Les projets d’expansion de l’aéroport de Lelystad situé à environ 50 km à l’est de la capitale néerlandaise, au trafic aérien commercial ont encore souffert du rejet de ces plans par la Commission européenne dans l’état actuel.
La ministre des Transports, Cora van Niewenhuizen, a déclaré aux députés mardi que les règles que le ministère souhaitait mettre en œuvre pour obliger les compagnies charter à se déplacer de Schiphol à Lelystad avaient été rejetées par la commission et qu’elle les retirait complètement dans l’attente de discussions ultérieures. Le gouvernement néerlandais espérait ouvrir Lelystad au trafic pour les vacances estivales de 2020 et permettre ainsi à l’aéroport historique de Schiphol de se concentrer sur des vols intercontinentaux plus lucratifs. L’ouverture a déjà été retardée deux fois. La ministre n’entre pas dans les détails concernant les objections de Bruxelles dans sa lettre, mais le Financieele Dagblad a déclaré que la mesure actuellement sur la table était en contradiction avec les lois européennes sur la concurrence. Non seulement la croissance autonome de Lelystad est exclue, mais elle désavantage également les autres compagnies aériennes, car seule Schiphol profitera de cette mesure, a déclaré le journal. D’après les plans du gouvernement, Schiphol conserve les vols et les transferts internationaux long-courriers tandis que Lelystad devait récupérer dès 2020 quelque 4 000 vols, en particulier vers les destinations de vacances du Sud de l’Europe en période estivale.
Mais afin de faire du nouvel aéroport de Lelystad un succès, le gouvernement souhaite mettre en place des mesures juridiques pour contraindre les compagnies aériennes peu disposées à se déplacer sur leur nouveau site. Les compagnies aériennes sont furieuses de l’idée, qu’elles qualifient de discriminatoire et qui profite injustement à KLM. Les plans d’expansion ont également entraîné d’importantes manifestations de la part de personnes affectées par des avions volant à basse altitude. En outre, l’année dernière, il est apparu que les calculs de bruit pour les résidents locaux étaient erronés et que les utilisateurs subiraient beaucoup plus de nuisances que prévu. Un autre critère clé pour Bruxelles est la disponibilité de transports en commun entre les deux aéroports. L’aéroport de Lelystad est difficile d’accès par les transports en commun et il n’est pas prévu de lui attribuer une gare.
Fred a commenté :
9 décembre 2018 - 16 h 08 min
C est pas parce que l’on va en vacances au soleil que l’on est obligé de partir d’un aéroport pourri
PanAm81 a commenté :
9 décembre 2018 - 17 h 09 min
Ce n’est pas tant la destination, mais plutôt le mode transport qui est en question. Le low-cost engorge les aéroports historiques et rapporte assez peu à ces derniers. Comme les clients low-cost dépensent moins, voir rien du tout pourquoi devraient-ils bénéficier de tous les services d’un grand aéroport international? Vous payez des clous pour votre billet, vous pouvez tout aussi bien partir d’un aéroport secondaire. Tout le monde sera content.
Nico777 a commenté :
9 décembre 2018 - 17 h 55 min
Et bien…si. Il n’y a pas de raison qu’un passager qui paye son billet cher et que toi pas cher et que tu ais droit a autant de services et facilités ! Les low cost tu prends un billets tu as le service en conséquence. Point barre.
Cyril13 a commenté :
10 décembre 2018 - 7 h 00 min
Le montant des taxes peut varier d’un terminal (lowcost) à un autre (dit classique) mais si il n’y a pas cette distinction, alors le pax lowcost doit bénéficier des mêmes services à l’aéroport.
Le prix payé du billet hors taxes ne justifie pas de discrimination dans le traitement pour la partie “non compagnie”.
Zinneke a commenté :
10 décembre 2018 - 7 h 58 min
Bruxelles a son propre aéroport et n’est pas concerné par le problème des aéroports néerlandais, c’est la Commission Européenne qui s’en préoccupe.
C69 a commenté :
10 décembre 2018 - 20 h 53 min
Lyon Saint-Exupéry applique très bien la différenciation entre ses terminaux classiques et le terminal low-cost.
Température étouffante (la climatisation ne fonctionne que s’il fait VRAIMENT chaud, et cet été, la direction a sans doute estimé qu’il ne faisait pas ASSEZ chaud), manque criant de sièges dans les espaces d’embarquement, les 2 escalators qui permettent d’accéder au terminal ne fonctionnaient pas (longueur approximative du couloir de liaison : 400 à 500 mètres), toilettes réduites à leur plus simple expression et pas vraiment accueillantes, boutiques de la petite “zone shopping” toutes fermées.
En revanche, le prix du Lyon-Copenhague par Easyjet, lui, n’était pas vraiment low-cost (377€ l’aller-retour, en août, évidemment, billet acheté fin mai) mais c’est la seule compagnie qui assure cette liaison directe au départ de Lyon…
Comme beaucoup de Lyonnais et de Rhônalpins, j’ai vu arriver avec satisfaction les compagnies low-cost, car elles proposaient souvent des destinations en vol direct que ni Hop ! ni Air-Ile-de-France, n’assuraient, et à des prix abordables…en novembre ou en février.
Mais il fallait bien (voir ci-dessus) qu’il y ait quelques inconvénients…