Boeing a détaillé hier les différents éléments de la mise à jour du système MCAS, mis en accusation dans les crashes des 737 MAX d’Ethiopian Airlines et Lion Air. La FAA a de son côté reconnu qu’une partie de la certification de ce logiciel avait été déléguée au constructeur.
Devant quelque 200 représentants des compagnies aériennes et des régulateurs mais aussi des « leaders techniques », des pilotes et des journalistes, Boeing a détaillé le 27 mars 2019 à Renton la mise à jour du système MCAS qui va être proposée à la FAA, afin de mettre fin à l’immobilisation des 371 MAX 8 et MAX 9 déjà mis en service dans le monde – et de reprendre les livraisons. L’avionneur explique dans un communiqué avoir développé cette mise à jour du logiciel « pour fournir des couches de protection supplémentaires si les capteurs AOA (sondes mesurant l’angle d’attaque) fournissent des données erronées ». Le logiciel a été soumis à « des centaines d’heures d’analyses, de tests de laboratoire, de vérifications sur simulateur et de deux vols de test, dont un test de certification en vol avec des représentants de l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) à bord en tant qu’observateurs ». Ces couches de protection supplémentaires, qui répondent aux critiques entendues depuis le premier accident d’un 737 MAX en octobre dernier, comprennent :
- Le système de contrôle de vol va maintenant comparer les entrées des deux capteurs AOA. Si les capteurs sont en désaccord de 5,5 degrés ou plus avec les volets rentrés, le MCAS ne s’active pas. Un indicateur sur l’affichage du poste de pilotage alertera les pilotes (l’alarme AOA Disagree jusque là optionnelle ; l’affichage AOA Indicator reste une option gratuite).
- Si le MCAS est activé dans des conditions non normales, il n’interviendra qu’une seule fois par événement AOA (quand un capteur indique un angle d’attaque anormal). Il n’y a pas selon Boeing de condition de panne connue ou envisagée où le MCAS interviendra à plusieurs reprises sur la base des informations d’un seul capteur.
- Le MCAS ne peut jamais commander plus d’entrées de stabilisateur (faisant piquer du nez l’appareil) que ce qui peut être neutralisé par l’équipage tirant sur le manche. Les pilotes continueront d’avoir toujours la possibilité de désactiver le MCAS et de passer en commandes manuelles.
Boeing souligne que ces mises à jour « réduisent la charge de travail de l’équipage dans des situations de vol inhabituelles et empêchent l’activation de MCAS par des données erronées ». Il continuera de « collaborer avec la FAA et d’autres organismes de réglementation pour la certification de la mise à jour logicielle », mais n’évoque aucune date pour cette certification. La formation « différenciée » pour les pilotes passant du 737 NG au 737 MAX est également mise à jour mais pas encore finalisée ; elle assurera une « meilleure compréhension du comportement des stabilisateurs des 737 MAX y compris avec le MCAS, des procédures et des modifications du logiciel ». Et sera suivie d’un test pour vérifier que les pilotes ont compris les changements. Un officiel de Boeing, souhaitant rester anonyme en raison de l’enquête en cours, a souligné hier que cette mise à jour du système MCAS « n’a pas été précipitée, car se précipiter est le mauvais choix dans ce genre de situation ». Rappelons que son installation dans les 737 MAX ne prendra qu’une heure par appareil – une fois qu’elle sera certifiée, sa présentation à la FAA devant intervenir d’ici la fin de la semaine.
La certification du monocouloir remotorisé était l’objet hier de l’audition devant le Sénat de Daniel Elwell, nouveau dirigeant de la FAA. Il a expliqué que le processus de certification du MCAS avait bien débuté chez le régulateur, mais qu’il avait ensuite été confié à Boeing « après que l’administration a jugé que le constructeur avait l’expertise nécessaire ». En tant que nouveau dispositif associé à un certificat de type modifié, le système anti-décrochage « est resté sous notre supervision » même s’l fait partie des éléments délégués alors que le processus de certification du 737 MAX « était affiné sous un contrôle très strict ». La FAA était donc bien « directement impliquée dans l’examen » du MCAS, a affirmé M. Elwell, qui a au passage rejeté les accusations d’action tardive : la FAA et Transport Canada « ont été les premiers » à décider de clouer les 737 MAX au sol « sur la base d’informations » (les données satellitaires, plus apparemment la position d’un volet retrouvé sur le lieu du crash d’Ethiopian Airlines) que les autres régulateurs « n’étaient pas en mesure de nous transmettre » quand ils ont pris leur propre décision.
