La nouvelle compagnie aérienne Air Belgium a confirmé pour le 3 juin le lancement de sa première route entre Charleroi et Hong Kong, mais avec seulement deux vols par semaine initialement au lieu des quatre annoncés.
La nouvelle compagnie belge a annoncé ce 18 mai 2018 avoir obtenu les droits de survol de l’espace aérien russe, et réglé « les derniers détails nécessaires à l’accueil des passagers chinois dans les meilleures conditions ». Elle confirme donc pour le 3 juin 2018 le lancement de sa première liaison entre sa base à Charleroi-Brussels South et l’aéroport de Hong Kong-Chek La Kok, opérés en Airbus A340-300 pouvant accueillir de 257 sièges en trois classes (avant d’être reconfiguré avec 18 sièges-lits en classe Affaires, 21 en Premium et 264 en Economie quand la piste de Charleroi sera allongée). Les départs sont désormais programmés mercredi et dimanche à 14h10 pour arriver le lendemain à 7h40, les vols retour quittant Hong Kong lundi et jeudi à 11h40 pour se poser à 18h25. « Vu l’impact du lancement différé, Air Belgium a dû revoir la fréquence des vols vers Hong Kong pour la phase de démarrage » : une troisième rotation devrait être ajoutée en juillet puis une quatrième en octobre, mais aucune n’est proposée à la réservation en ligne. Air Belgium est en concurrence indirecte sur cette route avec Cathay Pacific, qui vient d’inaugurer sa route vers Bruxelles-Zaventem, et avec Hainan Airlines qui relie désormais Shenzhen à la capitale belge.
Les éventuels passagers concernés par le changement des premières rotations seront traités individuellement et se verront proposer des solutions sur mesure. Niky Terzakis, CEO d’Air Belgium, a déclaré : « maintenant que tous les feux sont au vert, nous attendons avec impatience d’accueillir nos premiers passagers entre les aéroports de Bruxelles-Charleroi et de Hong Kong. En parallèle, nous poursuivons nos démarches pour mettre en service un troisième avion avant la fin du mois de juin et préparons le lancement des premières liaisons vers la Chine continentale dans les prochains mois ».
La compagnie belge avait prévu de lancer ses opérations le 30 avril, mais avait renoncé cinq jours avant, n’ayant pu obtenir le droit de survoler la Sibérie. Un deuxième problème résidait dans l’incertitude découlant de ce retard, ainsi que dans la mise en œuvre « compliquée et retardée des GDS (Global Distribution Systems), qui empêche les touristes chinois d’emprunter nos vols », expliquait alors le CEO Niky Terzakis.
Air Belgium créée en aout dernier doit à terme opérer quatre quadriréacteurs, mais les opérations débuteront avec deux appareils issus de la flotte de Finnair. Le CEO a aussi déclaré être déjà en négociations avec Airbus « pour l’acquisition d’avions de la série A330-900 ou A350 », afin de développer son réseau vers l’Amérique du nord ; en attendant, six autres destinations sur le continent chinois devaient être annoncées en mai. Les deux premiers A340 devraient être utilisés pour des vols charters, comme cela a déjà été le cas.
Le samedi 21 avril, nous avons organisé 2 vols de préparation. Plus de 500 passagers ont découvert en avant-première le service complet d’Air Belgium. Merci d’avoir vécu ce moment avec nous et d’avoir soutenu 4 magnifiques associations ! #SimplyFlyAway pic.twitter.com/R7fmGTsEJj
— Air Belgium (@Airbelgium) May 7, 2018
ValSOF a commenté :
18 mai 2018 - 11 h 17 min
Je me demande si les tarifs sont low cost vu le choix de l’aeroport de Charleroi et quand la piste a CRL sera grandit…..
Mindyou a commenté :
18 mai 2018 - 14 h 41 min
Les deux Airbus ont été utilisés pour des vols en remplacement d’appareils d’autres compagnies en panne ou indisponibles, en attendant le début des vols vers la Chine. Pour diverses raisons, Air Belgium a dû patienter longtemps avant de pouvoir démarrer, ce qui montre au moins la motivation de ses dirigeants et de ses actionnaires. On lui souhaite maintenant beaucoup de succès, et on attend impatiemment le développement de son réseau vers l’Amérique du Nord.