Grâce à de nouveaux horaires de vols à partir de mai 2019, la compagnie aérienne Icelandair a l’occasion de se développer et d’améliorer globalement ses activités à l’aéroport de Reykjavik.
La compagnie nationale islandaise, basée à l’aéroport de Reykjavik-Keflavik, a annoncé une seconde plage de vols, qui étendra son réseau actuel et offrira davantage de possibilités pour les passagers arrivant ou en partance d’Amérique du Nord et d’Europe. Ces nouvelles plages de vols s’ajouteront à l’horaire actuel des vols d’Icelandair à compter du mois de mai 2019. Même si la seconde plage horaire sera plus réduite, il y aura des vols supplémentaires vers les grandes villes européennes, dont Paris-CDG, Bruxelles, Amsterdam, Berlin, Copenhague, Francfort, Hambourg, Munich, Oslo, Stockholm et Zurich. En Amérique du Nord, la seconde plage desservira Boston, Chicago, Minneapolis, New York, Toronto et Washington DC. Dans ces nouvelles plages, les vols en provenance d’Amérique du Nord arriveront le matin à 9h30 environ, avec des départs vers l’Europe autour de 10h30. Les vols en provenance du continent européen arriveront à Keflavik autour de 18h30, et les départs vers l’Amérique du Nord se concentreront aux alentours de 20h00.
Par exemple entre Paris-CDG et Reykjavik, les départs en juin prochain sont programmés dix fois par semaine à 14h00 et 14h10 (arrivées à 15h30 et 15h40), plus tous les jours à 17h40 (arrivée à 19h30) ; les vols retour quitteront l’Islande dix fois par semaine à 7h40 ou 7h45 (arrivées à 12h55 ou 13h00), plus tous les jours à 11h00 (arrivée à 16h40).
Cette nouvelle plage horaire permettra également selon Icelandair de « pénétrer de nouveaux marchés, d’améliorer le service aux passagers et d’accroitre la flexibilité dans le réseau ». En raison de l’impossibilité d’ajouter des vols ou d’augmenter le nombre de passagers à l’aéroport de Keflavik pendant les périodes de pointe du matin et de l’après-midi, les départs des vols de la seconde plage seront fixées aux heures où les portes et les rampes de départ sont peu fréquentées. La combinaison des plages de vols facilitera aussi les liaisons impliquant de longues heures de voyage, et offrira aux passagers davantage de choix vers et depuis leur destination finale.
Bogi Nils Bogason, PDG d’Icelandair, a déclaré dans un communiqué : « ces changements étaient en préparation depuis un certain temps déjà, et ils constituent une nouvelle étape dans la croissance de la compagnie à l’avenir. Nous améliorons les liaisons à l’intérieur de notre réseau de routes aériennes et, en même temps, nous introduisons un nouveau produit. Les passagers auront désormais le choix du moment où ils souhaitent voyager, avec la possibilité d’avoir plus de temps le matin pour les vols reliant l’Europe depuis l’Islande, ou de passer une journée complète en Islande avant de repartir vers l’Amérique du Nord. Nous voulons également redresser le déséquilibre qu’a connu notre réseau en 2018 ».
Les vols supplémentaires s’accompagnent d’un renouvellement permanent de la flotte d’Icelandair, puisque la compagnie va mettre en service six nouveaux appareils Boeing 737 MAX au début de l’année prochaine, en plus des trois déjà livrés cette année (16 places en classe Affaires, 12 en Premium et 126 en Economie dans les MAX 8 ; elle en attend huit, ainsi que huit MAX 9 de 172 sièges). Ils seront par exemple déployés vers Bruxelles-Zaventem, où le nombre de fréquences hebdomadaires passera de cinq à dix à partir du 15 mai 2019. « Ces changements de notre réseau aérien accompagnent l’arrivée de nouveaux avions supplémentaires. Cela nous permettra d’optimiser encore davantage l’utilisation de nos avions et de lever les contraintes de l’aéroport de Keflavik et offrir ainsi une meilleure expérience aux passagers. L’horaire final des vols en 2019, les nouvelles destinations potentielles, les annulations et les modifications de fréquence, sont encore en cours d’examen et seront annoncés dans les mois à venir », conclut le dirigeant d’Icelandair.
Accessoirement... a commenté :
24 septembre 2018 - 13 h 11 min
Cela peut aussi permettre de réduire les coûts pour la compagnie des correspondances loupées cause retard du vol inbound… Sur les destinations à double fréquence, il ne sera plus systématiquement necessaire d’avoir à héberger les clients une nuit sur place… Si les clients arriveront avec moins de retard ( quelques heures et non pas une journée!), il est certain que le service comptabilité va lui tres vite voir les bénéfices de cette nouvelle stratégie..
cavaille a commenté :
3 octobre 2018 - 17 h 44 min
les départs de Keflavik vers Paris à 01h AM sont-ils supprimés?