Mais l’administrateur a également souligné que les pilotes impliqués dans les essais en vol du 737 MAX (297 au total) n’avaient « pas signalé comme un changement pertinent » l’ajout du MCAS au système de vol du 737NG, après des vols d’essais et des sessions en simulateur pour comparer les deux appareils. « Après de nombreux scénarios et vols dans toutes les conditions, il y avait un consensus sur le fait qu’il n’y avait pas de différence marquée dans les caractéristiques de maniement de ces deux avions », a déclaré M. Elwell ; « c’est la principale raison pour laquelle plus d’informations sur le MCAS n’ont pas été fournies aux pilotes ».
Egalement entendue par le Congrès mercredi, la secrétaire américaine aux Transports Elaine Chao a dit « s’inquiéter de toute allégation de relations trop étroites avec quelque compagnie que ce soit », et considère « très douteuse » la pratique de proposer des alarmes en option sur le 737 MAX. Mais elle a ajouté que le principe de déléguer à Boeing une partie de la certification des avions « est nécessaire puisque la FAA ne pas tout faire toute seule ». Quelques heures plus tard, l’inspecteur général du même ministère (DoT) Calvin Scovel reconnaissait que « la confiance dans la FAA est clairement ébranlée ». Avant de préciser que l’autorité espérait conclure « d’ici dix mois » le passage en revue de toutes les certifications accordées à Boeing.
On retiendra également de la journée d’hier l’annonce par la low cost Southwest Airlines (34 MAX 8 en service, 245 en attente de livraison, 30 MAX 7 commandés) que l’immobilisation de ses monocouloirs remotorisés a contribué aux 150 millions de dollars de revenus perdus au premier trimestre, qui l’a vue annuler 9400 vols – principalement en raison de conditions météo extrêmes, mais aussi de relations compliquées avec ses mécaniciens.
Rappelons que le Boeing 737 MAX 8 est impliqué dans l’accident le 10 mars 2019 du vol ET302 d’Ethiopian Airlines, qui a entrainé la mort des 157 personnes à bord, et dans celui du vol JT610 de Lion Air en octobre dernier qui avait fait 189 victimes (et dont le rapport préliminaire indiquait un problème avec les sondes AOA).
NDR a commenté :
28 mars 2019 - 8 h 20 min
Je citerai ici le dicton de l’ex directeur commercial d’Airbus Leahy qui disait en pleine crise du Dreamliner “il est incongrue de penser que Boeing est incapable de fabriquer un avion”
Arrêtons les fantasmes subjectivistes d’ici 4 mois le 737 Max se vendra comme des petits pains..
papyOuia a commenté :
28 mars 2019 - 9 h 07 min
Ouais ou même comme des petits “Sapins” …
Ce MCAS n’est rien d’autre qu’un Pusher extrêmement mal foutu et beaucoup trop intrusif !
Jusque là je n’avais jamais vu un Pusher s’enclencher en fonction des infos d’une seule AOA, normalement c’est juste le shaker.
Quand les 2 AOA sont d’accord là on a le Pusher …
Très surprenant que Boeing soit revenu là dessus .
Filoustyle a commenté :
28 mars 2019 - 14 h 33 min
Plus de 300 morts pour une mise à jour mais ils se foutent de qui ????
J’espère que L’EASA ne certifira jamais cette foutaise !
iI est libre MAX a commenté :
28 mars 2019 - 21 h 18 min
N’oublions tout de même pas les 346 vies perdues.
Vendre c’est bien, des petits pains n’ont jamais tué personne !
On verra si la réaction des clients change et s’ils acceptent de voler à nouveau sur MAX. Ou si une espèce de superstition prend le dessus.
