Après avoir menacé d’organiser une grève, les pilotes de la compagnie aérienne low cost WestJet ont accepté le principe d’une médiation, et de se plier à son arbitrage dans le conflit qui les oppose à la direction sur les conditions de travail.
Quinze jours après que ses membres ont voté en faveur d’une grève, le syndicat de pilotes ALPA et la compagnie canadienne ont annoncé le 25 mai 2018 s’être entendus sur un « processus de règlement en faisant appel au Service fédéral de médiation et de conciliation ». Les deux parties ont ainsi accepté la médiation et, « si cela est nécessaire, l’arbitrage définitif et exécutoire », précise le communiqué de WestJet. Les négociations concernant la convention collective vont reprendre. Les deux parties souhaitent remercier la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail « pour son assistance et son leadership jusqu’à ce processus de médiation », et affirment que les invités de WestJet peuvent dès maintenant « réserver un vol et voyager en toute confiance ».
Le président d’ALPA Rob McFayden avait expliqué dans un communiqué, après le vote en faveur de la grève, qu’il est « clair que les pilotes de WestJet sont prêts à résister pour obtenir le contrat équitable qu’ils méritent – et qui les mettra sur un pied d’égalité avec leurs pairs dans le reste de l’industrie ». Il ajoute que le but du syndicat formé en mai 2017 a toujours été d’arriver à un contrat « apportant de la stabilité à la compagnie », et que le vote devrait inciter la direction à apporter des « propositions sérieuses » à la table des négociations. L’un des derniers points de crispation concerne les pilotes de la nouvelle filiale ultra-low cost, Swoop, dont les premiers vols devraient débuter en juin, et son périmètre d’activité.
Le PDG de WestJet a compagnie Ed Simas assurait de son côté que a compagnie « reste à la table des négociations afin de trouver une entente durable, dans le meilleur intérêt de nos pilotes, de nos 13.000 WestJetters et de nos 70.000 invités qui voyagent avec nous chaque jour ».
Pet a commenté :
28 mai 2018 - 14 h 15 min
Ouah! Lâcheurs ! On va vs envoyer des formateurs en grévisme.
Justin Fair a commenté :
29 mai 2018 - 9 h 03 min
Je ne sais pas ce qu’il en est à WestJet, mais quand 90% des pilotes sont syndiqués et que 90% des pilotes suivent généralement les ordres de grève ( comme à KLM) les Directions écoutent les revendications et négocient…
Zebi a commenté :
29 mai 2018 - 20 h 33 min
“Les ordres de grève” … Eh beh le socialisme …
L’intersyndicale française est sur le point d’envoyer une cargaison SNPL + CGT + Sud Rail, vous pensez que ça va le faire ??
Pet a commenté :
29 mai 2018 - 23 h 09 min
Je vois deux aspects ds l’aérien:
La technique
Le commercial
Vous vous bornez à expliquer aux commentateurs qu’ils sont des ignorants concernant le fonctionnement de l’entreprise qui vous emploie.
Mais la gestion interne n’intéresse pas le spotter, ni le pax.
Je ne visite pas la cuisine d’un restaurant, ni ne m’enquiers des échelons du plongeur ou de la caissière.
Idem dans le transport.
Entre l’emphase et la théatralité déployées puis vos grèves répétées, qui doit voyager, choisit un autre prestataire.
Pouvez-vous imaginer un instant que vos problèmes n’intérèssent que vos collègues et vous même ? Pas le pax.., pas vos clients qui sont les premiers à faire les frais de cet étalage incompris puisqu’ils ne sont plus transportés.
90% ou 5%, peu m’importe, c’est sans objet pour moi. Je ne suis que pax et ne prépare pas de partiel en droit syndical.
C’est interne et il vs appartient de règler vos différends au sein de l’entreprise.
La soupe servie par AF depuis plusieurs mois est indigeste, a dévasté l’image et rendu inaudible le message commercial.
Vos collègues du marketing font du forcing en ce moment: entre la Miles Machine et 6 à 8 mails de pub/semaine.
L’ensemble tombe complètement à plat.
Et l’opérette est repartie pour un nouvel acte avec le départ de l’un, l’arrivée d’une autre..
Vivement la fin..
Quel discrédit!