Un Airbus A330-200 de la compagnie aérienne Brussels Airlines a subi une défaillance de ses deux moteurs à des moments différents d’un vol entre Kinshasa et Bruxelles, vol qui s’est terminé sans problème. Une pollution du carburant est soupçonnée.
Selon un rapport de l’AAIU belge retransmis par le BEA français, l’A330-200 immatriculé OO-SFU parti le 10 décembre 2018 de l’aéroport de Kinshasa-N’djili volait le lendemain à 00h50 UTC lors de la croisière au niveau 400, quand le moteur 1, un Pratt & Whitney PW4168A, s’est arrêté. L’équipage de Brussels Airlines a déclaré un PAN PAN et envisagé un atterrissage de précaution à Djerba ; mais il a réussi à redémarrer le moteur 1, et décidé de continuer le vol vers Bruxelles-Zaventem.
Lors de l’approche vers capitale belge, à 04h37, le moteur 2 s’est à son tour arrêté « plusieurs fois », se rallumant automatiquement. L’aéronef a atterri en toute sécurité à Bruxelles, avec les deux moteurs en marche. Le BEA classe l’évènement comme un incident grave.
Selon Aviation Safety Network, l’A330-200en question était encore cloué au sol le 24 décembre. L’appareil avait été livré neuf en 2000 à Sabena, avant de passer par les flottes de Lufthansa, Swiss, Strategic Airlines en Australie et d’arriver en 2013 chez Brussels Airlines.
jmarc - t-lfsp1@outlook.fr a commenté :
25 décembre 2018 - 7 h 47 min
Bjr – j’ai quand même du mal à comprendre comment un avion peut continuer son vol avec un problème de ce genre ? Il me semblerait judicieux que cet appareil se pose à Djerba pour des investigations. Imaginons maintenant que les deux moteurs tombent en panne simultanément sans remise en marche possible ? Un A330 n’est pas un ULM pendulaire qui peut se poser pratiquement n’importe où…! Je pense que dans les contributeurs sur le forum, certains donneront une explication… Cordialement.
Khalid a commenté :
25 décembre 2018 - 16 h 23 min
Il est plus dangereux d atterrir avec un moteur défaillant que de continuer le vol et investiguer.
La décision a appartement été prise suite à la panne d un seul moteur qui a en plus redémarrer.
À savoir qu un seul moteur est suffisant pour voler et pour info un avion à déjà parcourut la moitié du vol Paris-Marseille avec les 2 moteurs éteints et même atterrit.
Cooky a commenté :
25 décembre 2018 - 8 h 48 min
Nous sommes déja le 10 décembre 2019 comme l’écrit l’article? Je n’ai pas vu le temps passer! Pour en revenir a ces incidents moteurs , les pilotes devaient être pressés de rentrer en Belgique! Quand même, ils auraient pu se poser á Djerba.
Je trouve cela un peu dangeureux de continuer ce vol!
De plus, l’un des pilote qui s’occuppait des communications a quand mêne émis: pan pan pan!!
Enfin, heureusement que l’avion s’est posé sans probleme.
Joyeux Noel!
Kardass a commenté :
25 décembre 2018 - 9 h 22 min
Lorsque les deux moteurs tombent en même temps, la RATE prend le relais !
NDR a commenté :
25 décembre 2018 - 9 h 31 min
Ils font ça avec un avion passagers quel culot !
Cet incudent ne ferait que renforcer deux choses :
1- les abus de AH envers ses filiales et ses partenaires d’alliance on l’a vu dans le dernier classements flightright TP et SN sont parmi les dernières en annulations et retards ;
2- malgré son prix 30% plus cher possiblement une mauvaise qualité du carburant en Afrique ce qui serait peut être un inconvénient pour les vols directs long courrier a partir de ces aéroports, ceci pourrait donner un avantage aux Cies nord africaines qui elles se refioulent dans leurs hubs avec un fioul moins cher et plus sûr.
