La compagnie aérienne Iran Air a revu à la baisse les capacités déployées cet hiver entre Téhéran et Paris, un axe suspendu dès le mois prochain par Air France.
Le retour des sanctions américaines contre l’Iran continue de faire des dégâts sur le transport aérien, le voyage d’affaires et le tourisme dans le pays : du 28 octobre 2018 au 30 mars 2019, les deux rotations hebdomadaires de la compagnie nationale iranienne entre sa base à Téhéran-Imam Khomeiny et l’aéroport de Paris-CDG sont maintenues, mais toutes deux seront opérées selon Airlineroute en Airbus A330-200 pouvant accueillir 32 passagers en classe Affaires et 206 en Economie (238 places), alors que l’une d’elles devait être assurée en A300 (254 à 261 sièges). Les départs seront alors programmés lundi et vendredi à 9h00 pour arriver à 12h45, les vols retour quittant la France à 14h15 pour atterrir à 22h35. Iran Air est en concurrence sur cette route avec Air France Joon (jusqu’au 17 septembre) et Mahan Air.
Outre Joon, KLM Royal Dutch Airlines en juillet et British Airways la semaine dernière ont déjà annoncé l’abandon des vols vers la capitale iranienne, tandis qu’Austrian Airlines ne desservira plus Chiraz et Ispahan à compter de la mi-septembre (mais reste présente à Téhéran, tout comme Lufthansa ou Turkish Airlines par exemple).
Côté flotte, Iran Air avait reçu début aout cinq ATR 72-600 supplémentaires, pour un total de 13 sur les 20 commandés. Airbus lui a déjà livré deux A330-200 et un A321 (12+182), sur les cent avionss commandés ferme la veille de Noël 2016 : 38 appareils de la famille A330 (dont des A330-900neo), 46 appareils de la famille A320, et seize A350XWB. Rappelons que les deux avionneurs européens sont directement concernés par les sanctions en raison du nombre de pièces américaines utilisées dans leurs appareils. La compagnie aérienne avait également signé en 2016 pour quinze Boeing 777-300ER et quinze 777-9, plus 50 737 MAX – dont certains devant être pris en leasing ; aucun nouvel avion américain n’a rejoint sa flotte depuis.
Gaston.CH a commenté :
28 août 2018 - 8 h 59 min
Bonjour Swiss n’est pas présente à Téhéran. Il faut passer par Austrian ou LH.
Erik de Nice a commenté :
28 août 2018 - 9 h 42 min
Il suffit de vendre à un groupe financier Russe le reste de la commande à livrer Airbus et ATR qui les rétrocédera à l’Iran..
Ce qui a été fait avec succès pour les deux frégates destinées à la Russie.
L’Iran a fait une proposition à l’Europe de commercialiser son pétrole en € et nous devrions accepter et ainsi ne pas baisser le pantalon devant ce cow-boy immature.
Mais ça, c’est une autre histoire..
Pet a commenté :
28 août 2018 - 11 h 52 min
Impossible de faire la transaction via Moscou, car les Russes s’attendent à une très grosse baffe de Washington qui viserait leur dette souveraine. Et ça va faire très mal, dans une relation déjà gravement détériorée.
Et si lesUS bloquent la Russie comme l’Iran, lesRusses ne pourront même plus assurer le service de l’aviation civile ds cet immense territoire.
Quel pays supporterait le risque politique et financier de se fâcher avec Washington aujourd’hui ? L’Europe et son indépendance légendaire ??
Manu a commenté :
29 août 2018 - 12 h 54 min
Alors passons par la Chine….
NDR a commenté :
28 août 2018 - 10 h 04 min
Qu’il est si stupide ce Trump il croyait qu’il allait faire tomber le régime des molahs en Iran en rétablissant les sanctions mais je pense qu’il se trempe autant le peuple turque est vent debout contre Erdogan en ce moment autant en Iran ils ont été touchés par le syndrome de Stokholm je pense ;
Contrairement aux pays arabes ou le président actuel turque est pressentie comme un héros, les turques ont la rage contre Erdogan ils étaient habitués au confort et aux salaires de 1 500 TL qui équivalaient a 750€/mois maintenant leurs 1 500 TL valent a peine 150€ ! Les milliardaires turques ont quitté le pays et ont emporté avec eux beaucoup plus que ce qu’a promis l’émir du Qatar a ce pays, la classe moyenne turque n’a pas pu manger de la viande rouge depuis des mois car elle a flambé, par contre les iraniens eux étaient habitués au riz ils s’habitueront a diviser leur ration de riz par deux..
Et concernant l’interdiction d’achat d’avions civiles a l’Iran ils pourraient copier leurs A300s actuels s’ils arrivent a avoir des réacteurs de contrebande tombés du camion quelquepart en Europe, ils parait qu’ils ont bien réussi a rafistoler un F5 américain acheté par le Shah dans les années 70 :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/iran-un-avion-de-combat-peut-en-cacher-un-autre-788102.html