Le PDG de la compagnie aérienne Tunisair compte ouvrir une liaison entre Tunis et New York dès le mois de décembre, et renforcer sa flotte avec l’acquisition d’Airbus A320neo.
Faisant le point sur la situation actuelle de la compagnie nationale tunisienne dans un entretien accordé à Al-Chourouk le 14 aout 2018, Ilyes Mankbi a évoqué comme en novembre dernier l’ouverture d’une nouvelle liaison entre sa base à Tunis-Carthage et l’aéroport de New York-JFK, avec un vol inaugural en décembre. Tunisair est actuellement en train de « finaliser les procédures pour activer cette ligne et trouver les formats adéquats pour acquérir un nouvel appareil de type A330, sachant que cette ligne jouit d’un important soutien de la part des autorités américaines », a-t-il affirmé. La compagnie dispose de deux des quatre A330-200 commandés à ce jour (configurés pour accueillir 24 passagers en classe Affaires et 242 en Economie). La future commande de six Airbus A330neo dont l’entrée en service aurait lieu à partir de 2019 n’est pas mentionnée.
Côté flotte justement, Ilyes Mankbi a affirmé au quotidien que le « nombre limité d’avions » détenus par Tunisair est « à l’origine des retards de vols pendant cet été ». Cette flotte « ne répond pas à 40% des demandes de transferts des touristes en Tunisie », a souligné le dirigeant qui s’apprête actuellement à « acquérir 6 nouveaux appareils de type Airbus 320 NEO avec des formats de paiement prenant en considération les circonstances financières critiques que connait actuellement Tunisair ». Ce marché devrait être concrétisé au cours du premier semestre de 2019, précise le PDG. Tunisair a déjà commandé cinq A320neo livrables à partir de 2021, mais en février dernier des discussions étaient en cours avec Airbus pour avancer cette date à l’année prochaine.
Le nombre de passagers transportés cet été par Tunisair a connu d’après le dirigeant une « hausse significative », en raison d’évènements comme la Coupe du monde, l’afflux de touristes ou le début des vols de pèlerinage. La compagnie tunisienne pourrait atteindre la barre des 4 millions de clients d’ici la fin de l’année, assure son PDG pour qui le retour à l’équilibre financier est envisageable en 2018.
Euclide a commenté :
17 août 2018 - 9 h 05 min
Même si la Tunisie est mal en point.
Tunis Air reste fidèle à Airbus.
Titi a commenté :
21 juillet 2024 - 11 h 26 min
Bonjour
Vous dites qu’ils restent fidèles à Airbus, pour le plaisir de la France, ou pour autres choses ?
Mylène Farmer a commenté :
17 août 2018 - 9 h 07 min
Tunisair aurait dû d’abord se concentrer sur la modernisation de sa flotte moyen courrier et l’amélioration des performances sur ces routes (aujourd’hui catastrophiques) plutôt que se lancer dans le long courrier, activité qui nécessite pas mal de fonds. On peut également regretter l’absence de véritable restructuration de la Gazelle, notamment la résorbtion de son surreffectif (+ de 8000 employés quand la RAM en compte 5000).
Enfin, il faudrait supprimer le monopole de Tunisair dans l’assistance au sol et permettre à d’autres sociétés d’exercer cette activité pour éviter l’épisode de Syphax où les employés refusaient d’enregistrer les passagers de Syphax et qui est une des causes de sa faillite. Le gouvernement tunisien doit aussi arrêter d’empêcher la création de compagnies privées tunisiennes (comme Jasmin Airways en 2012) et comprendre que si Tunisair disparaît, un opérateur privé national sera capable de prendre le relais à l’image d’Aegean Airlines en Grèce qui a pu remplacer la compagnie nationale historique en faillite Olympic Airways et ainsi empêché les low-costs de prendre toute la place en Grèce.
Mihawk a commenté :
17 août 2018 - 14 h 29 min
1/ oui la masse salariale est importante, et une restructuration de cette masse devrait être mise en place si la compagnie veut rester compétitive. Mais sur les 8000 évoqués, beaucoup (3000) ont été réintégrés dans la société après la révolution et une série de grèves pour forcer tunisair à revenir sur la cession de l’entreprise de service au sol.
2/ je suis aussi d’accord sur le fait que la flotte du court et moyen courrier est mal entretenue et surtout sur-exploitée.
le problème est qu’il n y’ a jamais eu de vraies stratégie pour gérer la flotte et les liaisons.
3/ Avant de se lancer dans la privatisation du service de transport de passager en Tunisie, il faudrait d’abord préparer le terrain juridique, et l’infrastructure pour accueillir de nouvelles compagnies.
4/ Tunisair n’a pas d’autres choix que d’évoluer. cette évolution peut venir par une transformation structurelle, ou une fusion avec d’autre prestataires, afin de cibler trois marchés potentiels en Tunisie : le low cost, avec une compagnie et une flotte dédiée (surtout pour le court et moyen courrier), un retour aux normes de services d’il y a plus de 20 ans pour la compagnie mère, avec notamment plus de classe affaire et plus de fidélisation, et enfin le marché du service au sol, qu’elle doit céder petit à petit au profit soit des aéroports soit de compagnies privées.
noiprocs a commenté :
21 juin 2019 - 16 h 46 min
Bonjour Mihawk
“la flotte du court et moyen courrier est mal entretenue et surtout sur-exploitée.”
Vos dires sont vrais, sauf les deux points cités ci-dessus.