Il suffirait d’un nouveau crash de MAX et cet avion pourrait devenir comme ses victimes : enterré.
Ne vendons jamais la peau de l’ours avant de le tuer.
Attendons aussi les résultats définitifs des boîtes noires mais aussi les résultats concernant les enquêtes sur la viabilité de la certification de cet avion.
Air-journal blog a commenté :
28 mars 2019 - 8 h 44 min
Des révélations en cascade et des mesurettes à la chaîne.
Hier j’ai beaucoup réfléchi a comment éviter tout et quel avion aurait dû être fait à la place du MAX.
En 2011 j’ai soutenu l’idée d’un nouvel avion ressemblant à un petit dreamliner pour remplacer le 737 NG. Il était question d’un 797-7 de 125 sièges, d’un 797-8 de 150 sièges et d’un 797-9 de 180 sièges, de tels avions auraient été un coup fatal pour l’a320neo.
Ou alors si Boeing tenait à tout prix à faire le MAX il aurait du re-hausser le train principal et excentrer les moteurs, et revoir les longueurs de fuselage des versions pour réajuster leur nombre de siège, en faisant un avion qu’on va appeler 737MAX-1 de 130 sièges, long de 34 mètres, un 737MAX-2 de 156 sièges long de 38,3 mètres et un 737MAX-3 de 183 sièges long de 43,2 mètres. Par rapport aux autres 737 ils auraient été plus courts en avant des ailes pour garder le même centre de gravité.
Aujourd’hui j’en suis plutôt arrivé à la conclusion que la meilleure chose à faire aurait été de lancer un nouvel avion avec 2 versions de 140 et 170 sièges, qui auraient mesuré 35 et 41 mètres de long pour 35 mètres d’envergure, et 2 versions de 200 et 230 sièges, avec des ailes plus grandes et des moteurs plus gros, en gros un programme se divisant en 2 sous-famille, une pour remplacer le 737, l’autre pour revenir sur le middle market.
mosquito a commenté :
28 mars 2019 - 9 h 25 min
A lui tout seul..il est meilleur que tous le staff de Boeing….
Vous allez certainement recevoir une offre d’embauche de leur part….ouf Boeing va etre sauvé
Dieu merci... a commenté :
28 mars 2019 - 10 h 54 min
Dieu merci vous n’êtes pas en charge de créer/concevoir/lancer/tester/fabriquer des avions nouveaux cher Boeing..ou chez n’importe qui d’autre d’ailleurs: en effet entre 2011 et aujourd’hui vos pensées et cogitations vous auraient conduit à créer 3 gammes d’appareils …sur le même segment de marché8
Bonjour les investissements nécessaires!
Bonjour la rationalité!
Bonjour l’embrouillamini dans la pensée aéronautique!
Shôgun a commenté :
28 mars 2019 - 20 h 46 min
C’est vrai que les ingénieurs-autocertificateurs de chez Boeing ont, eux, démontré leur indéniable savoir-faire et leur grande expertise avec le 737 Max. Pas moins de deux crashes mortels au décollage en quelques mois d’existence, avec peu d’exemplaires en circulation !
Finalement, pas sûr du tout que les experts d’Air-Journal auraient fait pire…
Captain a commenté :
28 mars 2019 - 10 h 55 min
En quoi cela aurait pu être “un coup fatal pour Airbus”, cher “expert”???
La différence se fait sur les moteurs et les deux constructeurs utilisent le Leap.
Airbus va faire évoluer ses cellules avec du composite pour alléger davantage son avion, mais avant d’être plus compétitif avec un nouvel avion il faut “l’étudier” et monter sa production, ce qui a un coût extraordinaire… pour dire qu’on va consommer 3% de moins à Mach .82???
Bref.
