Accomplissant l’appel du président Poutine pour une augmentation des liaisons interrégionales, la compagnie aérienne nationale russe Aeroflot a lancé le développement de nouveaux hubs régionaux en signant un accord pour la mise en place du deuxième hub international et régional du groupe à Krasnoyarsk, en Sibérie.
Un accord a donc été signé le 29 mars entre Aeroflot, le gouvernement de la région de Krasnoyarsk et l’aéroport de Yemelyanovo (KJA), remis à niveau par Krasnoyarsk. Bien qu’Aeroflot ait publié peu de détails sur le programme, ce second hub, qui devrait ouvrir en 2020 , a un plan ambitieux puisqu’il prévoit d’accueillir un million de passagers par an d’ici 2023. Aucun indice n’est fourni sur le nombre et les destinations qui peuvent être couvertes, sauf que la compagnie aérienne «pourra proposer des vols entre des villes de l’Oural, de la Sibérie et du sud du pays, ainsi que vers la Chine et d’autres régions de l’Asie ». Le communiqué d’Aéroflot indique que « la création d’un hub à Krasnoyarsk étendra le réseau de lignes aériennes de la compagnie aérienne, augmentant le nombre de vols directs réguliers au départ de Krasnoyarsk et créant davantage de liaisons de voyage et d’opportunités pour les citoyens russes ». À propos des flottes disponibles , une version russe du communiqué promet en outre que « des avions modernes y seront basés, y compris le Superjet 100 ». L’annonce indique que le modèle commercial du hub garantit des connexions pratiques, «qui nous permettront d’attirer les passagers en transit sur les liaisons nationales et internationales. Nous prévoyons également de créer plusieurs autres bases régionales en Russie. Le groupe Aeroflot apportera une contribution significative à la mise en œuvre de la directive du président visant à élargir le réseau de liaisons de vols réguliers interrégionaux évitant Moscou », déclare Andrey Panov, directeur général adjoint de la stratégie et du marketing chez Aeroflot.
Troisième ville de Sibérie, Krasnoyarsk compte environ un million d’habitants. Elle a été choisie en raison de sa situation géographique, qui favorise particulièrement la création de flux de transit supplémentaires entre l’Asie et l’Europe, la Chine étant sa région de croissance la plus dynamique. En outre, l’aéroport a été récemment rénové.
Alors que la région de Krasnoyarsk est effectivement vaste – avec une superficie de terre équivalente à près du quart de celle de l’ensemble du Canada – sa population n’est que de 2,8 millions, soit deux pour cent de l’ensemble de la Fédération de Russie. « Le développement, en coopération avec le plus grand transporteur aérien russe, d’un nouveau hub à Krasnoyarsk marquera le début d’un nouveau chapitre pour l’aéroport de Krasnoyarsk », souligne Andrey Metzler, directeur général de l’aéroport international de Krasnoyarsk.
OUFFFF... a commenté :
31 mars 2019 - 15 h 29 min
Z’ont plein de chance les PN des compagnies Skyteam: vont pouvoir sous peu aller s’éclater à Krasnoyarsk!
Vin chaud à volonté l’hiver venu?
Nico a commenté :
31 mars 2019 - 16 h 39 min
Oui mais les femmes les plus belles du monde sont en Russie…donc qu’importe la ville, il y aura ce qu’il faut pour passer un bon séjour!!
Pet a commenté :
31 mars 2019 - 15 h 48 min
Vrai que Krasnoyarsk n’est pas la ville la plus sympa en Russie.
Attendre que Vladimir P ordonne à SU de se remuer le montre amplement.
Jamais bien compris ce manque d’intérêt des Russes de l’Ouest envers l’Orient/Extrême Orient du pays. ( sf économique qd la soupe est bonne: pierres, minerais, pétrole)
Bonne nouvelle en tt cas. À ts points de vue, y compris une plus grande proximité avec les grands amis du Sud..