L’IATA a revu à la baisse les prévisions de bénéfices pour les compagnies aériennes en 2018, citant parmi les causes de ce ralentissement des raisons allant de la hausse du prix du pétrole aux tensions sur les salaires en passant par les risques de guerre commerciale. Les passagers n’en souffrent pas encore.
Réunie cette semaine à Sydney pour son Assemblée générale annuelle, l’Association internationale du transport aérien (IATA), qui regroupe 280 compagnies représentant 83% du trafic aérien mondial, a réduit de 12,7% par rapport à décembre dernier sa prévision de bénéfice net cumulé pour le secteur, à 33,8 milliards de dollars pour 2018. Déjà affectées par l’augmentation du cours du pétrole, au plus haut depuis trois ans et demi (la facture globale devrait augmenter de 27,5% par rapport à 2017), les compagnies aériennes font face à d’autres écueils : en interne d’abord, avec la pression sur les salaires due au manque de personnel pour répondre à la croissance du trafic, en particulier chez les pilotes, mais aussi en externe, les taxes aéroportuaires (notamment via les privatisations) et du contrôle aérien étant à la hausse.
Les coûts unitaires devraient augmenter de 5,2% en 2018 selon l’IATA, alors que les recettes unitaires– portés par l’augmentation du trafic de 7% attendue cette année – ne devraient progresser que de 4,2%. Et le directeur général Alexandre de Juniac a rappelé qu’à ces problèmes s’ajoute la tension géopolitique, entre Brexit et retrait des USA de l’accord sur le nucléaire iranien mais aussi regain du protectionnisme : « tous ces obstacles au commerce sont de mauvaises nouvelles pour le secteur ». 2018 est « une année plus difficile mais les compagnies aériennes ont fait du beau travail dans un environnement changeant », a-t-il déclaré, rappelant que le secteur est « résilient » après avoir connu « près de deux décennies de changements importants et spectaculaires ».
Pour les passagers, l’IATA estime que le prix du billet d’avion devrait augmenter de 3,2% en moyenne cette année, alors qu’il avait reculé de 0,8% en 2017. Mais tous les problèmes ci-dessus ne sont pas encore répercutés sur les tarifs, souligne Alexandre de Juniac. Ce que confirme Fabrice Dariot le fondateur du discounteur www.bourse-des-vols.com : « Nous ne constatons pas de hausse des tarifs aériens malgré les fluctuations des prix du kérosène. La mise en concurrence permanente des compagnies aériennes par des recherches de tarifs et de routes nouveaux, voire de combinaisons de vols, permet de proposer en permanent au consommateur européen des vols bon marché. C’est notre promesse : des tarifs bas en permanence grâce à la technologie ».
peter a commenté :
8 juin 2018 - 11 h 41 min
Les compagnies n avaient pas ou peux repercuter la baisse du prix du petrole sur leurs billets… Ils ont encore de la marge vu les cours du petrole actuellement par rapport a il y a 3 ans…
Enrique a commenté :
8 juin 2018 - 18 h 50 min
C’était la reflexion que je me faisais dernièrement.
La surcharge carburant à certes un peu baissée… mais toutes les compagnies l’ont maintenues.
Etihad a été la première à la réintroduire, récemment…
Pet a commenté :
9 juin 2018 - 8 h 58 min
Il n’y a pas de petits profits.. alors pourquoi se gêner?
Ça compense les baisses de prix de façade en garantissant des rentrées.
@amiral
J’envie votre optimisme; les investissements en faveur des carburants alternatifs demeurent nanoscopique, le secteur n’intéresse pas les professionnels faute de rentabilité et de profitabilité par rapport au pétrole, dont la date de fin de production est sans cesse reculée au gré des nouvelles découvertes et nouvelles techno.
Amiral a commenté :
8 juin 2018 - 20 h 41 min
Il y a fort a penser que les carburants alternatifs auront leur mot a dire comme sur les B787 et A350. Ces appareils en effet utilisent de l énergie verte leurs permettant de voler sur des distances beaucoup plus longues
Justin Fair a commenté :
9 juin 2018 - 9 h 39 min
“Ces appareils en effet utilisent de l énergie verte leurs permettant de voler sur des distances beaucoup plus longues”
Ah bon? Carburant plus performant? Plus léger? Et à quel prix?
Non, non et non a commenté :
9 juin 2018 - 13 h 43 min
Les carburants dits alternatifs restent une vaste escroquerie : tant écologiquement qu’économiquement, ils restent à ce jour un non-sens.
forza a commenté :
11 juin 2018 - 9 h 59 min
@ Amiral, il n’y a pas d’énergie verte. tenez vous le pour dit.
Et c’est encore plus vrai quand on parle de petrole (qu’il vienne du sol ou des plantes)
Rv2lyon a commenté :
9 juin 2018 - 6 h 15 min
Dans la théorie oui. Dans la pratique les carburants alternatifs sont encore beaucoup plus chers que le pétrole et malheureusement il faut des millions d’hectares de terre qui ne serviront pas à nourrir la planète.
Amiral a commenté :
10 juin 2018 - 10 h 41 min
Effectivement… Triste.
Nadine Schmitt a commenté :
26 décembre 2018 - 7 h 12 min
bonjour j habite su Québec, canada abec double nationalité (française et canadienne ). j aimerais avoir un emploie avec air France comme agent de bord. j aimerais me renseigner sur le salaire 2018 pour voir si je peut me permettre de quitter le Québec et refaire ma vie en france. je parle, écrit et lie l anglais, le français et l allemand. je suis dioolomer comme régulateur de vol et connais ainsi le nécessaire pour la préparation des plan de vol, masse et centrange, la météo, comment fueler l avion, choisir les altitudes nécessaire afin de considérer sécurité et économie d un vol. bien sure, la faisabilité du vol est se qui prime et je sais donc vérifier la météo et choisir aeroport de dégagement .Par mon expérience j aimerais bien postulé comme agent de bord classe plus élevé . merci
je suis disponible pour une formation des fin janvier.
au plaisir d avoir de vos nouvelles sous peut
Nadine Schmitt
418-520-6044