Je préviens Boeing que leur salut passe par une consultation auprès de vous.
aldo a commenté :
28 mars 2019 - 10 h 13 min
la vie de plus de 300 personnes aurait put etre sauvée si boeing uniquement pour des raisons financières pour rattraper son retard sur airbus n’avait pas précipité la mise en service de cet avion …lamentable j’espère que boeing et le FAA seront punis à la hauteur de leur faute mais la c’est du reve
jeanr a commenté :
28 mars 2019 - 11 h 27 min
En fait dès la publication du rapport preliminaire du premier crash, Boeing connaissait le problème et donc le risque pris par tous les pilotes qui n’avait pas été formé à la procédure de désactivation du MCAS. Le second crash aurait pu être évité.
Par ailleurs un avion qui a besoin d’un tel système pour voler fait penser à la navette qui n’est pas pilotable par un humain en phase de rentrée dans l’atmosphere. Les prochains 737 seront ils sans pilote?
moonmartre a commenté :
28 mars 2019 - 12 h 04 min
@NDR: Je cite dans le texte :
“Le système de contrôle de vol va maintenant comparer les entrées des deux capteurs AOA. Si les capteurs sont en désaccord de 5,5 degrés ou plus avec les volets rentrés, le MCAS ne s’active pas. ”
Sans blague, c’est typiquement ce genre de situation qui aurait du être détecté. Le simple fait de faire du simulateur n’a pas suffit.
Fabriquer un avion c’est une chose, s’assurer en toute circonstance que les systèmes embarqués garantissent toujours un comportement adéquate en est une autre.
Boeing a failli à cette mission avec le MDAC. Plus de 300 morts pour une sonde, çà fait cher payé la boulette.
NDR a commenté :
28 mars 2019 - 13 h 06 min
@Moinmartre
Boeing fabrique de bons avions, Airbus fabrique d’aussi bons avions mais qu’elle vend plus cher même si biens que Airbus nous la subventionnons tous avec nos impots puisqu’elle embauche des ingénieurs formés gratuitement dans nos ecoles et instituts publiques puis payés 40 K$/ an pendant que Boeing paie ses ingénieurs 250 K$ / an et malgré cela le Dreamliner a aussi eu des soucis et il est vendu a 1 600 exemplaires pendant que le A350 a du mal a atteindre les 800 ;
Aussi Airbus a fait la même erreur en acceptant le transfert techno en echange d’accès au marché chinois d’ici 2040 Comac vendra 5 000 avions par an et Boeing 5 000 et Airbus entrera au musée ou sera acheté par Comac ou Boeing..
NDR a commenté :
28 mars 2019 - 13 h 09 min
Typos :
@Moonmartre & Airbus a fait la même erreur que Siemens.
moonmartre a commenté :
28 mars 2019 - 17 h 25 min
@NDR: Comme quoi, même en payant ses ingénieurs(selon vous) 6 fois plus qu’airbus, Boeing arrive à foirer ses process qualité, vous avez perdu une belle occasion de vous taire!
Transfert de technologie pour accéder au marché chinois dites-vous?
Pareil pour la FAL de Mobile aux US alors?
Les éléments sont fabriqués en Europe puis envoyés à Tianjin, à part les moteurs selon les des desiderata des clients.
En terme de transfert de technologie, à part les moteurs que les chinois ne maîtrisent pas, pour le reste, ils n’ont pas attendu qu’airbus installe son FAL.
Quant aux subventions, airbus procède aux avances remboursables, par se partenaires, et dont la montant est parfaitement connu.
Boeing utilise largement les largesses du Pentagone.
Vous ne maîtrisez pas votre sujet.
Comparons ce qui est comparable a commenté :
28 mars 2019 - 21 h 01 min
Non Airbus ne vend pas tous ses avions plus chers que Boeing !
Airbus arrive même à vendre un A320neo moins cher qu’un MAX !
Voir ce tableau
https://www.challenges.fr/salon-du-bourget/exclusif-le-vrai-prix-des-avions-airbus-et-boeing-facture-aux-clients_480692
D’autre part ce n’est pas que citroën a vendu plus de 2CV que de DS que cette voiture était meilleure ! Quantité ne veut pas dire qualité.
Boeing a fortement baissé son prix de Dreamliner sinon n’aurait pas vendu aussi bien !
