L’aéroport de Londres-Heathrow a vu passer l’année dernière 80,102 millions de passagers, une hausse de 2,7% par rapport à 2017 et un nouveau record de trafic.
Désormais l’un des sept aéroports au monde à avoir franchi la barre des 80 millions de clients annuels, Londres-Heathrow – déjà la première plateforme européenne – précise que cette croissance est due à l’utilisation d’avions « plus volumineux et plus remplis ». Son marché principal reste l’Union européenne (27,602 millions de passagers, +3,1%), loin devant l’Amérique du nord (18,1 millions, +4,3%), l’Asie-Pacifique (11,532 millions, +2,4%) et le Moyen-Orient (7,66 millions, +0,5%). Viennent ensuite l’Europe hors-EU (5,723 millions, +0,3%), le Royaume Uni (4,795 millions, -0,1%) l’Afrique (3,338 millions, +5,3%) et l’Amérique latine (1,351 millions, +4,4%).
Plus de 1,6 million de tonnes métriques de fret (-0,8%) ont transité par « le plus grand port du Royaume-Uni par valeur » au courant de l’année dernière. C’est l’équivalent de 761 London Eyes, 88 bâtiments Shard ou 32 QE2. Le fret nord-américain représentait plus de 606.000 tonnes métriques (-1,4%), et l’Asie-Pacifique se classait au deuxième rang avec plus de 511.000 tonnes métriques (+0,7%).
En 2018, l’aéroport Heathrow a dévoilé ses plans pour une croissance neutre en carbone, décrivant les mesures à prendre dans quatre domaines clés pour réduire et compenser les émissions de carbone « provenant de la croissance des vols qui serait créée par une piste supplémentaire, notamment par des investissements dans la restauration des tourbières et des redevances d’atterrissage gratuites pour les passagers des premiers vols électriques ». Le Parlement avait voté à une écrasante majorité pour l’expansion de Heathrow – un projet qui générera de la croissance dans tous les coins du Royaume-Uni. Depuis ce vote historique, Heathrow a décidé de construire un aéroport agrandi en lançant une consultation sur la modernisation de l’espace aérien cette semaine.
John Holland-Kaye, PDG d’Heathrow, a déclaré dans un communiqué : 2018 « a été une année exceptionnelle pour Heathrow, avec des records en nombre de passagers et en niveaux de services, et un nombre considérable de députés votant en faveur de l’expansion. Nous sommes sur la bonne voie pour fournir un Heathrow élargi dans les premières années du Brexit, ce qui maintiendra la Grande-Bretagne parmi les grandes nations commerçantes du monde ». L’aéroport souligne qu’il a « continué de relever le niveau de satisfaction de la clientèle » en étant nommé Meilleur aéroport d’Europe occidentale pour la quatrième année consécutive et Meilleur aéroport de shopping pour la neuvième année, lors des derniers Skytrax World Airport Awards. Le Terminal 2 a en outre battu « ses homologues internationaux » pour remporter le titre de Meilleur Terminal d’Aéroport au monde, le Terminal 5 se classant 4ème.
Carlito a commenté :
14 janvier 2019 - 14 h 41 min
80 millions de passagers avec 2 pistes et des restrictions d’horaires… sacrée efficacité
Boeing 777-300ER a commenté :
14 janvier 2019 - 15 h 01 min
L’image de synthèse ne correspond pas à LHR. Les pistes et le paysage qui l’entoure peut-être mais la confuguration des terminaux ne colle pas. J’ai un peu de mal à croire que BAA soit prête à détruire tout le terminal 4 et à flanquer une zone d’embarquement sur la façade !
YYZTFFR a commenté :
14 janvier 2019 - 21 h 04 min
Londres Gatwick, 45 millions de passagers sur une piste.
Heathrow a commenté :
14 janvier 2019 - 16 h 50 min
C’est ce qui fait que je reste confiant pour l’A380.
Certes il ne s’en vendra pas des centaines mais cet appareil couvrant 10 % du trafic de heathrow a toute sa place pour ce type d’aéroport, numéro un en Europe pour l’A380. C’est l’aéroport qui accueille aussi le plus grand nombre de compagnies différentes desservant par A380.
En 2018, il a remporté un prix de l’association britannique de réduction de bruit (UK Noise Abatement Society) pour le faible niveau sonore de ses opérations, notamment une réduction de 50 pour cent du niveau sonore au décollage par rapport à son concurrent le plus proche, et jusqu’à quatre fois moins de bruit à l’atterrissage.