Une nouvelle grève des employés de la sécurité va semer le chaos demain dans les aéroports de Francfort et Munich mais aussi Hanovre, Brême, Leipzig, Dresde et Hambourg va entrainer l’annulation de milliers de vols
Après les mouvements de la semaine dernière à Berlin, Cologne, Düsseldorf et Stuttgart qui avaient déjà entrainé la suppression de 640 vols, le syndicat Verdi passe à la vitesse supérieure: il a appelé ses 23.000 membres travaillant à la sécurité à cesser le travail le 15 janvier 2018 de 2h00 à 20h00, dans sept autres aéroports. Francfort, première plateforme d’Allemagne, annonce déjà que tous les points de passage de sécurité en dehors de la zone de transit seront fermés, rendant de fait l’accès aux avions impossible. En conséquence, tous les départs seront annulé jusqu’à 20h00 au moins mardi ; les atterrissages et les transferts devraient être possibles mais seront probablement perturbés. Les « perturbations majeures » redoutées par Francfort devaient être du même ordre à Munich, Hanovre, Brême, Leipzig, Dresde et Hambourg.
La compagnie aérienne Lufthansa a confirmé pour mardi de « considérables perturbations », conseillant aux passagers de déplacer leur vol sans frais jusqu’au 20 janvier. « Bien que tous les partenaires de l’aviation aient convenu que nous voulions améliorer la situation de nos passagers en 2019, le syndicat Verdi aggrave ce conflit sur la négociation collective de manière disproportionnée et inacceptable. Cette série de grèves ne peut certainement plus être qualifiée d’avertissement », a déclaré Detlef Kayser, membre du directoire de Deutsche Lufthansa AG pour les ressources et les standards d’exploitation. Et d’ajouter : « il est également clair que Verdi n’a aucun intérêt à apporter sa contribution à l’amélioration de la qualité de l’aviation allemande. Nous disposons déjà des contrôles de sécurité de qualité la plus basse aux coûts les plus élevés, comparés à l’Europe et à d’autres pays du monde ».
Verdi a pour principale revendication l’augmentation des salaires à 20 euros de l’heure, contre environ 17 euros actuellement (+17%), une hausse refusée par l’Association fédérale des compagnies de sécurité aérienne (BDLS) qui veut la plafonner à 8,1% au maximum. La prochaine réunion entre les deux parties est programmée le 23 janvier.
Joan_Miro a commenté :
14 janvier 2019 - 9 h 59 min
Moi aussi j’aimerais bien 17% d’augmentation. Même 8% ca m’irait très bien. Ceux qui font la grève ne sont pas les plus à plaidre. Ce sont juste ceux qui pouvent emm… le monde.
PE a commenté :
14 janvier 2019 - 11 h 11 min
@François Duclos :
Lorsque l’on prétend être un journaliste sérieux spécialisé dans le transport aérien, la moindre des choses est de savoir faire la différence entre sécurité aérienne et sûreté aérienne…
T.K. a commenté :
14 janvier 2019 - 11 h 36 min
Je suis d’accord avec la remarque de PE ! Encore des maladresses de Air Journal entre la notion de sureté et de sécurité dans le secteur de l’aérien.
Bencello a commenté :
14 janvier 2019 - 12 h 29 min
” Nous disposons déjà des contrôles de sécurité de qualité la plus basse aux coûts les plus élevés, comparés à l’Europe et à d’autres pays du monde ”
faudrait savoir, je croyais que c’était chez nous.
On m’aurait menti?