La compagnie Thai Airways International a annoncé ses résultats pour 2018, avec une perte nette estimée à 11,6 milliards de bahts (environ 322 millions d’euros), contre seulement 2,1 milliards de bahts (environ 58 millions d’euros) un an plus tôt.
En 2018, le chiffre d’affaires total de la compagnie nationale thaïlandaise était de 199,5 milliards de bahts, soit une augmentation de 7,554 milliards de bahts (+3,9%) provenant de différentes sources de revenus, notamment les revenus des passagers et des excédents de bagages, les revenus du fret et du courrier. Mais le total des dépenses a atteint 208,5 milliards de bahts, en augmentation de 19,468 milliards (+10,3%) par rapport à 2017, en raison d’une augmentation des dépenses en carburant de 9,881 milliards de bahts (+19,7%). Pour la direction de Thai Airways, c’est clair : la perte nette pour 2018 est principalement imputable à cette hausse des dépenses en carburant.
Lors de la présentation du bilan annuel hier à Bangkok, son président, Sumeth Damrongchaitham, a reconnu que « Thai Airways est dans une situation délicate. Nous avons de vieux avions qui ont été trop sollicités et qui posent des problèmes pour les opérations… Nous avons souvent dû immobiliser des avions, faire des réparations, modifier des vols. »
Pour revenir dans le vert en 2019, Thai Airways a adopté plusieurs mesures visant à augmenter ses recettes, notamment en modernisant sa flotte, en améliorant ses activités commerciales et marketing en ligne, en optimisant son centre de maintenance situé à l’aéroport de Pattaya U-Tapao et en renforçant la productivité des effectifs. Thai Airways International disposait d’un total de 103 avions au 31 décembre 2018, dont six Airbus A380, ainsi que sur le long-courrier douze A350-900, quinze A330-300, 32 Boeing 777, huit 747 et huit 787 Dreamliner.
Jean Pierre a commenté :
2 mars 2019 - 15 h 38 min
Un déficit de 5% ce n’est pas tenable.
Il est trop facile d’arguer que la perte nette provient de la seule hausse du carburant, donc à un facteur externe, car si bénéfice il y avait eu, Thai aurait mis en avant ses efforts et sa stratégie de développement.
Non, hausse de carburant ou pas, c’est bien Thai qui est entièrement responsable de ce trou.
COUPABLE a commenté :
2 mars 2019 - 22 h 15 min
Les coupables sont indegniablements ceux qui ont laissé le champs libre aux gulf sister, pour ce developper. Rien que Qatar Airways effectue 7 vols quotidiens, la quasi clientèle Thailande-Europe est ainsi donc siphonné.
Coupable a commenté :
3 mars 2019 - 9 h 31 min
Votre réponse est très simpliste et très incomplète.
Cela revient à dire que peu de voyageurs sont intéressés par des vols directs dont certains intervenants AJ ne cessent pourtant de faire la louange et vanter leur supériorité.
Certains esprits sont heureux de pouvoir lâcher et lyncher un seul nom…
Si vous connaissiez seulement un peu le marché, vous sauriez que moult compagnies desservent BKK depuis CDG par exemple, bien plus nombreuses d’ailleurs que celles du Golfe dont des européennes comme Lufthansa, Finnair, Swiss, SAS, Austrian, Aéroflot avec des prix cassés selon les saisons (450 €) et moins chers que les compagnies que vous accusez. S’il s’agissait d’elles, certains diraient qu’elles vendent à perte…
On peut en citer bien d’autres comme Turkish, Air India, Jet Airways, Cathay, Air China et autres chinoises. Etc…
Nom a commenté :
6 mars 2019 - 21 h 34 min
Attention au codesharing…