Vous avez dit une flotte mal entretenue.
Faux, flottille très bien entretenue, car à ma connaissance, aucun accident grave n’a affecté à ce jour la compagnie tunisair.
Plusieurs avions sont au sol, faute d’avoir les moyens financiers pour acheter des pièces détachés.
Tunisair fait partie du groupe A.
http://www.securvol.fr/barometre.php#a
Quant à la thèse d’avion surexploités, sachez qu’un avion qui ne vole pas, est un avion qui fait perdre de l’argent.
C’est le béaba de la rentabilité.
Si cette compagnie parvenait à licencier 4000 employés, dont la plupart se roule les pouces à longueur de journée, elle pourrait renouer avec des bénéfices records dans un court laps de temps .
ViveBoeing! a commenté :
17 août 2018 - 9 h 18 min
Air Algérie reste tourjour fidele de Boeing avec plus de 50 ans!
On espere pour bientot une commande du Boeing 787 pour Air Algérie. Dans l’avenir le Boeing 797 será une tres bonne option aussi. Elle pourá meme etre la compagnie de lancement en Afrique du modele 797.
Et il faut le dire, Air Algérie reste encore tres en retard avec l’ouverture d’une ligne vers New York-JFK.
Serge13 a commenté :
17 août 2018 - 9 h 42 min
Hors sujet
Euclide a commenté :
17 août 2018 - 12 h 22 min
Si l’Algérie est fidèle à Boeing, c’est à cause de la colonisation pas pour les produits Boeing
HA HA HA a commenté :
17 août 2018 - 13 h 29 min
Avant voir Air Algérie a New York, on vera la a Tunisair, Air Cote Ivoire, Rwandair, Air Senegal, Lybian Airlines, Mauritania Airlines, Eritrea Airlines entre autres.
Air Algérie reste avec le marketing du 20eme sicle. Elle mourira bientot si l’Etat ne la privatise pas…
Mihawk a commenté :
17 août 2018 - 14 h 28 min
1/ oui la masse salariale est importante, et une restructuration de cette masse devrait être mise en place si la compagnie veut rester compétitive. Mais sur les 8000 évoqués, beaucoup (3000) ont été réintégrés dans la société après la révolution et une série de grèves pour forcer tunisair à revenir sur la cession de l’entreprise de service au sol.
2/ je suis aussi d’accord sur le fait que la flotte du court et moyen courrier est mal entretenue et surtout sur-exploitée.
le problème est qu’il n y’ a jamais eu de vraies stratégie pour gérer la flotte et les liaisons.
3/ Avant de se lancer dans la privatisation du service de transport de passager en Tunisie, il faudrait d’abord préparer le terrain juridique, et l’infrastructure pour accueillir de nouvelles compagnies.
4/ Tunisair n’a pas d’autres choix que d’évoluer. cette évolution peut venir par une transformation structurelle, ou une fusion avec d’autre prestataires, afin de cibler trois marchés potentiels en Tunisie : le low cost, avec une compagnie et une flotte dédiée (surtout pour le court et moyen courrier), un retour aux normes de services d’il y a plus de 20 ans pour la compagnie mère, avec notamment plus de classe affaire et plus de fidélisation, et enfin le marché du service au sol, qu’elle doit céder petit à petit au profit soit des aéroports soit de compagnies privées.
czl a commenté :
17 août 2018 - 14 h 33 min
La flotte AH Actuelle montre que la compagnie n’est pas fidèle à 100% à un seul constructeurs
15 ATR
8 A330-200
32 737 et 3 B767-300
Yan a commenté :
17 août 2018 - 9 h 22 min
Cette flotte « ne répond pas à 40% des demandes de transferts des touristes en Tunisie »,
Cela signifie t il que 40% de vols commercialisés le sont par des rotations pour lesquelles il n y a pas suffisamment d avions pour une exploitation efficace et sécurisée.?
Cela explique tous ces retards subis par les passagers qui ne bénéficient pas des dédommagements du droit européen pour les vols retour depuis la Tunisie (vol d une compagnie non européenne depuis un territoire non européen).
Pas forcément. a commenté :
17 août 2018 - 10 h 22 min
Cela peut tout aussi bien signifier que TU avec sa flotte actuelle ne peut répondre à 40% des demandes commerciales , ne commercialise donc rien sur ces 40%, et perd potentiellement 40% du marché qui lui échappent…
meline eric a commenté :
17 août 2018 - 12 h 12 min
a quand l’ouverture d’une ligne aerienne entre Tunis Carthage et Tarbes Lourdes Pyrennees
flydreamer a commenté :
17 août 2018 - 12 h 27 min
Serge13 +1 !
Pour revenir au sujet , et pour rejoindre certains commentaires ici , il serait de bon augure que TU améliore en priorité son image ternie depuis quelque temps : retards usuels , pertes de bagage , flotte MC ancienne voire obsolète (B736 et certains A320) et qui est , de plus , l’épine dorsale de la compagnie.
Faire de la comm. c’est bien , mais il faut voir ce qui se passe sur le terrain opérationnel. 4 millions de passagers en 2018…oui mais combien de passagers insatisfaits ?
czl a commenté :
17 août 2018 - 14 h 35 min
La ligne a été annoncée il y a presque 1 an et rien ne s’est passé
ce n’est pas avec 2 A330 que TU pourra ouvrir JFK alors qu’elle utilise l’A330 sur YUL, PAR, JED, ALG