La compagnie aérienne El Al a reporté à mai prochain l’inauguration de sa nouvelle liaison entre Tel Aviv et San Francisco, un changement attribué à des problèmes de flotte.
Programmé initialement par la compagnie nationale israélienne pour le début de la saison hivernale, avec trois rotations hebdomadaires en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 32 passagers en classe Affaires, 28 en premium et 222 en Economie, la route entre sa base à Tel Aviv-Ben Gurion et l’aéroport de San Francisco ne verra finalement le jour qu’au mois de mai 2019. Les vols devaient démarrer le 18 novembre 2018, avec des départs mardi, jeudi et dimanche à 0h50 pour arriver à 5h30, les vols retour quittant la Californie à 18h00 pour se poser le lendemain à 17h40. El Al, qui ne précise pas si ces horaires sont maintenus, sera en concurrence sur cette route avec United Airlines, qui l’a inaugurée en avril 2016 et la proposera l’hiver prochain tous les jours en 787-9.
La compagnie israélienne a expliqué dans un communiqué à la presse locale que le report de six mois lui permettra de « mettre à niveau une flotte vieillissante », en particulier en accélérant la sortie de flotte des 767-300ER (dont un exemplaire abîmé il a y a plusieurs semaines lors d’un incident à l’aéroport Ben Gurion). Les passagers ayant déjà acheté un billet pendant la période concernée seront « pris en charge ».
En janvier dernier, le PDG D’El Al David Maimon rappelait que San Francisco sera « la troisième destination à être lancée depuis que nous avons annoncé l’expansion du réseau de routes nord-américain en 2015, avec Boston, suivi de Miami en novembre dernier ». Elle dessert également outre-Atlantique les aéroports de New York-JFK, Newark-Liberty et Los Angeles.
Perplexe a commenté :
25 mai 2018 - 14 h 11 min
Dommage pour ce retard, la ligne est un succès pour United qui continuera a ce renforcer avant qu’Elal n’arrive.
Bencello a commenté :
26 mai 2018 - 8 h 41 min
Pas étonnant, SFO -TLV c’est un peu la ligne aérienne 4.0 au vu du nombre de sociétés innovantes de part et d’autre.
pasmassona a commenté :
25 mai 2018 - 14 h 18 min
je pense aussi que el al aura du retard à se faire livrer son 787 qui est terminé mais parqué à everett faute de moteur rolls royce disponible, la politique de boeing ayant évolué et préférant traiter les avions déjà livrés et au sol pour cause de moteurs RR défaillants quitte à retarder certaines livraisons ( actuellement 7 avions terminés sont à everett avec le statut no engines
Commandant a commenté :
25 mai 2018 - 16 h 52 min
Au risque de vous décevoir, ces Boeing sont livrés avec moteurs. L’acquéreur ne peut acheter un moteur X (disons CFM) et les faire monter par sa propre équipe Technique. Toutefois ils peuvent tester un moteur X en vol en le fixant sur une des ailes en plus des moteurs opérationnels. Ceci se voit régulièrement chez Boeing!
Nom a commenté :
25 mai 2018 - 22 h 59 min
@ COMMANDANT
Le transport d’un réacteur (sur un appareil livré et en exploitation), c’est exact dont exemple :
https://www.usinenouvelle.com/article/en-images-le-drole-de-boeing-747-a-cinq-moteurs-de-qantas.N372275
mais pour ” tester ” un réacteur ce ne peut pas être sur un appareil de ” série ” mais sur un appareil spécifiquement dévolu à cela.
Votre message pouvait être sujet à interprétation erronée.
pasmassona a commenté :
26 mai 2018 - 9 h 30 min
vous n’avez pas compris mon post , je dis qu’actuellement sur la ligne de prod des 787 il y a un certain nombre d’avions qui sont finis et stockés car ils n’ont pas leurs moteurs disponibles et tous sont des rolls royce, bien sur qu’ils ne seront livrés que lorsque ceux çi seront montés et testés par boeing, mais cela explique pourquoi des compagnies ont du retard pour recevoir leur avion et el al en fait partie comme british airways d’ailleurs
pasmassona a commenté :
26 mai 2018 - 9 h 43 min
pour parfaire l’argument ci dessus , je vous copie l’extrait du blog nyc787.blogspot paru hier
April 787 deliveries were driven lower than expected due to the continuing Roll Royce Trent 1000 issues with turbine blade corrosion and compressor problems on the Package C Trents. Currently, newly assembled Trent 1000 powered 787s are rolling out of the assembly halls with weights hanging off the engine pylons. Through May 23rd, I have counted 7 Trent powered airframes sans their powerplants. While the issues is expected to be an ongoing headache for both Boeing and Rolls Royce there are a couple of silver linings. 1) it appears that the delay in hanging the engines off the newly assembled aircraft is about 1 month thus I expect that delays in the delivery of these aircraft should be on the order of 4 to 6 weeks depending on Boeing’s ability to receive new Trent 1000s at a steady rate. 2) The number of Trent powered 787s to be delivered between now and early 2019 as a percentage of the total deliveries amounts to about 30% meaning of the 129 787s that I have listed on my spreadsheets for delivery to customers, 40 of these are powered by the Rolls Royce engines.
NDR a commenté :
25 mai 2018 - 23 h 33 min
TLV-SFO 12 000 km c’est beaucoup plus loin que Tokyo – SF possible que El Al n’y voit pas une rentabilité conséquente.
Perplexe a commenté :
26 mai 2018 - 20 h 25 min
Forte diaspora israélienne ( 30000 personnes avaient signer une pétition pour l’ouvert de cette ligne en 2014 ) et le statut de pôle High Tech des 2 villes font qu’il y a une forte demande entre ces 2 villes.
United avait commencé avec 3-4 fréquences hebdomadaire, rapidement augmenter a un vol quotidien.