). Madrid est leader sur ce faisceau avec un trafic à l’équilibre et 34.246 passagers. Les plus fortes croissances sont observées sur Ténériffe (+105,5%, 4849 passagers), Milan-Malpensa (+28,5%, 5444 passagers) et Malte (+20,6%, 3 90 passagers).
Hors Schengen (+10,7%, 91.572 passagers), le trafic sur Londres (+6,4%) domine avec 66.009 passagers répartis sur quatre aéroports : Londres-Heathrow (+9,7%, 21.943 passagers), Londres-Stansted (+8,2%, 17.164 passagers) Londres-Gatwick (+5,5%, 22.259 passagers) et Londres-Luton (-8,9%, 4643 passagers). Ces résultats font de la capitale britannique la 2ème destination au départ de Toulouse-Blagnac après Paris, tous trafics confondus.
Le trafic sur l’Afrique du Nord progresse (+7,1%), avec des résultats contrastés sur la Tunisie (+17%, 7320 passagers), le Maroc (+10%, 19.472 passagers) et l’Algérie (-1,2%, 13.257 passagers).
Le trafic charter représente 2,5% du total international, avec 9 428 passagers. Le trafic fret et poste est en retrait (-3,4%), avec 6520 tonnes traitées. Le nombre de mouvements commerciaux est stable (+0,4%), avec 7402 mouvements réalisés. L’emport moyen par avion est de 119 passagers, contre 114 en mars 2018.
Sur les trois premiers mois de l’année 2019, le trafic à Toulouse-Blagnac atteint 2.158.964 passagers, soit une hausse de 2,1% par rapport au premier trimestre 2018.
David a commenté :
10 avril 2019 - 12 h 24 min
Les chiffres sont encourageants mais l’aéroport ne se donne pas les moyens de se développer à l’international où Toulouse est en retard sur Nice et Lyon, mais surtout en retard sur des aéroports comme Marseille, Bordeaux et Nantes dont le trafic est moins important mais les destinations proposées sont plus variées.
julien31 a commenté :
10 avril 2019 - 12 h 56 min
EASY et VOLOTEA remercient chaleureusement AF d’avoir abandonné la destination NCE .
Eh bien c'est parfait! a commenté :
10 avril 2019 - 13 h 16 min
Au moins ca fermera le caquet de ceux qui accusent AF de vouloir toujours tout prendre/ garder pour elle !
Filoustyle a commenté :
10 avril 2019 - 13 h 21 min
Avec plus de 60000 passagers enregistrés par an pour NYC plus des usines airbus aux États Unis et Canada je comprend toujours pas qu’une ligne ne soit pas ouverte le vampirisme d’airiledefrance sur cette plateforme ça suffit pour capter les classes business et les dirigeants aeroportuaire à la botte de celle ci aussi !
En espérant que les nouveaux dirigeant d’ADP fassent exploser les taxes pour que peut être airiledefrance se souviennent de la province ?
loracle a commenté :
10 avril 2019 - 14 h 27 min
Si la demande était là, pourquoi les autres compagnies desservant les USA ne s’y engouffrent pas (Norwegian, XL, Corsair, La COmpagnie, American Airlines, United, voir Delta)
Surement que la demande n’est pas suffisante dans les 2 sens.
La province se plaint toujours de ne pas avoir de vol direct vers le monde au départ des aéroports régionaux… Mais les gens veulent du prix et rien que du prix. Hors, un vol direct coûte souvent plus cher qu’un vol avec escale.
Bencello a commenté :
10 avril 2019 - 17 h 58 min
PERSONNE n’interdit depuis 2008 à un quelconque opérateur américain ou européen d’ouvrir ce fameux TLS-NYC. Idem pour le canada.
La desserte massive de Montréal au départ des régions françaises le prouve.
Air France n’a AUCUN pouvoir d’interdiction sur ses concurrents.
Cela s’appelle la loi de l’offre et de la demande.
CHRISLYS a commenté :
10 avril 2019 - 19 h 35 min
Ces commentaires récurrents à propos d’Air-Île-de-France montrent bien sûr une certaine frustration des”Provinciaux” par rapport à la desserte intercontinentale au départ de Paris (moi le premier, même si Lyon Saint-Exupéry, avec Dubaï, Moscou, La Réunion, Montréal,en vols réguliers à l’année, n’est pas le plus à plaindre).
Ils montrent aussi que les mécanismes qui conduisent à l’ouverture d’une ligne sont encore mal connus d’une bonne partie de ces mêmes personnes, moi le premier.
Bon, Air Journal n’est pas là pour faire de la pédagogie, mais c’est dommage. Que les plus experts apportent ici leur contribution !
Il semble que tout tourne autour des notions de “ciel ouvert” où toute compagnie peut ouvrir les lignes qu’elle veut, et du concept de “droits de trafic” avec discussion d’Etat à Etat, c’est ça ?
Les Lyonnais ont pu apprécier ce système lors de l’ouverture de Lyon-Dubaï en 2012, en 5/7 ; il a fallu 6 ans à Emirates pour passer en vol quotidien, alors qu’elle l’a réclamé au bout de seulement un an, vu les taux de remplissage.Là, on n’est plus dans le “ciel ouvert”, n’est-ce pas ?
Tandis qu’Américan ou Delta peuvent ouvrir Lyon-New-York ou Toulouse-New-York quand elles le veulent puis qu’on est en “ciel ouvert” ?
Question aux experts : quand intervient cette fameuse administration de la D.G.A.C., que l’on accuse couramment en Province de favoriser systématiquement l’ogre CDG ?
Si des réponses argumentées pouvaient se faire jour ici, le niveau général de frustration des intervenants “Provinciaux” baisserait sûrement…
Merci aux experts qui voudront bien éclairer les profanes.