Une petite question n’étant pas un specialiste des moteurs d’avion je ne sais pas si par analogie avec les moteurs des voitures il y aurait des types de carburants et de huiles spécifiques aux nouveaux réacteurs et d’autres plus standards et donc mieux adaptés aux anciens moteurs ? Egyptair et RAM utilisent des avions récents vers l’Europe et plus anciens vers le reste de l’Afrique a-t-il un lien ou une simple coincidence?
Ce que j’ai pu savoir c’est que a un moment des techniciens belges avaient cloué au sol une flotte entière d’avions cargo turbop. militaires en y injectant de la mauvaise huile aurait-il pu arriver aussi pour un A330?
TLM a commenté :
25 décembre 2018 - 11 h 30 min
Pourquoi tu parle d’Air Algérie encore sur un incident de Brussels Airlines ? Air Algérie en plus ne fait pas la maintenance des avions Brussels Airlines et Brussels Airlines ne dessert même pas Alger ou une autre ville…
Quand on dit que tu a un sacré problème avec l’Algérie vraiment depuis je ne sait combien de temps je t’observe et tu a un problème avec eux et l’Éthiopie…
Dieu merci sa s’est passé sur la terre et avec une bonne fin mais sa nous rappelle l’avantage des avions à 4 réacteurs…
NDR a commenté :
25 décembre 2018 - 14 h 38 min
@TLM
Je n’avais pas du tout compris ton message au début, il a fallu que je relise : il y a eu typo j’avais écrit LH Lufthansa.
Air-journal blog a commenté :
25 décembre 2018 - 10 h 40 min
Un a330-200 privé de moteur peut planer plus de 150 km et atterrir sur une piste comme on a vu avec celui de Air-Transat en Août 2001. Cet avion avait encore des ressources.
Jean francois a commenté :
25 décembre 2018 - 11 h 22 min
J ai souvent voyagé avec Bruxelles Airlines et no problèmes super compagnie tjs à l heure le pb qui est arrivé peut arriver à n importe quelle compagnie.
Petit souvenir. a commenté :
25 décembre 2018 - 11 h 47 min
On se souviendra que BA a perdu un B777-200 en provenance de Chine et qui s’est posé ( sans pax blessé heureusement) dans l’herbe à quelques kilomètres du seuil de piste de Heathrow….suite à extinction des moteurs…
L’enquête montrera que la qualité du Kérosène fourni en Chine en sera la cause: des impuretés , en nombre infime certes, y flottaient, et sont venues boucher l’arrivée du carburant aux réacteurs…
Comme on etait en courte finale, les PNT. BA , surpris par ces extinctions, et on le serait aussi, n’ont pas eu le temps d’analyser et tenter quoi que ce soit de manière efficace, dont le re allumage des réacteurs avant que la me soudaine de poussée ne conduise à l’enfoncement a incidence maintenue de l’avion jusqu’au sol…
Les PNT SN ont peut être eu la chance qu’un tel phénomène se produise en haute et moyenne altitude d’une part, et d’autre part, la chance que les deux réacteurs ne cafouillent pas en même temps.
greg765 a commenté :
25 décembre 2018 - 13 h 06 min
Pour le vol BAW 38 ce n’était pas la qualité du kérosène qui était la cause du crash. C’etait le mauvais design des fuel oil heat exchangers sur les moteurs. Ça a été corrigé depuis.
AlbertS a commenté :
25 décembre 2018 - 16 h 20 min
Tout à fait. Le problème était plutôt sur le réchauffeur de fioul.
Pour le vol SN, il arrive que des problèmes de condensation dans les cuves de stockage polluent le carburant. Mais normalement la conception des cuves et l’endroit où le piquage de sortie est fait qu’on évite de prendre des condensats.
Le pb c’est que dès qu’il s’agit de l’Afrique, les gens y vont avec leurs conclusions faciles
Petit souvenir a commenté :
25 décembre 2018 - 16 h 37 min
Merci de votre explication précisé qui rétablit la simple vérité des choses.
Aujourd’hui j’aurai appris quelque chose…