La future compagnie aérienne ultra low cost Canada Jetlines a finalement décidé de se baser à Vancouver, après y avoir obtenu les créneaux de vol souhaités pour un lancement « plus tard cette année ».
La compagnie canadienne spécialisée dans le vol pas cher a annoncé le 7 février 2019 avoir choisi l’aéroport international de Vancouver (YVR) « comme aéroport d’attache ainsi que comme base principale pour ses opérations », dont le lancement est planifié pour plus tard cette année. Canada Jetlines a demandé et reçu la confirmation de la part de YVR que « tous les créneaux aéroportuaires nécessaires » seront disponibles pour le début des opérations avec deux Airbus A320, loués auprès d’AerCap et attendus au premier semestre (les cinq Boeing 737 MAX 7 commandés en 2014 ne sont attendus qu’en 2023). Jusque là comme le prouve encore sa page d’accueil, elle prévoyait de décoller depuis Abbotsford, le deuxième aéroport de Vancouver, avec un réseau centré sur Hamilton près de Toronto.
Jetlines explique dans un communiqué qu’elle a choisi YVR comme base principale car il est le deuxième aéroport le plus achalandé au Canada – il a desservi plus de 25,9 millions de passagers en 2018. En Colombie-Britannique, il s’agit de l’aéroport le plus fréquenté, et c’est l’aéroport avec l’accès au plus important bassin de population. Plus de 2,5 millions de personnes vivent à moins de 30 minutes de route de l’aéroport. En plus d’être l’aéroport le plus proche du centre-ville de Vancouver, il est également extrêmement bien relié à la ville par un réseau de transport en commun par train rapide. En plus de l’emplacement et des installations intéressantes, Jetlines reconnait avoir été attirée par YVR en raison de ses « tarifs avantageux et de ses charges concurrentielles ». Le programme ConnectYVR de l’aéroport fournit selon elle aux compagnies aériennes une structure tarifaire courante pour les redevances d’atterrissage et d’utilisation des terminaux. Ce programme récompense les compagnies aériennes pour leur efficacité et la croissance de leurs services à YVR, « ce qui est un avantage supplémentaire pour l’établissement de la base » de Jetlines à Vancouver.
Le CEO de Canada Jetlines Javier Suarez a déclaré : « Je suis absolument ravi de pouvoir utiliser l’aéroport international de Vancouver comme base principale d’exploitation, une fois que la compagnie lancera ses opérations. La population de la région métropolitaine de Vancouver, les coûts pour opérer à partir de l’aéroport et l’accessibilité au transport en commun, ainsi que l’énorme potentiel touristique de la ville de Vancouver offrent à Jetlines une opportunité commerciale considérable. J’ai lancé plus de 300 liaisons au cours de ma carrière, et la plupart d’entre elles étaient à partir d’aéroports principaux. Je ne doute pas que l’aéroport de Vancouver offrira à Jetlines la possibilité de lancer et d’exploiter de manière rentable un grand nombre de liaisons ». Pour Anne Murray, VP Développement des affaires aériennes et affaires publiques, Administration de l’aéroport de Vancouver, « c’est génial d’entendre que cette compagnie aérienne canadienne progresse positivement vers le lancement de ses opérations aériennes. Nous sommes heureux que Jetlines ait l’intention de proposer des vols au départ de YVR vers partout au Canada, ainsi que vers plusieurs destinations soleil; cela offrira davantage de choix à nos passagers ».
Un caveat toutefois à cette installation à Vancouver : Canada Jetlines attend encore la fin du processus d’obtention de permis et la réception des approbations réglementaires applicables. A plus long terme, elle vise outre les lignes intérieures des liaisons vers les Etats-Unis, le Mexique et les Caraïbes – un peu comme sa future rivale Swoop, lancée par WestJet en juin dernier. Le gouvernement du Canada a accordé une exemption sans précédent à l’entreprise, ce qui lui permettra de proposer des services de transport aérien locaux tout en étant détenue par des actionnaires étrangers jusqu’à concurrence de 49%. Rappelons qu’un autre acteur ultra low cost doit voir le jour au Canada vers la fin 2019, sur les cendres d’Enerjet.
https://twitter.com/CanadaJetlines/status/1093460643427033088
Jean Pierre a commenté :
8 février 2019 - 14 h 11 min
Dés lors que la directrice de YVR dit que “c’est génial”, je ne vois pas ce qu’on peut dire de plus.
Si définir exactement ce qu’est une “ultra low cost” : plus blanc que blanc c’est quoi comme couleur ?
Dave a commenté :
8 février 2019 - 17 h 08 min
Les passagers peuvent voler debout ? Ryanair n’avait pas eu l’autorisation… Bon courage au PAX
Greg Dusablon a commenté :
8 février 2019 - 18 h 07 min
https://backend.otcmarkets.com/otcapi/company/financial-report/196447/content
Planes arrive from New Zealand in March
Bernard bouzon a commenté :
9 février 2019 - 10 h 15 min
Encore Toronto. A croire que Montréal ne veut pas donner sa chance à de nouvelles compagnies low costume.
URMAX a commenté :
9 février 2019 - 22 h 07 min
… Merci … mais tres peu pour moi ; ultra low cost etant synonyme de ultra inconfortable.
Je ne pense pas etre – un jour – client de ce moyen de transport pour bestiaux ; entasses comme ils devraient l’etre en 28 inch ; les nouveaux semi-sieges apparus l’automne dernier et zero services offerts a bord …..