Un Airbus A330-200 d’Aerolineas Argentinas effectuant le vol AR-1303 entre Miami et Buenos Aires, Ezeiza avec 192 passagers, a rencontré une sévère zone du turbulences le 18 octobre. On déplore 15 blessés dont 8 ont dû être transportés à l’hôpital.
L’A330 était en vitesse de croisière à 39 000 pieds à environ 90 miles au nord de Rio Branco au Brésil s’écartant de cellules orageuses lorsque l’appareil a subi de fortes turbulences entraînant un écart d’altitude supérieur à -700 pieds et +1500 pieds aux alentours de 18 h 25. Le transpondeur ADS-B a signalé des taux de montée supérieurs à 2200 pieds / minute et des taux de chute supérieurs à de 2700 pieds / minute. Le commandant de bord a par la suite signalé 10 à 15 blessures à bord de l’avion et demandé des services médicaux disponibles à son arrivée à Buenos Aires. L’avion a poursuivi sa route vers Buenos Aires pour un atterrissage en toute sécurité vers 3h55. Les services médicaux attendaient déjà l’avion et soignaient les blessés, 8 passagers ont été emmenés à l’hôpital.
Bon...eh bien... a commenté :
21 octobre 2018 - 12 h 38 min
Pas de petit-déjeuner sur ce coup là, semble t il!
SPM a commenté :
21 octobre 2018 - 12 h 39 min
Ouah vraiment impressionnant les écarts d’altitude ! Ça doit être terrifiant quand tu le vis….j’espère que ça ne m’arrivera pas, ça doit être dur de retourner dans avion ensuite !
captain a commenté :
21 octobre 2018 - 13 h 31 min
Mais bientôt, des avions “automatiques”, avec lesquels ce genre d’événement ne pourra se produire.
Mouarf.
LaDindonne a commenté :
21 octobre 2018 - 16 h 14 min
En même temps là il a fait quoi le pitaine a part demander des renforts à l’arrivée ?
ines a commenté :
21 octobre 2018 - 17 h 42 min
Si il ne s’agissait pas d’une question plus “psychologique” que technique (il est encore difficile de faire accepter aux passagers un avion “piloté” sans pilote), nous aurions déjà des avions dépourvus de PNT dans le cockpit.
La technologie est là, disponible.
Quant à demander des renforts à l’arrivée, ces avions seront équipées de caméra relayant si nécessaire la situation des cabines en temps réel ou en temps différé, permettant de parfaitement évaluer la situation et donc, de se préparer au sol pour la réception des passagers.
Dans plus de 99% des cas, les catastrophes aériennes sont HUMAINES.
Les ordinateurs ne peuvent pas interpréter faussement les données qu’ils analysent. Les systèmes actuels “fail safe” existant, les ordinateurs/calculateurs analysent les données à de multiples niveaux pour les recouper, et si un système fait défaut, un deuxième prend le relais, et si un deuxième fait défaut, un troisième prend le relais.
Si les pilotes avaient crus les informations communiquées par les ordinateurs du 330 d’AF Rio-CDG, ce dernier n’aurait JAMAIS décroché!!!
CQFD
forza a commenté :
22 octobre 2018 - 10 h 35 min
Oui c’est joli votre analyse sur les systèmes infaillibles….
En théorie c’est super chouette…en théorie…
Mais que ce passe t’il quand les info deviennent tellement incohérentes que vos jolis ordinateurs ne savent plus quoi décider ?
La cohabitation homme/machine reste la meilleure solution a l’heure actuelle.
La voiture autonome est un bonne exemple, ce n’est pas tout a fait au pouint.
Alors pour un avion…
Bio a commenté :
22 octobre 2018 - 11 h 11 min
Le problème de ce genre d’argumentaire c’est qu’il occulte totalement les cas où l’humain a empéché l’accident.
