L’aéroport de Bordeaux-Mérignac a atteint en juin un nouveau record mensuel avec 669.000 passagers, la progression du trafic de 6,5% étant soutenue par les vols internationaux et le secteur low-cost.
La « belle progression » de +6,5% en juin 2018 dans l’aéroport bordelais est « largement soutenue » par les vols internationaux, qui comptabilisent plus de la moitié du trafic avec une forte croissance de +17,4%, soit 385.000 passagers sur le mois. Faro enregistre l’une des plus belles croissances du mois, à +83,3%, tandis que le long-courrier vers Montréal est en hausse de +25,7 % avec plus de 5770 passagers sur le mois. De nombreuses lignes affichent des résultats exemplaires à 2 chiffres, l’Espagne étant « mise à l’honneur » : Malaga (+58,7%), Ténériffe (+56,2%), Palma de Majorque (+51,4%), Séville (+23,6%), Barcelone (+21,9%).
Les pays du nord de l’Europe débutent très bien l’été, quand les îles britanniques enregistrent des hausses importantes : Belfast (+83,2%), Liverpool (+29,2%), Londres (+26,6%) ou Dublin (+21%). L’Allemagne est également en nette progression : Francfort (+67%), Munich (+21,2%) ou Berlin (+12,3%) Le soleil investit les résultats des trafics méditerranéens : Malte (+68,8%), Olbia (+50,8%), Santorin (+39%) ou Palerme (+16%). Les pays du Maghreb continuent de séduire au départ de Bordeaux : Tunis (+28,3%), Fès (+22%), Marrakech (+18,3%) ou Oran (+15,8%).
De fortes croissances sont à souligner vers les hubs intercontinentaux : Zurich a multiplié son trafic par huit, Francfort par trois, Casablanca croit de +27,9%, Istanbul +19,3%, Madrid +11,7% et Bruxelles +3,5%.
Le trafic domestique affiche un recul de -5,5% en juin, dû à la baisse du trafic vers Paris (-26,8%). La Corse enregistre des résultats très ensoleillés pour ce début d’été : Ajaccio (+34,6%), Bastia (+33,1%). Les lignes transversales se portent bien : Toulon (+64,3%), Brest (+41,1%), Lille (+34,6%), Nice (+21,9%), Marseille (+8,8%) et Lyon (+3,4%).
Le trafic des compagnies aériennes low-cost est au beau fixe à Bordeaux, avec une hausse de +17,4% soit 371.000 passagers. La compagnie easyJet reste en tête en terme de volume avec près de 200.000 voyageurs sur le mois de juin (+12%), et Volotea en tête des croissances avec +18,5%.
Sur les six premiers mois de l’année 2018 à Bordeaux-Mérignac, la barre des 3 millions de passagers transportés depuis le début d’année est dépassée (3.100.452 passagers), soit une croissance cumulée de +6,2%. Le trafic international a gagné 22,4% (+32,6% vers Montréal), tandis que les routes intérieures sont en recul de 8,1% (-31,5% à Paris au premier semestre).
BX a commenté :
11 juillet 2018 - 10 h 29 min
Bravo Bordeaux.
beber a commenté :
11 juillet 2018 - 11 h 43 min
D’autant + avec l’arrivée du TGV qui a pris une part non négligeable du trafic vers Paris (même sans le TGV le trafic vers Paris aurait diminué du fait de la grève AF). La base EZY, et le développement de Volotea, a l’air de très bien compenser celà.
db a commenté :
11 juillet 2018 - 11 h 25 min
A lire l’article, on ne voit que des croissances à +20% ou +30% et au final, +6% seulement !
ET oui, la part de Paris est prédominante et pèse très lourd , -27% tout de même , et encore la Sncf est en grève!
beber a commenté :
11 juillet 2018 - 14 h 01 min
+6% c’est déjà très bien! Pour ma part on me propose une augmentation de 6% je ne la refuserais pas! Pour ce qui est de Bordeaux c’est d’autant plus remarquable que, comme vous l’écrivez, leur 1ère ligne en terme de passagers transportés en 2017 (vols vers Paris), a connu une baisse significative du fait du TGV. Pour le coup ces derniers chiffres montre que l’exploitant de l’aéroport de Bordeaux a bien anticipé l’arrivée du TGV. Il faut dire qu’ils ont pu s’appuyer sur le retour d’expérience des aéroports de Montpellier et surtout Strasbourg qui ont eu du mal à se remettre de l’arrivée du TGV.
Bertlondon a commenté :
21 juillet 2018 - 20 h 13 min
Vous ne pouvez pas comparer avec Strasbourg puisque l’offre aérienne vers CDG a purement et simplement été supprimée, car remplacée par le TGV. Ce n’est pas le cas de Bordeaux qui conserve un flux important vers CDG du fait de l’absence de ligne ferroviaire directe. Même topo d’ailleurs à Nantes puisqu’il faut en moyenne 3h39 pour rejoindre Roissy en train, donc l’avion conserve un net avantage (en dépit d’ailleurs de ce que prétend le gouvernement qui propose aux nantais de prendre le train pour rejoindre CDG… une pure hypocrisie).