La compagnie aérienne Tunisair proposera cet hiver une nouvelle liaison saisonnière entre Tozeur et Lyon, sa troisième dans l’aéroport de l’ouest tunisien et sa quatrième vers la plateforme française.
Du 1er octobre 2018 au 25 mars 2019, la compagnie nationale proposera un vol par semaine entre Tozeur-Nefta et l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, opéré en Boeing 737-600 de 126 sièges. Les départs sont programmés à 16h00 pour arriver à 19h20, les vols retour quittant la France à 20h35 pour atterrir à 22h50. Tunisair sera sans concurrence sur cette route d’une durée de vol de 2h20.
La compagnie tunisienne propose déjà à Tozeur des vols vers Paris-CDG (une ligne relancée en 2016) et depuis sa base à Tunis-Carthage. Elle dessert déjà Lyon depuis Tunis, Djerba et Monastir.
Le ministre du Transport Radhouane Ayara avait annoncé cette route fin juin, expliquant selon Webmanager que sa réouverture visait à répondre à la demande croissante sur cet axe – mais que « l’étude de rentabilité réalisée à cette fin table sur des pertes de l’ordre de 1,6 million de dinars pour la première année ». Mais il avait ajouté que si l’activité du Tozeur – Lyon était satisfaisante, la rentabilité d’une autre route cette fois vers Nice-Côte d’Azur serait étudiée. Celle vers Roissy n’est pas remise en question, « en dépit des pertes qui s’élèvent à 1,7 million de dinars en 2016 et 4,9 millions actuellement ».
Radhouane Ayara avait en outre souligné que les pertes enregistrées sur certaines routes « entravent les investissements et l’acquisition de nouveaux avions » (la flotte en compte 29 hors Tunisair Express). Tunisair a selon lui accumulé une perte cumulée d’un milliard de dinars, contre 506 millions en 2010, une situation financière « difficile qui s’explique par la hausse du nombre des agents de la compagnie et la non exécution du programme de restructuration lancé depuis 2014, lequel prévoit le départ volontaire de près de 1200 agents et l’allègement des charges de la compagnie ». « L’obsolescence de la flotte » (16,3 ans de moyenne d’âge) a engendré pour le ministre « un mécontentement des clients suite aux vols retardés ainsi qu’une détérioration de la qualité des services ».
Pet a commenté :
3 août 2018 - 10 h 34 min
Tozeur, Gafsa et la route vers Gabès en passant par l’impressionnant silence du Chott El Djerid pour lequel la beauté, sauvage, n’a pas encore de mots.
Pour ceux qui aiment le désert, le dépaysement est absolu.
Et on dort avec les étoiles. Inégalé.