Le site web et l’application de la compagnie aérienne low cost Ryanair seront fermés pendant 12 heures dans la nuit de mercredi à jeudi, le temps de mettre son système à niveau. Les premiers PNC de la base d’Eindhoven, désormais fermés, ont reçu leur lettre de licenciement, tandis qu’en Allemagne le syndicat de pilotes VC a accepté de rencontrer la direction et des médiateurs à Dublin à la mi-novembre.
La spécialiste irlandaise du vol pas cher a annoncé que son site web et son application mobile fermeraient pendant 12 heures pour une mise à niveau du système, à compter du mercredi 7 novembre 2018 à 18h00 jusqu’au jeudi 8 novembre à environ 06h00 (heure de Paris). Ryanair précise que son service d’enregistrement en ligne ne sera pas disponible pendant cette période, tout comme les nouvelles réservations et les modifications de vols existants. Elle précise dans un communiqué que tous les clients dont les réservations prévoient un voyage le mercredi 7 et le jeudi 8 novembre ont été contactés par courrier électronique et SMS, « afin de les enjoindre de s’enregistrer en ligne pour leur vol le mardi 6 novembre, avant la fermeture du site et de l’application mobile ». Ryanair s’excuse de tout inconvénient causé par cette mise à niveau du système.
Robin Kiely, de Ryanair, a déclaré : « dans le cadre de notre développement numérique continu, le site web et l’application mobile seront inaccessibles pendant 12 heures pour mise à niveau du système (…). Nous nous excusons sincèrement pour tout inconvénient causé par cette mise à niveau, qui améliorera encore Ryanair.com, le plus grand site web de voyages en Europe ».
A l’aéroport d’Eindhoven, où la fermeture de la base est désormais effective, Ryanair a licencié seize des 98 hôtesses de l’air et stewards qui travaillaient depuis l’aéroport néerlandais. D’après le syndicat FNV Luchtvaart, une trentaine de ces collaborateurs ont accepté une « délocalisation volontaire » et une quinzaine d’autres ont signifié ne plus vouloir travailler pour la low cost. Les personnes licenciées « étaient encore en période d’essai », selon FNV, permettant à Ryanair de les « renvoyer sans motif ». Un tiers des PNC n’ont pas voté en faveur de la délocalisation et se trouvent actuellement « à leur domicile, en attente de directives », tout comme seize pilotes qui selon leur syndicat VNV restent chez eux « prêts à travailler dès que nécessaire et à opérer des vols depuis Eindhoven ».
Les Pays-Bas sont parmi les cinq pays dont les ministres du travail ont adressé un avertissement à Ryanair, l’enjoignant de se mettre au plus vite au droit du travail local, tout comme l’Allemagne. Dans ce dernier pays, le syndicat de pilotes VC (Verinigung Cockpit) a annoncé avoir accepté de rencontrer la direction de la low cost à Dublin vers le milieu du mois, avec deux médiateurs, avec « l’espoir de trouver un accord sur la future convention collective » d’ici la fin du mois. Ryanair avait annoncé à la mi-octobre qu’elle fermerait également sa base de Brême et ramènerait dans celle de Weeze le nombre de Boeing 737-800 de cinq à trois, dans le cadre de la dégradation de son résultat pour l’exercice clos le 31 mars. La low cost a revu à la baisse ses prévisions en raison de la hausse du carburant, du recul du trafic et de la réduction des réservations à terme, provoquées par des grèves coordonnées entre pilotes et équipages de cabine en Allemagne, en Hollande, en Belgique, en Espagne.
Francis a commenté :
7 novembre 2018 - 21 h 50 min
Ryanair la plus pourri des low cost au monde qui se permet de bafouer les lois européennes sans que personne ne dise rien il faudrait mettre le patron en prison il changerait vite mais le tribunal européen ne fait que voler l’argent des contribuables européens aucune justice en Europe