C’est sûr que c’est plus compliqué à compter que les cas où l’humain est contributeur ou à l’origine du crash.
bio a commenté :
22 octobre 2018 - 11 h 15 min
Le problème de votre argumentaire (très classique chez ceux qui veulent virer les pilotes) c’est qu’il occulte totalement les cas où l’humain, par sa présence, à empéché l’accident.
C’est plus facile certes de compter les cas où l’homme est à l’origine d’un accident ou y a contribué que les cas souvent non rapportés où il a sauvé la situation.
Prenez l’A300 qui s’est fait shooter par un missile à Bagdad, sans pilote il ne serait pas revenu.
Est-ce que le 320 d’USAirways aurait ammérri dans l’Hudson sans un pilote au commande qui a sut faire fonctionner son cerveau pour comprendre une situation que les procédures n’avaient pas envisagée ?
C'est bien Captain a commenté :
21 octobre 2018 - 16 h 26 min
Toujours ces Pnt qui se prennent pour des indispensables quand on sait que 95% des accidents sont dûs à des erreurs des pilotes. Parmi ces bons pilotes, rapellons la tristement et mondialement célèbre excellence des pilotes Air France. On peut énumérer les accidents et incidents passés sous silence mais connus dans le milieu aérien.
Alors oui, les chauffeurs de cars avec des ailes passeront à un dans le cockpit avec une assistance au sol puis le pilotage automatique avec contrôle/suivi au sol se généraliserà.
Max a commenté :
23 octobre 2018 - 0 h 23 min
Si vous avez quelques explications et détails . Je suis preneur et bien d autres sans doute !! ( automatismes qui anticipent et annulent les phénomènes de turbulences )
ines a commenté :
21 octobre 2018 - 17 h 42 min
Si il ne s’agissait pas d’une question plus “psychologique” que technique (il est encore difficile de faire accepter aux passagers un avion “piloté” sans pilote), nous aurions déjà des avions dépourvus de PNT dans le cockpit.
La technologie est là, disponible.
Quant à demander des renforts à l’arrivée, ces avions seront équipées de caméra relayant si nécessaire la situation des cabines en temps réel ou en temps différé, permettant de parfaitement évaluer la situation et donc, de se préparer au sol pour la réception des passagers.
Dans plus de 99% des cas, les catastrophes aériennes sont HUMAINES.
Les ordinateurs ne peuvent pas interpréter faussement les données qu’ils analysent. Les systèmes actuels “fail safe” existant, les ordinateurs/calculateurs analysent les données à de multiples niveaux pour les recouper, et si un système fait défaut, un deuxième prend le relais, et si un deuxième fait défaut, un troisième prend le relais.
Si les pilotes avaient crus les informations communiquées par les ordinateurs du 330 d’AF Rio-CDG, ce dernier n’aurait JAMAIS décroché!!!
CQFD
Turbulences a commenté :
22 octobre 2018 - 10 h 48 min
95 et 99 % des catastrophes …d’origine humaine, je ris devant des chiffres fantaisistes…
Certes, le chiffre est élevé mais 99 % c’est peu sérieux…
Un article de l’Express donnait 70 % et les statistiques donnent un chiffre autour de 60 % , ce qui reste bien sût très important.
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/crash-d-avion-pour-en-finir-avec-l-erreur-humaine_1664391.html
Sans parler d’avion sans pilote, ce qui ne sera pas pour demain, on pourrait très bien imaginer la possibilité via du WEB haut débit pouvoir avoir un service de crise 24h/24 ; une expertise extérieure qui pourrait analyser une situation donnée et être une aide complémentaire et décisive ; comme pour le RIO-CDG Air France.
EPL 1986 a commenté :
22 octobre 2018 - 20 h 26 min
Juste pour rappeler qu’en cas d’une brutale dépressurisation de la cabine, le taux de chute contrôlée est de 6.000 pieds/minute, soit 30 mètres/seconde…rien de dramatique.