De plus, l’A350 est venu bien plus tardivement sur le marché, donc près de 900 ventes, c’est remarquable pour son premier plus gros porteur bimoteur! Airbus fait plus de marge, car aucun déboire et avion opérationnel sans les problèmes de 787.(Des spécialistes américains ont expliqué que Boeing ne gagnerait rien avec son Dreamliner, même en vendant 2000, trop coûteux à produire + coût du programme a qui explosé + pénalités)
D’autre part il est très compliqué de vouloir absolument comparer un A350 à cabine large et un B787 à fuselage étroit. Un A350-1000 est similaire au 777 et non au Dreamliner. Donc concurrence plutôt le 777 qui en version ancienne ne se vend du coup presque plus !
La cabine large a son importance. Par exemple QATAR a breveté sa QSUITE qui peut être montée sur 777 et 350 mais pas en l’état sur Dreamliner, car pas assez d’espace, devra être remodelée.
Dakota a commenté :
28 mars 2019 - 12 h 18 min
Je lis attentivement tous les commentaires des “experts” et “contre-experts” et ne parvient pas à savoir pourquoi (pour quelle raison, avouée ou cachée) ce mécanisme ou programme a été installé (et mal conçu, apparemment puisque Boeing dit qu’il va désormais le relier à deux sondes): est-ce vraiment parce que les ingénieurs de Boeing avaient un doute sur le rapport “délicat” cellule-réacteurs ?
Et la réponse est: a commenté :
28 mars 2019 - 12 h 56 min
Avec ces deux gros réacteurs très puissants mais bien lourds, les ingénieurs de chez Boeing ont été contraints de les avancer encore plus en avant de l’aille: question de poussée, de place disponible, et d’interactions aérodynamiques entre l’ensemble réacteur-mat de support/montage et aile.
Du coup, les centres de gravité et de poussée de l’avion se se sont déplacés vers l’avant , rapprochant ceux-ci des limites de stabilité de l’appareil, ce qui rend le 737Max potentiellement plus proche des zones à risque de décrochage…qui se caractérisent en général par un grand angle d’attaque entre l’axe de l’avion et l’axe d’écoulement des filets d’air. Or l’un des moments où cet angle d’attaque est élevé c’est justement au décollage quand l’avion est cabré.
Compte tenu de la faible marge disponible de stabilité sur cet appareil, afin de prévenir toute possibilité de décrochage ( synonyme de chute mortelle irrécupérable quand on est très proche du relief)chez Boeing, ils ont inventé une assistance automatique préventive: ce fameux système MAC…Le principe en est, lorsqu’un angle d’attaque trop élevé est détecté ( donc un avion avec nez trop “en l’air) de réduire automatiquement cet angle d’attaque en mettant le nez ” à piquer”
En théorie, ce devrait être efficace….
Le soucis vient du passage de la théorie à la pratique: défaut de conception? défaut de calibrage/paramétrage? Défaut de lois informatiques de traitement? Défaut de prises de référence ( sur une seule et unique sonde angle d’attaque qui pourrait elle-même être en panne ou mauvais fonctionnement: aucune redondance de source d’info, cas rare sinon unique dans le monde aérien!?…etc..)
moonmartre a commenté :
28 mars 2019 - 17 h 33 min
Pour être honnête, j’étais persuadé que Boeing avait rehaussé le train d’atterrissage, ce qui aurait impliqué de refaire toute l’aile pour loger un train plus grand.
Le MDAC a servi sans doute à minimiser les frais d’études en ce sens.
Y-a-t-il d’autres raisons ayant conduit à ce choix?
Checklist a commenté :
28 mars 2019 - 13 h 57 min
En tant que Boeing fanboy assumé, cette histoire de MCAS ne me plaît pas beaucoup car j’aurais préféré que Boeing lance un nouvel avion
@papyouia
“Ouais ou même comme des petits « Sapins » ”
Mdrrr?
Doucement avec Boeing quand même hein. C’est pas facile d’avoir la pression du marché même si on sait qu’Airbus ne peut pas satisfaire à lui tout seul tout le marché !
Dakota a commenté :
28 mars 2019 - 16 h 13 min
Grand merci pour “Et la réponse est”. Cela ne me semble pas si facile à corriger en quelques semaines…